Un haut responsable iranien a annoncé que grâce à son pays
la question du « couloir » de Zanguezour était proche.
Puis l'Iran s'est lancé dans une opération militaire et
cela présage des jours difficiles pour l'Iran, & pour
l'ensemble de la région et plus particulièrement pour l'Arménie.
L'Iran est le seul pays à tenter d'empêcher l'idée du "corridor" réclamé par
le tandem turco-azéri.
Dans un avenir proche réduit à la conjecture, le cas du "couloir" ne présage
rien de bon.
La Russie jouant également un rôle majeur dans la région et dans l'établissement
du "corridor" réclamé par Ankara et Bakou est embourbée dans le conflit
ukrainien ce qui rend la situation plus hasardeuse pour l’Arménie.
L'attitude d'Erevan envers l'Iran n'est pas conditionnée par l'hostilité de celui-ci
vis-à-vis d'Israël mais par une géopolitique de voisinage.
Collaborer avec l'Iran est crucial pour l'Arménie afin d'assurer son environnement
sécuritaire.
Quant à la situation du moment, un communiqué du Ministère des Affaires étrangères
de l'Arménie , daté du 15 juin, indique qu'aucune victime arménienne n'est signalée
par les missiles lancés par l’Iran ou Israël.
Zaven Gudsuz zaven471@hotmail.com (ancine élève des collèges mekhitaristes d'Istanbul & de Sèvres)
diplômé d'économie de l'Université de Nantes en France
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Une approche trop rapide serait de dire :
"l’arsenal nucléaire israélien peut dissuader toute attaque de ce type, sauf à provoquer un suicide collectif."
Mais ce que craignent les Israéliens n'est pas une attaque de l’Iran mais plutôt un attentat sous-traité à un groupe terroriste avec une arme nucléaire rudimentaire.
Une arme nucléaire qui n’aurait pas besoin d’être miniaturisée pour un missile, mais acheminée par exemple dans un container de marchandises pour exploser en Israel….
L’armée israélienne a fait des attaques aériennes (pour l'essentiel) contre l’Iran qui est 80 fois plus vaste qu’Israël et à plus de 1700 km de sa frontière…
Cette guerre est limitée, car il n’y aura pas d’engagement terrestre massif, impossible à cette distance.
Une distance qui rend même les raids aériens complexes et fastidieux.
Les États-Unis fournissent les capacités indispensables de ravitaillement en vol, de coordination et de surveillance de l’espace aérien pour guider et protéger les avions de combat israéliens.
Toutes les munitions ont été livrées par les États-Unis, des semaines avant cette attaque et le renseignement américain est indispensable pour définir les routes et confirmer les objectifs stratégiques que vise Israël,
Les chefs militaires ou scientifiques iraniens qui ont été tués ont immédiatement été remplacés.
Lors des deux premières journées de cette opération, en plusieurs vagues successives, les Israéliens ont mené de l’ordre de 300 frappes ce qui, rapportées à la taille de l’Iran, ne suffit pas pour neutraliser l’appareil militaire.
In fine, cet affrontement est celui de deux régimes qui jouent leur existence – le régime des mollahs d’un côté, le gouvernement Netanyahou de l’autre –, pour un ultime combat ?
photo : D.R.
sources : JP D. ,
Israël – Iran : Une attaque fulgurante, mais par nature limitée
Israël – Iran : Une attaque fulgurante, mais par nature limitée
