APRÈS SA MORT CÉRÉBRALE, L’OTAN REVIVRA-T-ELLE
GRÂCE À LA GUERRE RUSSO-UKRAINIENNE ?
Suivant le développement de la situation politico-économique, nous
nous constatons que la guerre en Ukraine, et en particulier son
président, l’ex-acteur Zelinsky, cristallise l’attention des médias, comme
si tout avait été programmé depuis bien longtemps.
Il est évident qu’un différend entre deux États frontaliers devrait se
régler par la conciliation afin de préserver la vie et la sécurité de leurs
populations.
Malheureusement, l’Ukraine et la Russie ont choisi
l’affrontement militaire. L’Ukraine a préféré s’assurer du soutien de l’OTAN, pratiquement
moribond, plutôt que rencontrer son voisin russe sur la voie du dialogue. À partir de ce
moment, les États-Unis (33 + 40 milliards de $, ndlr) et l’Union Européenne lui ont fourni du matériel militaire sophistiqué,
tout en participant à la formation des unités de combat ukrainiennes. Ne pouvant supporter le
franchissement de la ligne rouge à ses frontières, la Russie déclencha son offensive.
Traditionnellement neutres, la Suède et la Finlande ont demandé leur adhésion à l’OTAN.
Pendant ce temps, des milliards de dollars continuent à affluer en Ukraine. Et la guerre ravage
cruellement le pays.
Atteint par la folie des grandeurs, Zelinsky n’en finit pas d’occuper le terrain. Lors d’une visio-
conférence à l’ouverture du Festival de Cannes en direct à la télévision, ce comique se voyait
déjà en réincarnation de Charlie Chaplin, bien qu’à des années-lumière du talent de son
devancier, recueillant l’ovation d’un parterre d’artistes et d’invités, apparemment conquis par
son discours.
On en oublierait que ce monde de strass et de paillettes n’est que de façade, et
que ses indignations sont, hélas, souvent sélectives. Ce même Zelinsky n’avait-il pas félicité
son ami Aliev, après sa victoire sanglante sur les Arméniens d’Artsakh ?
À force d’injections financières, l’OTAN serait-elle miraculeusement ressuscitée ?
Avant de franchir un point de non-retour, nous demandons instamment l’arrêt immédiat des
combats et l’ouverture de négociations de paix entre les belligérants. Les peuples, épris de
paix et de justice, ne doivent pas céder face aux marchands de canons qui font leurs choux
gras de la misère humaine.
Vive l’amitié entre les peuples.
Vive la Paix.
Nersès Durman Arabyan
Le monde idéal , sans aucun opposant , de Recep Tayyip Erdogan
La Turquie ne supporte plus ses opposants même à
l'extérieur de ses frontières.
Au sujet de l'adhésion de la Suède et de la Finlande, le
motif de refus d'Erdogan est que ces deux pays, surtout
la Suède , sont "une sorte d'abri" pour les organisations
terroristes. La traduction du turc est : ces deux pays
offrent l'asile à ceux qui sont persecutés en raison de
leurs idées politiques en Turquie.
Erdogan va encore plus loin en intervenant dans la
législation de la citoyenneté de ces pays affirmant que
ceux qu'il déclare terroristes sont devenus parlemen-
taires .Il ignore ou omet de préciser que s'ils sont au
Parlement ils sont élus par la population des pays qui
les ont accueillis.
Le ministre des Affaires Etrangères luxembourgeois J.
Asselborn explique comment foncionnent les marchés
en Turquie.Actuellement Erdogan veut augmenter le prix
afin d'obtenir le maximum. Le motif n'est ni la Suède ni
la Finlande mais d'avoir l'aval de Biden pour l'envoi au
moins des avions F16 à la place des F35 dont l'armée
turque a un besion express.
Erdogan est en négociation également avec l'Otan et
les Etats-Unis pour obtenir l'autorisation de la vente des
composants électroniques nécessaires au drones
Bayraktar utilisés en Syrie , en Irak et en Artsakh.
Le journaliste turc ,Fehmi Tastekin, rappelle qu'avec
cette politique de chantage Erdogan n'a obtenu aucune
concession des Americains durant son mandat et
actuellement dans d'autres domaines il fait volte-face,
envers l'Arabie Seoudite, Israel et l'Egypte.
Biden s'efforce d'avertir la Turquie en remettant une
rencontre avec Erdogan et invitant à Washington les
dirigeants suédois et finlandais.
Et au Canada, le sénateur Leo Housakas requiert
l'expulsion de la Turquie de l'Otan.
Selon le ministère de la Justice turc, la Suède et la
Finlande n'ont pas extradé les 33 personnes dont
l'extradition était demandée par la Turquie.
Qui extradérait des académiciens et des journalistes
vers un pays où ils seront emprisonnés compte tenu de leurs idées car la justice y est sous le contrlôe d'un
pouvoir dictatorial ?.
Zaven Gudsuz zaven471@hotmail.com (ancien élève des collèges mekhitaristes d'Istanbul et de Sèvres / France)
diplômé d'économie de l'Université de Nantes en France.
Erdogan , OTAN , USA, Poutine et les autres…
La Turquie d'Erdogan avec ses agissements diplomatiques
vient de prouver qu'elle n'est pas un membre qui se
conforme aux valeurs que l'Otan prétend défendre.
Ankara est devenu membre de l'Otan pour faire , de son
territoire, un rempart contre la menace communiste de
l"URSS . Elle a payé son adhésion en participant , en1950,
à la guerre de Corée aux côtés des Etats-Unis.
Avec le conflit d'Ukraine, Erdogan intervient en opposant
son véto à l'adhésion à l'Otan de la Finlande et de la Suède. Une de ses justifications est que
la Suède en particulier, accueille la forte présence kurde dans la vie
sociale et politique du pays.
Erdogan exige également l'extradition par la Suède du
célèbre journaliste et éditorialiste Ragip Zarakolu que
les Arméniens connaissent et apprécient .
Les embargos sur les ventes d'armes de l'Occident à la
Turquie dérange Erdogan alors que la Grèce voisine
achète des Rafale à la France et des F 35 aux USA.
En mme temps, tous les projets militaires d'Ankara, de
la production d'hélicoptères aux drones Bayraktar, sortis
de la manufacture du gendre d'Erdogan et utilisés par
l'Azerbaiïjan contre l'Artsakh en 2020, sont confrontés à des embargos occidentaux en raison du bilan déplorable
en matière de droits de l'homme et de démocratie du
pays et l'attitude hostile envers ses voisins.
La diplomatie turque essaie de faire d'une pierre deux
coups ;
– rappeler au monde son importance au sein de l'Otan.
– précipiter une rencontre Erdogan-Biden afin de lever
les embargos sur les armes .
-mettre fin à la présence et a la représentation politique
kurde en Sèede en particulier et en Europe en général.
Pourquoi ne surgit-il pas dans l'esprit des membres de
l'Otan "civilisés, défenseurs de la démocratie et des
droits de l'homme" la situation des intellectuels, des
journalistes-28 d'entre eux condamnés et emprisonnés
actuellement- et des minorités éthniques en Turquie ?
Et , si la Turquie doit établir les normes de l'Otan en
matière de droits de l'homme , pourquoi considérer
Poutine comme un agresseur et ennemi de la démocratie.?
Zaven Gudsuz zaven471@hotmail.com (ancien élève des collèges mekhitaristes d'Istanbul & de Sèvres)
diplômé d'économie de l'Université de Nantes en France
Un pasteur exemplaire
Ce pasteur de l’Eglise évangélique arménienne de France , René Léonian (70 ans) est un missionnaire-diplomate au Caucase où il rencontre Présidents et Premiers ministres
C'est un humanitaire qui aide, via des ONG, des centaines de familles touchées par la guerre de 2020 en Artsakh (Nagorny/Haut-Karabakh).
« Je viens de passer plus d’une semaine en Arménie. Je repars, déjà. Mais je reviendrai cet été. J’ai l’impression que mon travail ne fait que commencer. »
René Léonian est allé 3 jours en Artzakh. Il y a rencontré le Président et son gouvernement.
Quelques jours avant, il s’est entretenu avec le Premier ministre d’Arménie, Nikol Pachinian, et, l’ancien Président de la République d’Arménie, Serge Sarkissian, démissionnaire en 2018.
« Je suis, de plus en plus, convaincu que l’une des clefs de sortie de crise de l’Arménie et de l’Artsakh, réside dans la capacité du pays à faire son unité. L’Arménie est divisée, ce qui profite à ses voisins belligérants que sont la Turquie et l’Azerbaïdjan. La Turquie n’a toujours pas reconnu le génocide qu’elle a orchestré contre les Arméniens entre 1915 et 1921. Et, l’Azerbaïdjan veut récupérer par la force les terres ancestrales arméniennes. Le silence de la communauté internationale, et, sa non reconnaissance de la République d’Artsakh, sont un blanc-seing pour le Président Aliev de réclamer des terres qui ne lui appartiennent pas, ni légalement, ni légitimement, ni historiquement. Le droit international se base sur celui de Staline, qui est une véritable forfaiture, quand il a redistribué en les spoliant, les terres ancestrales arméniennes à l’Azerbaïdjan en 1921. C’était, déjà, injuste à l’époque. C’est pire aujourd’hui. C’est la double, voire la triple peine… »
« Je suis en Arménie,pour agir, pour chercher à comprendre, et, pour redonner confiance. La situation actuelle n’est pas facile. Il faut s’occuper des réfugiés, les loger, les nourrir, leur trouver du travail. Je viens motiver les équipes de nos ONG. Et, puis, il y a la situation politique. Nous devons tous travailler à l’unité nationale. »
Pour l’ONGEspoir pour l’Arménie, il est allé soutenir, à Stepanakert, la capitale de l’Artsakh, un des centres socio-culturel-éducatif, qui accueillera, dans les prochains mois, des réfugiés de la partie de l’Artsakh tombée aux mains des Azéris lors de la guerre de 44 jours en 2020. « A Chouchi, l’ancienne capitale culturelle, symbole de la défaite, les milliers de personnes jetées sur les routes se sont réfugiées soit en Arménie, soit à Stepanakert »,. Dans le centre social, une centaine d’enfants seront pris en charge par une quinzaine de personnes, salariées et bénévoles. Les activités auront lieu après leur scolarité normale.
Sur le terrain économique, il accompagne, aussi, les réfugiés en reconversion professionnelle, et, en création de petites entreprises, dans le secteur agricole et dans l’artisanat. Et aussi, pour une autre ONG, dans les villages frontaliers des territoires occupés par l’Azerbaïdjan. Il donne les moyens aux populations locales de rester dans leurs villages & participe à la restauration des services publics, médicaux et des infrastructures.
"l’objectif est, d’abord, d’apaiser les tensions existantes avec l’Azerbaïdjan. Puis, de mettre fin aux divisions internes en Arménie. Et, enfin, de multiplier les échanges avec les deux républiques sœurs. »
Marié et père de deux enfants, né à Marseille, après ses études de théologie, il devient pasteur. C’est à Lyon, en 1974, que démarre sa mission. Il y reste 9 ans. Puis, il devient docteur en théologie. Diplômé des Hautes Etudes de Pratiques Sociales en 1985, il participe au mouvement du Comité Karabakh et se lie d’amitié avec Levon Ter-Petrossian et Vazguen Manoukian.
« Pour bien comprendre ce qui se passe dans cette région, il faut se replonger dans l’histoire. En 1921, Staline décide de rattacher ces terres arméniennes à l’Azerbaïdjan (NDLR : les historiens reconnaissent que ces terres sont arméniennes depuis le 3è ou 4è siècle avant Jésus-Christ). En 1985, avec la venue de Gorbatchev au pouvoir, sa politique de la Perestroïka apporte un vent d’autonomie dans le Haut-Karabakh. Début 1988, la population la revendique. En février, les premiers pogroms (par les Azerbaïdjanais sur les Arméniens, ndlr) ont lieu. » Le Comité Karabakh se constitue à ce moment-là. En 1991, l’écroulement de l’ex-URSS est total. Les satellites de l’Europe de l’Est et du Caucase en profitent pour déclarer leur indépendance. Le 21 septembre 1991, lors d’un référendum historique, l’Arménie devient indépendante. Le 16 octobre, Levon Ter-Petrossian est le premier Président de la République d’Arménie, et, Vazguen Manoukian, le premier Premier ministre.
A cette époque, René Léonian, qui est dans les coulisses du pouvoir, a un rêve : « Celui de voir l’Arménie et le Haut-Karabakh ne faire plus qu’un. »
En 1994, il quitte la France et va vivre avec son épouse à Erevan, la capitale : il va y rester 17 ans.
« Nous sommes arrivés dans un pays où il y avait des coupures d’eau et électricité tous les jours. La vie matérielle était rustique, voire pauvre. Mais, ce n’était pas le plus important. Et, les choses se sont améliorées. Ma mission consistait à redonner vie à notre Eglise. Avant 1920, il y avait une vingtaine de lieux de culte évangéliques. Puis, avec Staline, dès 1921, les persécutions religieuses ont commencé. Il a voulu supprimer de notre identité toute notre histoire religieuse. Quand je suis arrivé, il ne restait plus que trois lieux de culte : un à Erevan, un à Stepanavan, un à Vanadzor. Quand j’en suis parti, en 2011, il y en avait une quarantaine. » Le pasteur visite les fidèles, il les rassemble et revitalise la communauté évangélique. Le missionnaire devient bâtisseur, en créant des écoles. Il a ouvert, également, la Faculté de théologie. Sur le terrain caritatif, il s’investit dans plusieurs associations, notamment l’Association Missionnaire Arménienne d’Amérique (AMAA) et l’ONG Espoir pour l’Arménie.
« Quand je suis reparti en 2011, je revenais 3 à 4 fois par an. Après l’Eurasie et l’Arménie, je suis parti en mission au Canada et en Uruguay. J’ai gardé beaucoup d’amis ici. En 2020, avec la guerre et la défaite, les milliers de jeunes appelés tombés, les dizaines de milliers de réfugiés, je me devais encore plus de revenir. Ici, avec Espoir pour l’Arménie et l’AMAA, nous aidons plus de 2 500 familles. J’ai vu la souffrance de mon peuple. Je ne pouvais pas rester sans rien faire. »
« (En Artzakh) ,au check-point, les militaires russes ,(qui maintiennent le respect du cessez-le-feu, ndlr), ne me demandent plus si j’ai un passeport français. Ils me reconnaissent. ». ( « Je ne peux, toujours, pas aller en Artsakh », confiait en avril dernier le Directeur-adjoint du Figaro Magazine, Jean-Christophe Buisson, qui s’était rendu en novembre 2020 sur le front militaire.)
En France à l’Université Catholique de Lyon (UCLy), le Docteur en théologie, diplômé des Hautes Études de Pratiques Sociales de l’Université Lyon 2 et de l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales de Paris-Sorbonne Nouvelle, est titulaire de la Chaire d’Arménologie de l’UCLy. « Mon objectif est de pérenniser cette chaire d’arménologie, en présentant l’histoire et la civilisation du peuple arménien, ainsi que son Eglise. Il s’agit d’ouvrir la chaire à un plus large public. » Pour faire avancer et connaître la cause arménienne « .
« Je suis inquiet pour l’avenir, car il y a un désengagement réel des pouvoirs politiques arméniens sur l’avenir de l’Artsakh. Moi-même, le 2 mai dernier, lors de ma dernière rencontre avec Nikol Pachinian, je l’ai alerté de la situation. Surtout, je lui ai parlé de la nécessité de créer toutes les conditions nécessaires pour unifier le pays, et, pour accueillir davantage la diaspora. Car, de nombreux projets sont en cours à Stepanakert, comme la construction et la rénovation de milliers de logement. »
A l’heure où tous les médias sont sur l’Ukraine, le grignotage des frontières, les incursions nocturnes et les provocations des militaires et des snipers aux ordres du Président Ilham Aliev n’alertent plus personne.
Ce président, qui n’a pas hésité à faire appel à des terroristes djihadistes, venus de Syrie avec l’aide de la Turquie, pour gagner sa guerre de 44 jours, continue à défier la paix face à une Communauté Internationale, une Union Européenne et une France de plus en plus muettes.. Si demain l’Artsakh et l’Arménie sont de nouveau attaquées, malgré la garantie d’assistance militaire de la Russie, que fera la Communauté Internationale ?
Il y a du pétrole et du gaz en Azerbaïdjan, et la Turquie est membre de l’OTAN .
L’Arménie et l’Artsakh ne pèsent pas lourd même s'il y a 10 millions d'Arméniens dans le monde .
Alors ,comme Israel après la 2ème guerre mondiale , & avec l'accord indispensable de Poutine , commencer à développer un nucléaire de dissuasion ?
En attendant, équiper l'armée , d'armes modernes pour protéger les Arméniens qui ont perdu de 4500 à 6000 jeunes soldats contre l'armée d'Azerbaïdjan.
Cette force a été équipée, formée et organisée pour fournir un soutien aérien et tactique aux forces terrestres sous la forme d'attaques au sol et de transports aériens en territoire arménien (et donc montagneux). Elle a donné un appui efficace durant les batailles de la guerre du Haut-Karabagh de 1992 à 19941.
Elle manque actuellement de pilotes et de supériorité aérienne face à l'ennemi, mais les MiG-29 de l'Armée de l'air russe assurent la défense aérienne conformément à un traité de coopération militaire. Depuis 2003, le gouvernement arménien a financé une modernisation et un agrandissement de la flotte aérienne.
↑ (en) Samvel Martirosjan, translated by A. Ignatkin, « Armenia Builds Up Its Military Might » [archive], sur Voyenno-Promyshlenny Kurier, 25-31 août 2004. Le lien original est mort, mais une copie peut être trouvée « ici » [archive] (consulté le ).
La guerre de septembre 2020 a mis en évidence les points faibles dans la position et les politiques de l'Arménie. Elle a également invité à la publication d'un certain nombre d'essais et de documents qui analysent ces questions, tandis que d'autres proposent des recommandations pour la politique future.
Après huit mois de recherches et de consultations approfondies, une nouvelle étude est parue sous la forme d'un livre blanc, qui explore en détail et en profondeur les lignes de faille qui ont conduit à la guerre et à la défaite dans cette guerre, et définit l'environnement dans lequel l'Arménie fonctionne désormais aux niveaux régional et international. Le document formule également des recommandations sur les choix et les réformes à venir.
"Recommandations pour les réformes des forces armées arméniennes L'Arménie doit entreprendre de profondes réformes de ses forces armées afin de résoudre les problèmes urgents de sécurité nationale. Préconiser une armée nouvelle, améliorée et plus moderne, comme une réaction réflexe aux pertes de la guerre de 2020, ne devrait pas satisfaire l'Arménie et le Karabakh. Une mission claire devrait être assignée à cette armée. Mais quelle serait la mission assignée à l'armée ? A. Défendre les frontières de l'Arménie contre les incursions ou résister suffisamment longtemps à un envahisseur pour obtenir l'aide de la Russie contre cet envahisseur ? B.
Être prête à aider ce qui reste du Karabakh si l'Azerbaïdjan reprend les hostilités, afin de placer ce territoire sous son contrôle direct ? C. Pour se doter de capacités suffisantes pour passer à l'offensive et relancer la guerre dans le but de reconquérir les territoires perdus, et peut-être davantage ? (Pour un ensemble détaillé de recommandations concernant les Forces Armées, veuillez-vous référer à l'annexe E)"
Un 1er Ministre démocratique ou un homme d’Etat fort , proche de V.Poutine ? le mieux pour l’Arménie …
En Arménie, les protestations illégales de l'opposition
se déroulent dans le centre d'Erevan en l'absence d'un
soutien massif de la population. Les organisateurs escomptaient la même animation qu'en 2018 qui avait
chassé du pouvoir l'équipe de Serge Sarkissian .
Constatant que des actions pacifiques : paralyser le centre
de la capitale par des convois de vehicules, ne sont pas
efficaces, les activistes veulent recourrir à un plan B ,qui
pensent-ils, concourra au succès de leurs revendications.
Toutefois le mystère plane sur ce plan B dont le principal
objectif est d'évincer Nigol Pachinian, élu par un verdict
démocratique du peuple.
Les manifestations pacifiques n'étant pas efficaces , le
plan B permettra aux activistes de recourir à la violence.
En témoignent les affrontements et les querelles avec
les conducteurs de véhicules qui ne se joignent pas aux
manifestants.
Le slogan "ce gouvernement ne partira pas sans effusuion de
sang" est perceptible dans les actions à éxécuter de
l'opposition au sein et à l'exterieur du Parlement.
Il est regrettable que la situation rappelle l'hétacombe au
Parlement arménien du 7 octobre 1999 lorsque l'élite
politique a été decapitée en quelques minutes.
Les événements actuels rappellent également l'année 1920
lorsque les Bolchéviques ont recouru à la violence afin de
s'emparer du pouvoir. Mais eux, ils avaient un objectif
concret , persuadés qu'ils allaient amener au pays la paix,
l'égalité sociale et la justice. Les activistes actuels ne
présentent aucun programme sauf la détermination
d'assurer l'intégrité de l'Artsakh sans préciser avec quels
moyens politique, diplomatique ou militaire.
Il est également malheureux de constater que Moscou
alimente les factions arméniennes en vue de provoquer le
chaos pour ensuite intervenir afin de rétablir l'ordre et
permettre à l'Arménie de passer du statut de république
"souveraine" à une république autonome au sein de la
Fédération de Russie. Et , le conflit de l'Artsakh , en 2020,
était un exemple éloquent de la diplomatie du Kremlin.
Zaven Gudsuz zaven471@hotmail.com (ancien élève des collèges mekhitaristes d'Istanbul & de Sèvres)
diplômé d'économie de l'Université de Nantes en France
Pour sa fête des mères , interviewez-la & enregistrez-la
Maman! Ce dimanche matin, quand ils se présentent avec une orchidée ou une boîte de chocolats, et qu'ils disent « Je ne savais pas quoi te prendre, maman », demande-leur ceci :
Cette fête des mères – demandez à vos enfants ou petits-enfants de trouver le temps de s'asseoir avec vous pour une interview sur votre vie. Et enregistrez la conversation. Ils peuvent suivre notre questionnaire ou poser leurs propres questions. Mais ils doivent le faire. Pour eux, pour vous et pour nous.
Au cours du mois d'avril, l'équipe de l'Institut a emmené le camion #MyArmenianStory dans tout Los Angeles et a accueilli des paires d'individus dans le camion pour enregistrer des interviews.
Allen Grakasian, ancien étudiant diplômé de l'Institut, a aidé à organiser un relais routier #MyArmenianStory à Homenetmen Glendale. Ensuite, il a déclaré : "Tous ceux qui ont interviewé ou ont été interviewés ont été surpris par l'expérience, et j'ai particulièrement apprécié d'interviewer mon père ; J'ai appris des choses que je n'avais jamais connues », a-t-il déclaré. Ce sont eux sur la photo ci-dessus.
Vous aussi. Vous constaterez que les questions et les réponses sont inestimables.
Happy Mother’s Day; happy memory sharing.
Established in 2005, the USC Institute of Armenian Studies supports multidisciplinary scholarship to re-define, explore and study the complex issues that make up the contemporary Armenian experience – from post-Genocide to the developing Republic of Armenia to the evolving Diaspora. The Institute encourages research, publications and public service, and promotes links among the global academic and Armenian communities.
Des SDF construisent des mini-maisons pour y habiter
âtir sa maison pour sortir de la rue. A Séné, dans le golfe du Morbihan, des sans-abri manient la disqueuse et le marteau, avec l’aide d’éducateurs sociaux, pour construire des «tiny houses», avec la possibilité d’habiter ensuite l’un de ces mini-logements écolos. La nouvelle «maison» d’une vingtaine de m2, avec douche, toilettes, cuisine, mezzanine et table dépliante, où l’on sent le hêtre. «C’est un changement total. Ici, on est plus libre (que dans un immeuble), on sort tout de suite dehors»
À l’origine de cette initiative, un appel à projet de la Délégation interministérielle à l’hébergement et à l’accès au logement (Dihal) fin 2020. L’objectif est de proposer «une forme d’habitat pour des personnes très désocialisées et en grande marginalité», explique l’Amisep, association bretonne de lutte contre la précarité. «L’idée a été de combiner le logement et une activité sur site. On est ainsi parti sur cette idée originale de faire de l’auto-construction de tiny house».
Non loin de l’hippodrome et face à une rangée de maisons aux haies bien taillées, une poignée d’hommes s’activent sous le hangar appartenant à l’Amisep. Du lundi au vendredi, de 8h30 à 16h30, ils peuvent venir travailler bénévolement à la construction d’une tiny, avec l’objectif d’en construire huit en trois ans. Le cadre est volontairement souple et accueillant, avec repas offert le midi. «Certains sont tous les jours là tandis que d’autres arrivent tout feu tout flamme et ne reviennent pas. C’est un dispositif qui doit permettre d’accueillir des gens qui ne trouvent leur place nulle part».
Une maison à 25.000 euros
La tiny, déjà bien avancée, devrait être habitable début juillet, après quatre mois de travaux, pour un coût avoisinant les 25.000 euros. Une facture défiant toute concurrence dans une région prisée où «le foncier est en tension», «C’est à la fois une construction mais aussi une reconstruction pour eux». Ainsi certains, emballés par ces adorables petites maisons mobiles, ont retrouvé l’envie de se lever. «J’ai eu une phase difficile et une addiction… Les tiny m’ont permis de me remettre dans le bain physiquement et mentalement».
Mais d’autres n’ont pas souhaité s’investir dans le projet, rechignant à travailler bénévolement et sans avoir l’assurance d’occuper la «tiny». Car le choix de l’heureux locataire, qui devra s’acquitter d’une participation financière modique, sera fait in fine par le Service intégré d’accueil et d’orientation . Conditions sine qua non: avoir participé au chantier et ne pas trouver de solution d’hébergement «classique». .
source : Le Figaro
photo : D.R.
« J’aime Paris au mois de Mai » (Aznavour) : Mai le mois des Mariages
Le mois de Mai est le mois des mariages.
La première chose que fait la future est d'acheter un magazine pour choisir sa robe de mariée .
Mais après ? Voic quelques traditions dépassées:
Quand on pense "mariage", on pense souvent "règles et traditions". Pourtant, les mariages se sont beaucoup modernisés!
En effet, qui a dit que la robe devait être blanche?
Le voile
Traditionnellement, le voile servait à écarter les mauvaises énergies. Cette superstition appartient désormais au passé et de nombreuses mariées n'en portent plus de nos jours.
Le bouquet
Le bouquet a été remplacé par de nouvelles options, comme les fleurs en tissu.
La robe blanche
Grâce aux couleurs pastels et aux couleurs vives, fini la robe blanche!
L'enfant d'honneur
Les enfants portaient les anneaux des futurs mariés car ils étaient considérés comme un symbole de pureté.(!)
Jeter du riz
Cette tradition, pour attirer prospérité et fertilité, a été lentement, abandonnée par les mariés modernes. Nombreuses sont les églises qui relèguent cette tradition, pour des raisons évidentes de propreté.
La première danse
La première danse du couple n'est plus nécessairement une valse. Avant, la mariée valsait avec son père avant de danser avec son mari. Il y a tant de choix musicaux de nos jours!
Tango, slow , chac-cha , et même twist …
photo : D.R.
Erdogan…omie
La Turquie a changé chez les investisseurs internationaux.
Dirigée par Recep Tayyip Erdogan elle a accumulé les chocs économiques
A l'été 2018, les tensions entre R.T. Erdogan et Donald Trump, ont incité les investisseurs à vendre leurs livres turques, puis le Covid, a fait plonger les recettes touristiques du pays.
Des choix politiques ont renforcé les difficultés de l'après-Covid.
Alors que l'inflation remontait il y a un an, les banques centrales des pays émergents ont élevé leur taux d'intérêt pour endiguer la hausse des prix.
Ils ont reculé de 500 points de base en trois mois et n'ont pas bougé depuis décembre 2021.
La Turquie étant une base de production de nombreux industriels européens et exportant beaucoup vers le Vieux Continent, baisser les taux facilite le financement des exportateurs et des grands travaux.
Cette politique a permis au PIB de croître de 11 % l'an passé. Mais l'économie est en surchauffe. Les sorties de capitaux se sont accélérées à l'automne , la livre a perdu près de la moitié de sa valeur par rapport à l'euro et au dollar, et l'inflation atteint 61 % sur un an ! En réaction, le gouvernement a augmenté de 50 % le salaire minimum en début d'année. Nécessaire mais insuffisant pour soutenir la consommation.
La Turquie fai face à une autre difficulté : la guerre en Ukraine affaiblit son économie. Le conflit a fait grimper le prix des matières premières, du blé et du pétrole, dont le pays est importateur. Ce qui va mécaniquement accroître le déficit courant, alors même que les investisseurs sont réticents à financer l'économie.
Les déficits se sont creusés et sont redevenus une source d'inquiétude. Les économistes s'attendent à ce que le déficit courant atteigne 4 % du PIB cette année. Une estimation « optimiste » , si les prix des matières premières ne baissent pas, le pays étant dépendant du blé russe et ukrainien.
Les plus pessimists et anticipent déficit de 8 % du PIB. Les politiques économiques insoutenables de la Turquie, la spirale de l'inflation et la dépréciation de la monnaie augmentent le risque de crises plus profondes de la balance des paiements, financière et politique. »
Le gouvernement pourrait décider d'exiger des exportateurs turcs qu'ils échangent 40 % de leurs devises étrangères en livres, contre 25 % actuellement. Un contrôle des capitaux qui ne dit pas son nom.
sources : Goldman Sachs, Scope Ratings, Bloomberg
photo : D.R.
Staline , Hitler , Pol Pot, Talaat : le génocide n’a pas de frontière
Le 26 avril dernier, le Parti turc du Renouveau Socialiste
(marxiste -léniniste) a accroché sous un pont d'Istanbul
une banderole avec l'inscription "Nous devenons des
Soghomon Tehlirian (celui qui a éxécuté Talaat, ndlr) pour ceux qui deviennent Talaat ".
Les membres de l'Union des Jeunes de Turquie (*) ( a
notre avis une formule pudique des Jeunes Turcs actuels,
note du rédacteur) de l'Université Marmara,à Istanbul, dont le slogan
est "Un passé exemplaire , un avenir vigoureux", ont
riposté avec une banderole portant le portrait de Talaat
avec l'inscription : "Un Talaat s'en va , mille Talaat
renaissent".
Dans un communiqué les membres etudiants de l'Union
avaient averti que "des scélérats tel Tehlirian qui a
frappé Talaat dans le dos sachent qu'un Talaat s'en va……"
L'historien Taner Akcam avait remarqué un parallèle entre les éxécutions de Talaat et de Hrant Dink (journal Agos, ndlr). Le jeune
turc de dix-sept ans avait tiré dans le dos de Hrant Dink comme Soghomon Teghlirian l'avait fait sur Talaat.
(*)Association dont le slogan est " O ma Patrie, essuie
tes larmes, nous sommes arrivés" est une filiale du
parti Vatan (Patrie) nationaliste et populiste d'extrême
droite.
Zaven Gudsuz zaven471@hotmail.com (ancien élève des collèges mekhitaristes d'Istanbul & de Sèvres)
diplômé d'économie de l'Université de Nantes en France
Menaces voilées & « fake » de l’Histoire, du président turc face à une proposition de loi & à la déclaration du président Biden
Réactions d'Ankara à la proposition de loi de Garo Paylan
à l'Asemblee Nationale turque.
R.T.Erdogan :
"Je crois que le Parlement tiendra responsable Garo
Paylan de son abjection qui viole à la fois la loi et la
morale.
Il ne faut pas oublier que la communauté arménienne
d'Istanbul souffrira de cette hypocrisie qui a pour but
d'inciter à l'inimitié entre les peuples turc et arménien.
Nous savons que nos concitoyens arméniens et les
invités (citoyens d'Arménie venus travailler en Turquie)
vivant dans notre pays sont émus par cette politique
d'exploitation d'un parti (Parti democratique des peuples
-HDP- du mouvement politque kurde dont Garo Paylan
est le député de Diyarbékir,/Dikranaguerd en armenien ndlr) qui nous amène à nous demander qui a encouragé
cette canaille.
Comme on le sait , de grandes pertes ont été subies lors
des révoltes arméniennes dans les régions ou vivaient
nos frères (!) kurdes. Nous laissons à notre nation le soin
d'apprécier les violences des ancêtres de ce parti, HDP,
sur les Arméniens qui ont ete massacrés.( une manoeuvre rusée pour se deculpabiser, note du rédacteur)"
Réagissant à l'utilisation de l'expression 'génocide ' par
le président américain Biden, R.T.Erdogan a declaré:
"Les souvenirs des massacres et cruautés commis par
les gangs arméniens envers notre peuple sont encore
vivants. Il est un fait que les Arméniens qui ont perdu la
vie ont ete martyrisés par ces gangs,"
Cette fois le méchant n'est pas le peuple arménien mais les "gangs' .
Le président-fondateur du parti Zafer (Victoire),extrême
droite et xénophobe , (un seul deputé a l'Assemblee
Nationale) ,veut déposer , afin de réagir à celle de Garo
Paylan, une proposition de loi demandant de dénommer
le poste-frontiere terrestre arméno-turc ,fermé depuis
1993 à l'initiative d'Ankara "Talat Pacha".(génocideur , ndlr)
Zaven Gudsuz zaven471@hotmail.com (ancien élève des collèges mekhitaristes d'Istanbul & de Sèvres)
diplômé d'économie de l'Université de Nantes en France
photo : D.R.
Déportation = expédition , génocide = réinstallation : le vocabulaire des dirigeants turcs
Le Directeur des Communications de la Présidence de la
République turque, Fahrettin Altun a pris la parole à
l'ouverture , à Ankara,de la "Conférence sur les événements de 1915 du point de vue de droit interna-
tional et de l'histoire".
Il a rappelé que" le XXe siècle a connu des changements
majeurs en politique, en économie et en technologie.
Ces transformations ont modifié la gouvernance mon-
diale et les frontières, sources de déchirements humains."
Pour F.Altun, les décisions prises par les parlements de
nombreux pays contre la Turquie au sujet du Génocide
arménien sont nulles et non avenues.
Il nous rappelle ,avec subtilité, que la Première Guerre
mondiale etait une des plus grandes tragédies du siècle
dernier qui a été témoin de nombreux " événements
douloureux".
La loi d'expédition et d'établissement (formulation
pudique, politiquement correcte, de déportation, ndlr) a
été promulguée par le gouvernement ottoman afin de
"protéger" la population arménienne des remous militaires
que les terroristes arméniens pouvaient déclencher. Une
déportation, expédition pour M.Altun, dont le gouverne-
ment (turc) avait pris toutes les mesures afin d'assurer la "secu-
rité des Armeniens et de leurs biens".
M.Altun récuse le terme de déportation car "l'expédition"
était dirigée vers le sud de l'Empire, à l'intérieur des
frontières."
Donc , il ne peut pas s'agir de déportation et un génocide
ne pouvait pas avoir lieu (cqfd, ndlr).
"Une perception fabriquée de toutes pièces de l'Histoire
par les parlements ayant reconnu le Génocide arménien
est une trahison a la fois contre l'Histoire et l'humanité."
L'Histoire (turque) à l'usage des établissements scolaires
évoquera que la Turquie,en 2022, a sauvé des centaines
de milliers de migrants alors que "ceux qui se disent
civilisés les ont abandonnés a la mort". Et pour securiser
ses frontières le pays (la Turquie, ndlr) a entrepris une opération militaire
afin d'instaurer la paix . (*)
Une opération qui coûte des vies humaines, dans le but
de se "libérer" des Kurdes comme celle de 1915 qui s'est
"liberée" des Armeniens.
(*) R.T.Erdogan , 21 avril 2022
Zaven Gudsuz (ancien élève des collèges mekhitaristes d'Istanbul & de Sèvres)
diplômé d'économie de l'Université de Nantes en France
photo : D.R.
Un génocide est-il négociable ?
Dans le cadre de la normalisation des relations arméno-
turques, l'Arménie propose , comme une premiere
étape, d'ouvrir la frontière terrestre avec la Turquie aux
titulaires de passeport diplomatique.
La réponse d'Ankara n'est pas pour demain car il utilise
certaines tactiques dans le processus des négociations
dans le but de faire pression sur Erevan et il ne prendra
aucune mesure concernant cette proposition tant qu'il
n'aura recu une concession de la part de l'Arménie.
La Turquie exigera des concessions liées aux questions
d'Artsakh et de Génocide . Elle qui devient un acteur
incontournable dans la région avec sa politique agressive
d'autant plus qu'actuellement elle est en position de
force après la guerre de 44 jours d'Artsakh.
Ankara n'entamera pas de negociations d'égal à égal avec
Erevan et exercera toute la pression afin d'obtenir l'issue
qu'elle souhaite.
Et cette pression augmente avec les réclamations de
l'Azerbaidjan concernant le statut de l'Artsakh.
Il ne faut pas renoncer aux pourparlers de normalisation
mais une issue favorable à l'Arménie reste aléatoire.
Lors d'un repas de rupture de jeûne de ramadan, devant
le Patriarche armenien d'Istanbul, le president Erdogan
a declaré que le dernier conflit de 44 jours etait une
opportunité de paix et la Turquie (insinuant sa position
de force, ndlr) a saisi l'occasion pour engager des pourparlers de normalisation avec l'Arménie.
Zaven Gudsuz zaven471@hotmail.com (ancien élève des collèges mekhitaristes d'Istanbul & de Sèvres)
diplômé d'économie de l'Université de Nantes en France
photo : D.R.
Les successeurs d’Attila
Le 3 avril dernier, le Fidesz, le parti de Viktor Orban a
emporté les élections législatives en Hongrie.
L'aspect inquiétant de Viktor Orban n'est pas seulement
son europhobie et son opposition aux critères démocra-
tiques de l'Union Européenne mais son ralliement au
Conseil de l'Organisation des Etats turcs (*), fondé par R.T.
Erdogan, permettant l'accès en Europe de l'idéologie
"Synthèse turco-islamiste".
Les liens de sang et de langue turco-magyar sont
discutés dans les cercles universitaires. De plus, Attila,
l'empereur hun, qui a terrorisé l'Europe au Ve siècle, est
admis comme un anctre d'honneur par certains Turcs
et Hongrois. A tel point qu'en 1974, lors de l'invasion
turque à Chypre, l'armée a surnommé l'operation
Attila.
L'adoption d'Atitila comme un ancêtre héroique par les
Turcs et Hongrois est officialisée le 18 aout 2015 lors
de "La journee des ancêtres" organisée par la Fonda-
tion hongroise Touran (**) et l'Etat turc.
Attila, symbole de la fraternité et de la fraternité turco-
hongroise est qualifié de "fléau de Dieu" par les
Européens en raison de ses assauts sanglants , il y a dix-
sept siècles.
Les Arméniens se souviennent du lieutenant azéri Ramil
Safarov qui a assassiné le militaire arménien Kourken
Margarian, à coups de hache à Budapest , en 2004.
En 2012, la justice hongroise avait condamné Safarov à la
réclusion à perpetuité.
En 2016, en contrepartie de quelques millions de dollars
la Hongrie accepte d'extrader Safarov vers l'Azerbaidjan
pour qu'il y purge le reste de sa peine.
Mais des son arrivée a Bakou,Safarov est acceuilli comme
un héros, il reçoit la grace d'Aliev et il est promu major.
(*)Organisation réunissant la Turquie,l'Azerbaidjan, le
Kazakhistan, le Kirghisistan, l'Ouzbekistan et le Turkmen-
istan.
(**) Le touranisme hongrois est un phenomène qui
s'articule autour d'une identification de l'histoire
hongroise avec les peuples d'Asie Centrale et de l'Oural.
Zaven Gudsuz zaven47@hotmail.com
Zaven Gudsuz est diplômé d'économie de l'Université de Nantes en France
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Attila, né aux alentours de 395 dans les plaines du Danube et mort en dans la région de la Tisza dans l'Est de la Hongrie actuelle, appelé Attila le Hun, est le souverain des Huns de 434 jusqu'à sa mort en mars 453. Il est aussi le chef d'un empire tribal composé de Huns, Ostrogoths, et Alains entre autres, sur le territoire de l'Europe centrale et orientale.
Il franchit ensuite les Alpes, entre en Italie, dévaste une partie de la plaine du Pô, dont la ville d'Aquileia, mais doit rebrousser chemin, à la suite du déclenchement d'une épidémie qui ravage ses troupes. Il projette cependant de nouvelles campagnes contre les Romains quand il meurt en mars 453. Après sa mort, son proche conseiller Ardaric des Gépides mène une révolte germanique contre la domination des Huns, et l'Empire hunnique s'effondre rapidement.
La culture hunnique et la personnalité d'Attila ont fasciné ses contemporains. L'historiographie chrétienne a une vision négative du personnage, mais d'autres traditions, scandinaves et germaniques, l'ont érigé en figure positive. Ces mythes divergents se retrouvent dans les nombreuses représentations artistiques d'Attila, de l'Antiquité à nos jours. Les Hongrois le célèbrent comme un héros fondateur.
source : wikipedia
L’or russe
“Les transactions impliquant de l’or en lien avec la banque centrale sont soumises à sanctions. Pour éviter tout risque, et bien que cela ne soit pas interdit, certains fondeurs (d'or) refusent désormais de refabriquer (fondre puis remouler) des lingots à partir d’or russe, même si les lingots d’origine ont été fabriqués avant l’entrée en vigueur des sanctions”, relève un spécialiste des métaux précieux.
Et du côté des sociétés minières, le géant canadien Kinross Gold, un mois après avoir suspendu ses activités en Russie, vient de liquider ses actifs dans le pays.
Les producteurs d’or russe, dont la production annuelle (environ 20 milliards de dollars) pointe au deuxième rang mondial, “ne peuvent plus trouver de débouchés internationaux en Occident en raison des sanctions et des mesures prises par les acteurs de marchés”, : le marché intérieur n’est “pas assez gros pour absorber cette production”.
Pour y remédier, quelques jours après le début de l’invasion de l’Ukraine, la banque centrale russe a annoncé reprendre ses achats d’or sur le marché domestique.
Et le 9 mars, elle a supprimé la TVA sur l’achat d’or pour encourager les particuliers à en acheter. “Cela a eu l’effet escompté puisque le 15 mars, la banque centrale a annoncé arrêter ses achats en raison d’une demande intérieure suffisante”.