Un tableau terrifiant s'offre à nos yeux lorsque nous découvrons les détails des projets
envisagés des coups d'Etat en Arménie.
La question n'est pas de savoir qui détient le pouvoir ou dans quelle mesure le public
approuve ou désapprouve ses dirigeants. La question est plutôt qu'un groupe d'opportunistes,
civils ou membres du clergé ait decidé de s'emparer du pouvoir sans présenter un plan précis.
Les trente dernieres anées, l'Arménie a connu de nombreux événements sanglants allant de
la répression des régimes de Kotcharyan et de Sarkissyan à l'assassinat d'un Premier
ministre et d'un Président du Parlement.
L'objectif des membres des actes terroristes n'est et n'était pas seulement un changement de
régime, mais la destruction de l'Etat, suivie du retour des politiciens corrompus et l'adhésion de
du pays à la Fédération de Russie devenant une province ou un "goubernia".
L'objectif des agitateurs est de renverser un gouvernement élu democratiquement au suffrage
universel.
L'Eglise qui est censée prêcher l'amour du prochain et les Evangiles , préfère collaborer
avec des politiciens mafieux qui ont devasté le pays.
Il y a un siècle, la FRA (Tachnagtsoutioun, / Parti Tachnag , ndlr) avait mis sur pied l"Operation Nemesis" (châtiment
divin, de la déesse grecque de la Vengeance, ndlr) visant à punir , par assassinats, les auteurs et participants du Genocide dans différents
pays où ils vivaient.
Actuellement, la FRA qui se targue de Nemesis, agit sur le sol arménien et contre des
Arméniens dont la vision politique ne correspond pas à la sienne.
La FRA mène une politique en dehors du Parlement perturbant l'ordre public et confondant les
intérêts de l'Etat avec les siens.
Zaven Gudsuz zaven471@hotmail.com (ancien élève des collèges mekhitaristes d'Istanbul & de Sèvres)
diplômé d'économie de l'Université de Nanres en France.
photo : pixabay