Un Prince encombrant …pour la couronne d’Angleterre

0
(0)

Le prince de 65 ans vit dans la Royal Lodge,

une propriété dont le roi voudrait le déloger.

De dérapage en dérapage, il frôle le précipice depuis des décennies. Au risque d'entraîner toute la famille

royale avec lui. La Firme a beau tenter d'escamoter le scandaleux rejeton en lui interdisant la moindre apparition officielle depuis le couronnement de Charles, en mai 2023, rien n'y fait. Ultime rebondissement, la

parution d'« Entitled : The Rise and Fall of the House of York »( « Prétention: l'ascension et la chute de la maison d'York »). Révélations sur la sexualité du duc, ses et sa cupidité. L'auteur

s'appuie sur quatre ans d'enquête et quelque trois cents témoignages pour livrer un "conte de faits" ….

Une proie de choix que ce

prince de sang, accro au sexe comme à l'argent. Pour un proche,

la rencontre avec Epstein, à la tête d'un trafic de mineures, était

celle « d'une souris avec un serpent à sonnette ». Manipulé,

acheté, espionné.. Andrew pourrait avoir mis son pays en danger. 

la biographie à charge

« Entitled: The Rise and

Fall of the House of York»

(« P r é t e n t i o n : l ' a s c e n s i o n

et la c h u t e de la m a i s o n

d'York») ont transformé la trajectoire erratique du duc et de la duchesse d'York en une épée de Damoclès pour la Couronne britannique. Signé par l'historien Andrew Lownie, l'ouvrage est un réquisitoire , étayé par de nombreux témoignages, qui met au

jour le fonctionnement et la soif d'argent du frère de Charles III. Et qui brosse le portrait d'un prince manipulé par ses «amis». Parmi eux le businessman Jeffrey Epstein et sa complice Ghislaine Maxwell, la fille du magnat de la presse Robert Maxwell, qui, avaient mis en place un trafic de mineures. Le lien entre Andrew et le financier américain c'est cet ouvrage, qui revient en détail sur la chronologie de cette relation toxique, née … grâce à Fergie! Amie de Maxwell, c'est elle qui lui aurait présenté celui qui n'était déjà plus son mari. Très vite, le prince rencontre Epstein. Vingt ans de parties fines et de voyages entre l'Angleterre, New York, Palm Beach en Floride, et Little Saint James, l'île du prédateur sexuel milliardaire dans les Caraïbes.

Parmi celles que Jeffrey Epstein aurait «offertes» au prince, figure Virginia Giuffre, une Américaine âgée alors de 17 ans, recrutée par Ghislaine Maxwell au spa du club de Trump à Mar-a-Lago.

Comme sur catalogue, Andrew aurait choisi Virginia à partir de photos envoyées par mail. Après une première soirée à Londres en mars 2001, Virginia a assuré avoir eu deux autres relations sexuelles forcées avec le duc d'York le mois suivant, dans l'appartement d'Epstein à New York et dans les Caraïbes. Accusations que le prince a toujours niées. Pourtant, la biographie détaillée d'Andrew Lownie, qui croise dates, registres de vols et témoignages, met à mal sa défense. «Quand les filles quittaient la chambre d'Andrew, je leur donnais une enveloppe que M. Epstein avait laissée contenant entre 1000 et 25 000 dollars, selon la situation et la fille», rapporte à l'auteur une des femmes de ménage. Sarah Ferguson apparaît comme passagère du «Lolita Express», le jet privé qu Epstein utilisait pour ses déplacements avec ses amis VIP et les jeunes femmes transformées en esclaves sexuelles. À défaut

de prendre part aux bacchanales, elle aurait en revanche, selon les informations récoltées par Lownie, activement participé aux

contreparties attendues par le duo infernal: un accès au carnet d'adresses et aux privilèges princiers. Et surtout l'apport d'investisseurs pour ses affaires. «Un idiot utile»,c'est ainsi que, selon Andrew Lownie, le gestionnaire de fortune considérait celui qu'il décrivait dans une interview de 2007

comme son « ami le plus proche au monde, accro au sexe » comme lui.

Andrew aurait eu «une première expé-rience précoce à 8 ans», confie l'un de ses proches, qui assure tenir la confidence du prince en personne. «Cela pourrait être la racine de ses problèmes. Je pense qu'il a été victime d'abus sexuels très jeune »,

explique-t-il sans que cette dernière thèse soit, dans le livre, accréditée par un autre témoin. Il affirme aussi que le prince a perdu sa virginité à 11 ans. Le père d'un ami aurait engagé deux prostituées pour dépuceler les deux copains, dans un hôtel du West End. L'une des raisons, aurait aussi avoué le prince, de son «obsession de la

pénétration».

Pour attirer ses proies ou s'assurer des

conquêtes en l'absence d'Epstein, Andrew comptait sur l'attraction de sa filiation royale… ou le dévouement d'assistants transformés en rabatteurs. Au final, aussi bien pendant son mariage « libre» avec Fergie qu'après l'officialisation de leur divorce, en 1996, «Randy Andy» (« Andy le chaud lapin») aurait couché, selon le décompte de Lownie, avec plus de mille femmes. Playmates, stars du porno, actrices, mannequins, athlètes, politiciennes

, serveuses… Le fils d'Elizabeth 

raflait tout. Prédateur… et parfois gigolo.

Certaines femmes d'affaires britanniques fortunées auraient ainsi monnayé ses services. «Pour elles, c'était une question de prestige. Comme conduire une Rolls-Royce

ou vivre dans un château», assure une

ancienne employée du prince.

Pour l'éloigner de cette vie débridée, et

l'occuper plus sérieusement, le Palais lui

confie en 2001 le rôle de représentant spécial du Royaume-Uni pour le commerce international et l'investissement. Mais ce

qui devait redorer le blason du duc d'York l'a terni un peu plus. Durant les dix années que durera son mandat, le prince Andrew que sa mère appelait autrefois « Baby Grumpling» («Bébé grognon»), a gagné le surnom de «Son Altesse le bouffon». Aussi imprévisible qu'ingérable. «Un membre du

personnel a été muté parce qu'il n'aimait

pas le grain de beauté sur son visage. Un autre parce qu'il portait une cravate en Nylon…» détaille Andrew Lownie. Non seulement le duc d'York n'écoute pas ses conseillers, e fichant royalement de saccager les relations internationales, mais il exige de loger dans des hôtels 5 étoiles et de ne se déplacer qu'en jet privé. Ses innom-

brables voyages lui ont valu un autre surnom, «Air Miles Andy», et ont coûté une fortune aux contribuables britanniques. 

Sous la protection de sa mère,

la reine Elizabeth, en 2019.

C'est la dernière année où il a

le droit d'afficher ses médailles

et d'apparaître au balcon

de Buckingham.

Plus grave encore pour l'historien, pendant cette mission officielle, le prince aurait servi ses intérêts personnels pour s'enrichir grâce à des accords souterrains passés avec, là encore, de sombres personnages : e trafiquant d'armes libyen Tarek Kaituni, le président autoritaire Ilham Aliyev d’Azerbaïdjan,  Noursoultan Nazarbaïev, autre autocrate, au Kazakhstan… 

 

sources : ANDREW PRINCE SANS LIMITES, fricotait avec Epstein et Aliyev | Paris Match , B.F.

photo : pixabay

Vous avez trouvé ce post utile ?

Cliquez sur une étoile pour l'évaluer !

Note moyenne 0 / 5. Nombre de votes : 0

Soyez le premier à évaluer cet article.

Vous avez trouvé cet article utile ?

Suivez-nous sur les réseaux sociaux !

Suivez-nous !