Le conflit restera confiné entre Israël et l’Iran pendant quelques semaines au maximum, avec des répercussions absorbées par la note « A »/négative attribuée à Israël.
Le prix du Brent est passé de 65 dollars le baril à 75 dollars .La prime de risque géopolitique reste contenue entre 5 et 10 dollars le baril.
Même si toutes les exportations iraniennes étaient perdues, elles seraient remplacées par la capacité de réserve des producteurs de l’OPEP+, qui s’élève à 5,7 millions de barils par jour. L’Iran produisait 3,3 millions de barils par jour en 2024.
Certaines puissances souveraines du CCG, notamment le Koweït, le Qatar, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, disposent d’importantes réserves de crédit qui pourraient amortir toute augmentation des effets liés aux risques sécuritaires.
Les forces houthistes au Yémen pourraient intensifier leurs attaques en soutien à l’Iran, & aggraveait les perturbations du trafic maritime régional dans le canal de Suez et réduire les recettes de l’Égypte provenant du canal.
Le secteur touristique jordanien devrait connaître une nouvelle baisse du tourisme européen, ( répercussions négatives sur la croissance et les recettes fiscales), risques maîtrisés dans le scénario de base.
Dans des scénarios pessimistes, (extension du conflit régional ou perturbations du trafic maritime dans le détroit d’Ormuz), les prix du pétrole pourraient rester élevés pendant une période , avec des répercussions négatives sur le profil de crédit des États souverains du Moyen-Orient.
Sources : Fitch , JP D
photo : D.R.