Wagner est une organisation paramilitaire russe dont l'idéologie est le
nationalisme et néonazisme russe.
Ses modes opératoires sont entre autres le mercenariat et les inter-
ventions clandestines et ses zones d'opérations sont la Russie, l'Ukraine,
la Syrie, le Soudan et le Mali.
SADAT (Sadat.com.tr) en Turquie est l'homologue turc, copié et collé
de Wagner.
SADAT Defence Inc, fondée en 2012 par 65 officiers en retraite ayant
le respect et les subtilités religieuses des pays musulmans.
L'organisation fait la promotion de ses services dénonçant les pré-
tendues persécutions du monde des musulmans à travers le monde. Elle
s'engage essentiellement en faveur des intérêts collectifs du monde
islamique.
SADAT occupe une place importante au sein des structures gouverne-
mentales turques. Elle travaille en partenariat avec les ministères turc
des Affaires étrangères , de la Défense et la MIT ( Direction des
Renseignements).
Elle bénéficie de financements gouvernementaux grâce à ses rela-
tions dans l'administration. L'information concernant les montants
alloués par l'Etat ne sont jamais divulgués.
SADAT utilise une gamme diversifiée d'armes selon les zones de
conflit et le client desservi.
Par l'intérêt croissant de la Turquie pour l'Afrique et le continent le
rôle de SADAT est capital. Il existe 44 ambassades de Turquie en
Afrique contre 42 de France.
L'entreprise a envoyé armes et mercenaires afin de réaliser la
chute d'Assad en Syrie.
Le recrutement de mercenaires étrangers est surtout déployé en
Palestine et au Cachemire.
On a constaté la participation des mercenaires de SADAT dans
les rangs azéris pendant la guerre d'Artsakh en 2020.
SADAT mène des guerres par procuration, recrute, forme et déploie
des mercenaires dans les zones de conflit.
En Turquie l'opposition accuse SADAT d'être une milice au service
d'Erdoğan mais son dirigeant actuel se défend précisant que l'organi-
sation n'est pas un Wagner turc
Zaven Gudsuz zaven471@hotmail.com (ancien élève des Collèges Mekhitaristes d'Istanbul et de Sèvres)
diplômé d'économie de l'Université de Nantes en France
photo : D.R.