Défendre les droits des Artsakhiotes : la voie juridique comme levier d’action
Le Cercle d’Amitié France Artsakh organisait une réunion de travail en présence de parlementaires, consacrée aux droits des Arméniens d’Artsakh dans le cadre des recours devant la European Court of Human Rights / Cour européenne des droits de l'homme (CEDH).
️ L’invité du jour était Armen Harutyunyan, docteur en droit, Défenseur des droits de l’homme de la République d’Arménie de 2006 à 2011, représentant régional du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme pour l’Asie centrale de 2011 à 2014, chef de la Mission de surveillance des droits de l’homme de l’ONU en Ukraine de 2014 à 2015 et juge à la Cour européenne des droits de l’homme de 2015 à 2025.
Selon lui, contrairement à la présentation qu’en fait l’Azerbaïdjan, le conflit du Haut-Karabagh n’a jamais été un différend territorial. Pour Bakou, la prise de possession de ce territoire constituait un objectif stratégique pour consolider un axe régional avec son alliée la Turquie à visée hégémonique. Pour la population arménienne autochtone du Haut-Karabagh, ce conflit a toujours été une question de droits humains. La revendication du peuple d’Artsakh est celle de vivre en sécurité sur sa terre ancestrale, dans le respect de sa culture et de son identité.
L’Europe, a-t-il rappelé, doit agir pour éviter que l’inaction ne fragilise encore davantage les équilibres régionaux. Il a notamment souligné l’importance de maintenir vivante la question du droit au retour des Artsakhiotes, fondée sur les conventions internationales.
sources : cercle d'amitié France-Artsakh , Maral Assadourian
photo : Armineh JOHANNES copyright à demander à arminehjo@hotmail.com
