Pendant que les démocraties se répètent, les « hommes forts »
imposent leur volonté.
Pour une partie importante de l'opinion, en Occident comme au Sud, notamment dans ses segments les plus jeunes , ce
sont les maitres du jeu. Donc ils attirent. Trump est fasciné par eux, l'Europe est inexistante,les autres démocraties (Canada, Australie,Japon,Corée du Sud) sont impuissantes .
L’affaire est entendue: l'avenir appartient à Poutine,
Xi, Erdogan et autres Netanyahu, Aliyev ou Kagamé. Car ils osent. Par ricochet, on leur prête des succès intérieurs ou extérieurs pourtant très discutables. Mais le monde entier voit que certains protestent inlassablement dans l’impuissance tandis que d’autres agissent et avancent dans l’impunité.
L’immobilisme stérile des démocraties
aussi bien interne qu’externe, donne une prime inespérée aux méthodes autoritaires. Il est temps de changer de logiciel.
Frédéric Charillon