« Moscou, les plaines d’Ukraine et les Champs Elysées… » (Gilbert Bécaud)

0
(0)

L'Arménie reste fortement dépendante de la Russie pour le gaz naturel et l'électricité. Même la récente hausse des échanges commerciaux, alimentée par le contournement des sanctions, est perçue comme temporaire.

Sous les apparences, l'influence de la Russie s'affaiblit, et même dans le centre d'Erevan, de nombreux jeunes ne parlent ni ne comprennent le russe. La visite de Pachinian à Moscou pour le Jour de la Victoire, le 9 mai, était un geste calculé pour rassurer le Kremlin : le pivot occidental de l'Arménie ne signifie pas pour autant une coupure totale avec la Russie. Mais le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, s'est rendu à Erevan le mois dernier pour des entretiens avec Pachinian – une visite largement perçue comme une tentative de réaffirmer l'influence déclinante de la Russie. L'Arménie (ses dirigeants) ne considère plus Moscou comme son protecteur par défaut. Lavrov est arrivé comme un messager d'une puissance dont les garanties de sécurité ont échoué à plusieurs reprises. L'Arménie a appris à ses dépens que les promesses de Moscou sont conditionnelles, peu fiables et, en fin de compte, égoïstes. Aujourd'hui, Erevan trace sa propre voie. La Russie est peut-être toujours présente, mais elle ne mène plus la danse.

 

sources : JP D. , Moscow Times

 

Vous avez trouvé ce post utile ?

Cliquez sur une étoile pour l'évaluer !

Note moyenne 0 / 5. Nombre de votes : 0

Soyez le premier à évaluer cet article.

Vous avez trouvé cet article utile ?

Suivez-nous sur les réseaux sociaux !

Suivez-nous !