Comme chaque année, les élus du canton se réunissent pour commémorer la bataille de Froeschwiller-Woerth (Bas-Rhin) sous l’égide du Souvenir français. Mais cette année la mémoire de cette bataille vieille de 155 ans est entachée par un discours anti-extrême-droite.
Lors de cette commémoration, le président du Souvenir français de Woerth, Benoît Sigrist a tenu un discours contre les « idéologies brunes et nauséabondes […] d’extrême droite » en « recherche incessante de boucs émissaires ».
Une tirade qui ne passe pas auprès du député du Rassemblement national (RN) de la 8e circonscription du département, Théo Bernhardt.
Ce dernier aurait confronté son confrère à la fin de son discours qu’il juge être « une insulte pour les 13 millions d’électeurs » de son parti avant de porter plainte le lendemain pour « diffamation publique ».
Benoît Sigrist, depuis dix-sept années à la tête du comité, apprend être « mis en veille » par le délégué régional adjoint de l’association. « La direction régionale ne veut plus que je puisse m’exprimer au nom du Souvenir français. […] A aucun moment je n’ai nommé ou mis en cause directement le RN, seulement les idéologies de l’extrême droite », confie l’homme de 56 ans.
source : Rue89 Strasbourg,
