Rouben Roubinyan, vice-president de l'Assemblée Nationale d'Arménie et représentant special du processus
de normalisation entre la Turquie et l'Arménie, a déclaré sur les réseaux sociaux que tout accord signé par le
gouvernement arménien comportera deux éléments clés :
Premièrement les lignes de transport seront basées sur les principes de souveraineté, d'intégrité et de juridiction ;.
et dans ce cadre , toutes les routes et infrastructures traversant l'Arménie fonctionneront sous la pleine
souveraineté de la législation du pays.
Deuxièmement, le processus sera basé sur le principe de réciprocité. Les accès ouverts à l'Azerbaïdjan seront
également ouverts à l'Arménie, ce qui sera mutuellement bénéfique aux deux pays.
Roubinyan a aussi déclaré que " les rhétoriques négatives ou positives eu égard à la déclaration conjointe,
en Arménie et dans la diaspora, seront prématurées quelques heures après la signature. Les préoccupations
seront prises en considération lorsque les informations officielles supplémentaires seront diffusées."
En Arménie l'opposition parlementaire et les groupuscules n'ont pas tardé à émettre des jugements négatifs
sur l'accord sans même analyser le contenu.
Même s'il est pénible, force est d'admettre que l'éventuel traité à signer ne pourra être pleinement favorable
à l'Arménie, car elle est la vaincue et l'Azerbaïdjan (avec la Turquie) est le vainqueur qui imposera ses exigences
qui primeront sur le droit et la justice.
Et le droit du plus fort l'emportera sur le droit international (s'il existe vraiment).
Réduire les clauses négatives pendant les pourparlers sera la tâche primordiale du gouvernement arménien et
non de l'opposition et des groupuscules dont l'intention a été et sera de saper les fondements de l'Etat.
Zaven Gudsuz zaven471@hotmail.com (ancien élève des Collèges mekhitaristes d'Istanbul & de Sèvres)
diplômé d'économie de l'Université de Nantes en France
photo : portrait officiel