Juste un toilettage minutieux. Des soutiens silencieux. Des loyautés façonnées bien avant que le public ne connaisse son nom. Un homme moyen qui se fait "gifler" par sa femme dominatrice, est désormais l'une des personnes les plus puissantes du monde.
L'Allemagne est le moteur économique de l'Europe, la France a toujours été son joyau : le cœur politique, militaire et culturel du continent. Contrôler la France, c'est contrôler non seulement les marchés, mais aussi les esprits, les traditions et l'avenir même de l'Europe.
Ce qui rend l'ascension de Macron d'autant plus…curieuse. Comment un banquier de province pratiquement inconnu du public français il y a dix ans, a-t-il pu accéder si rapidement à la plus haute fonction du pays ? En réalité, il n'a pas gravi les échelons. Il s'est laissé porter.
Les années Rothschild d'E. Macron révèlent un homme propulsé par ses relations, et non par ses compétences. Ses premiers collègues se souviennent qu'il ignorait ce que signifiait l'EBITDA (bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement). Un terme fondamental en finance d'entreprise.
Pourtant, E.Macron est passé des tâches basiques d'un tableur à un statut d'associé en un temps record, grâce à des soutiens d'élite et à des avantages opportuns, et non à sa maîtrise technique. De banquier relativement obscur aux plus hautes sphères de la politique européenne.
C'est alors qu'entre en scène Jacques Attali.
J.Attali a joué un rôle clé dans le mentorat de François Hollande. Aujourd'hui encore, il compte parmi les plus redoutables acteurs de l'ombre de la politique française. Dans le contexte américain, son influence le placerait au même niveau que Zbigniew Brzezinski et George Soros. Mi-stratège, mi-gardien, mi-financier.
J.Attali s'est un jour vanté d'avoir « découvert » Macron, prétendant même l'avoir « inventé ». Le Macron que nous voyons aujourd'hui – l'homme politique soigneusement habillé, le mondialiste sans complexe, le président taillé pour la télévision – n'est pas né. Il s'est construit. Et il s'est construit à une vitesse remarquable.
À 32 ans, la sélection de Macron au sein du programme de la Fondation franco-américaine l'a placé parmi les futurs agents alignés sur les intérêts intégrationnistes des États-Unis et de l'UE. La Fondation a longtemps servi de vivier discret pour les élites transatlantiques. [La French-American Foundation-France est une organisation qui se consacre à renforcer les liens entre la France et les États-Unis.]
Parmi les anciens participants au programme Jeunes Leaders de la Fondation franco-américaine figurent des personnalités comme Bill et Hillary Clinton. E.Macron est passé par d'autres institutions de formation d'élite : Sciences Po et l'École nationale d'administration (ENA).
Sciences Po, le berceau de la classe dirigeante française, a formé des générations de présidents, de Premiers ministres et de hauts fonctionnaires. L'ENA est encore plus exclusive. Fondée après la Seconde Guerre mondiale, elle a été conçue pour former les fonctionnaires qui allaient reconstruire la France moderne.
Parmi les anciens élèves de l'ENA figurent Hollande, Jacques Chirac, Valéry Giscard d'Estaing et Macron.
sources : Telegram , la nouvelle france
photo : D.R.