Si le processus ne déraille pas, il pourrait aboutir au règlement définitif d'un conflit vieux de 37 ans. Vendredi, le Premier ministre arménien Nikol Pachinian et le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev ont signé de Donald Trump, manifestement satisfait de son rôle d e faiseur d e paix , et auquel les deux dirigeants ont d'ailleurs exprimé leur « profonde gratitude ».
Cette volonté de paix, le président américain en avait déjà témoigné lors de l'accord entre la République démocratique du Congo et le Rwanda le 27 juin, comme lorsqu'il a favorisé ces dernières semaines l'arrêt des combats entre l'Inde et le Pakistan, entre Israël, le Liban et l'Iran, entre la Thaïlande et le Cambodge, ainsi qu'avec les Houthis du Yémen. Joli bilan,même si deux grands dossiers restent sur la table du président américain: l'Ukraine et Gaza.
Pour l'Arménie et l'Azerbaïdjan, le
texte signé (paraphé , ndlr) vendredi est une « lettre d'intention ». Il ne s’agit pas encore de l'accord de paix qui mettrait fin au conflit entre les deux pays ennemis du Caucase. Dans leur déclaration, les trois dirigeants
évoquent un « Accord sur l'établissement de la paix et des relations inter-étatiques » et «reconnaissent la nécessité de poursuivre les démarches en vue de la signature et de la ratification ultérieure de cet Accord ».
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sources : l'Opinion internationale , B.F.,
L'Américain en faiseur de paix entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan | l’Opinion du 11/08/25
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photo : D.R.
