La JAF à Baratier
Si je prends la parole aujourd’hui, c’est pour vous parler d’une passion commune peu importe la ville où l’on vit.
Car oui, depuis deux semaines pour cette colonie, des amitiés se sont créées entre la JAF de Marseille et celle de Paris.
Je vous parle bien de la danse, ce milieu qui fait vivre des milliers de personnes à travers des pas.
Ce sport qui permet d’exprimer les émotions lorsque nous sommes au plus bas.
Comprenez aussi le fait que derrière chaque figure qu’on admire, il y a du travail, des échecs et parfois même des soupirs.
Il y a des jours où le corps dit non, mais le cœur lui répond en insistant : « va plus loin, tu es un champion »
Entre douleurs du passé et une culture en or, la danse m’inspire quand je doute encore.
Fière de mes racines, fière de mon origine, fière de mon histoire, car chaque mouvement raconte notre mémoire.
Fiers d’être Arméniens, ça se voit dans nos pas, car on porte haut nos couleurs en avançant droit.
Alors j’aimerais dire un grand merci à la JAF, qui nous ouvre ses portes chaque jour.
À mes professeurs de danse qui sont de véritables guides et qui croient en nous tous les jours.
Ils éveillent en nous avec passion et patience cette flamme, qui nous pousse à dépasser la peur et à vaincre les drames.
Enfin, merci à ceux avec qui j’ai dansé et rigolé pendant toutes ces années.
Notre culture nous a unis et l’amitié s’est installée.
En partageant des heures d’entraînements, des doutes et des rires, on a tissé des liens qu’on gardera en souvenir.
Portés par l’héritage fort de notre arménité, nos pas écrivent l’avenir avec sincérité.
Elen Ghazaryan
Juillet 2025, Baratier
|