En Arménie, ces réfugiés qui
refusent d ' oublier
le Haut – Kabarakh
Estelle Levresse Khnatsakh (Arménie)
Près de deux ans après la conquête par Bakou de l'enclave séparatiste, le premier ministre Nikol Pachinian les invite à «tourner la page».
Marut Varanyan se rend
dans le sud de l'Arménie,
de temps en temps dans
les villages frontaliers de
l'Azerbaïdjan
trentaine de kilomètres. En ce mois de
min. letrajetdeduis G orisparlancienne
route soviétique, en pleine rénovation,
offres de paysages à couper le souffle.
parés de fleurs aux couleurs vives.
Depuis leshauteursde Khnatsakh . le
quadragénaire, lunettes fines, crâne rasé, observe tristement son Artsakh perdu (nom arménien du Haut-Karabakh), ou trônent désormais les drapeaux azéris.
« C'est tres douloureux de se dire que ta maison est à moins de deux heures de
route mais que tu ne peux pas
rentrer chez toi», livre l'ancien résident de Stepanakert, capitale du territoire séparatiste que les deux anciennes Républiques soviétiques du Caucase se disputent depuis plus de trois décennies.
Avant 2023, Marut Varanyan tra-
vaillait dans le design et l'édition. Il
se rappelle avec nostalgie de l'odeur
du papier dans les locaux de
vieille imprimerie de Stepanakert. Le
blocus du Haut-Karabakh, imposé par
l'Azerbaïdjan pendentif neuf mois avant….
sources : B.F. , Le Figaro
photo : bébé emmailloté Karabagh / Armineh JOHANNES copyright à demander à arminehjo@hotmail.com