Les vols charter directs entre Erevan et Istanbul ont repris. Fait sans précédent, M. Pachinian a fait savoir, en mars 2025, que la reconnaissance du génocide des Arméniens de l’Empire ottoman en 1915 n’était plus une priorité de sa politique étrangère, ce qui ne peut que réjouir la partie turque.
En Arménie, l’initiative de Nikol Pachinian lui a attiré les foudres de l’opposition. « Elle l’accuse de trahir l’Arménie après avoir trahi le Haut-Karabakh ». L’ex-ministre des affaires étrangères Vartan Oskanian (1998-2008) a ainsi assimilé sa visite en Turquie à une « capitulation » et une « humiliation ». « Tout accord [avec l’Azerbaïdjan] qui ne garantit pas la libération des otages arméniens [les Arméniens faits prisonniers après la chute du Haut-Karabakh en 2023], qui ignore le droit au retour des Arméniens d’Artsakh [le nom arménien du Haut-Karabakh] et qui autorise le maintien des troupes azerbaïdjanaises sur le sol arménien ne peut être considéré comme légitime »..
Epuisée par des décennies de conflit, la population est moins critique. « Les gens ont peur d’un nouveau conflit. Donc, ils ne sont pas opposés aux efforts de N. Pachinian pour parvenir à la paix, à défaut de les soutenir pleinement »,….
sources : JP D. , Civilnet , Le Monde
photo : D.R.
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