Beaucoup d’Arméniens de ma génération, avec non pas mon éducation, mais mon vécu, ne se résigneront pas à cette situation. Alors que nous ne sommes pas encore, pas tout à fait, des croulants…
On ne peut pas tuer, assassiner nous-mêmes une deuxième fois, nos sacrifiée en cause. Piétiner, profaner leurs cadavres, si tant est qu’ils auront été retrouvés.
Passéisme ?
Mais il ne s’agit pas seulement des victimes du génocide que nous n’avons pas connues personnellement.
J’invoque ici une multitude de personnes proches qui, durant les derniers 50 ans, se sont sacrifiés.
Pas seulement des amis, de la parenté ou des compagnons de route, mais aussi d’autres personnes proches, de tout âge; incluant des enfants de 18-25 ans, en ce qui concerne le soussigné. Non, nous ne sommes pas dans l’Abstrait
Haytoug Chamlian / armenews.com