Qu’on aime ou pas Donald Trump, ses excès, ses délires, ses fantaisies et ses arrangements avec la réalité, il a au moins un mérite : il appuie là où ça fait mal !
Il méprise les Européens, englués dans leur confort normatif et leur incapacité à assumer la fin du multilatéralisme.
Nous perdons du temps à ne pas l’entendre et à ne pas nous adapter en n'anticipant pas la montée des BRICS qui rêvent de leur propre système international.
En 2018, le discours du président américain avait suscité des rires des délégués étrangers réunis pour l’Assemblée générale de l’ONU à New York.
Cette fois, c’est dans un silence complet que le milliardaire de 79 ans s’est félicité d’avoir lancé un « âge d’or » de l’Amérique, a énuméré ses succès économiques et assuré avoir mis fin à « sept guerres », en faisant une liste de conflits pour certains déjà anciens. La plupart des dirigeants occidentaux n’ont plus le cœur à rire depuis le retour au pouvoir du républicain, qui a lancé une vaste offensive protectionniste, remis en cause les alliances traditionnelles des États-Unis et taillé dans l’aide internationale.
« Quel est le but des Nations unies ? » a demandé Donald Trump, en reprochant à l’ONU de ne pas l’avoir aidé dans ses entreprises de médiation ou de paix, dans une allocution au ton parfois moqueur. « Les deux choses que j’ai eues des Nations unies, c’est un escalier mécanique défaillant et un téléprompteur défaillant », a ironisé le président des États-Unis, en référence à des problèmes techniques autour de son intervention au siège de l’ONU.
Il a aussi reproché à l’institution de « financer une attaque contre les pays occidentaux et leurs frontières », en faisant référence à l’aide financière que l’ONU a fournie aux migrants . Le président américain, qui a lancé une vaste opération d’expulsion d’immigrés en situation irrégulière, a promis aux pays européens qui ne feraient pas de même qu’ils iraient « en enfer ». « Il est temps de mettre fin à l’expérimentation ratée des frontières ouvertes. (…). Vos pays vont en enfer ! » a-t-il déclaré. "
"Je regarde Londres, où vous avez un air terrible et la vie a tellement changé. Maintenant ils veulent instaurer la charia. Êtes-vous un autre pays ? Vous ne pouvez pas faire ça. Des étrangers en situation irrégulière affluent en Europe. Personne ne fait jamais rien et personne fait quoi que ce soit pour y remédier, pour les faire partir", dénonce-t-il.
Il a aussi attaqué l’Europe pour ses politiques de transition énergétique, en qualifiant le changement climatique de la « plus grande arnaque » jamais menée dans le monde, et le concept d’empreinte carbone de « supercherie inventée par des gens aux intentions malveillantes ». « Ils disaient que le réchauffement climatique allait tuer le monde… Mais ensuite il a commencé à faire plus froid », a relevé le président américain. « Toute cette idée mondialiste qui demande à des pays industrialisés de se nuire à eux-mêmes et de bouleverser leurs sociétés doit être rejetée », a-t-il poursuivi. « Si vous n’abandonnez pas cette arnaque verte, votre pays est condamné à l’échec. Et je suis vraiment bon en prévisions », a-t-il déclaré…
Le président américain a aussi promis de « réduire à néant » les trafiquants de drogue vénézuéliens, alors que l’armée américaine a assuré avoir déjà détruit au moins trois navires transportant de la drogue. « A tout malfrat terroriste qui trafique de la drogue empoisonnée vers les Etats-Unis d’Amérique, soyez averti, nous allons vous réduire à néant »….
sources : media
photo : portrait officiel