Certains dirigeants élèvent la voix. D'autres élèvent une nation.
Louise Manoogian Simone a fait cette dernière – tranquillement, puissamment, et sans jamais demander de reconnaissance.
Née à Detroit en 1933 dans une famille riche et célèbre, elle aurait pu vivre une vie de confort et de facilité.
Mais elle a choisi autre chose : le service.
Lorsque le tremblement de terre de 1988 a détruit l'Arménie – tuant plus de 25 000 personnes et laissant d'innombrables autres sans-abri – elle n'a pas attendu la permission. Elle était sur le terrain en trois jours, coordonnant l'aide, organisant les secours, tenant les gens alors qu'il n'y avait plus rien à retenir.
Elle a rassemblé des sections UGAB dans le monde entier pour suivre son exemple et collecter des fonds pour aider à reconstruire toutes les villes de Norashen et Parashen dans le sud d'Artsakh.
Elle a reconstruire les villes.
Elle a renversé les écoles.
Elle a ouvert des centres pour personnes âgées.
Elle a donné aux orphelins, aux veuves, aux survivants du tremblement de terre et de la guerre non seulement un abri – mais de la dignité.
C'était plus que de la philanthropie. C'était une femme qui déversait son âme dans une nation blessée.
En tant que présidente d'UGAB, la plus grande organisation à but non lucratif arménienne au monde, elle a construit un pont entre la diaspora et la patrie au moment où il était le plus nécessaire. Elle croyait que la force de l'Arménie ne résidait pas seulement dans son histoire – mais aussi dans ses enfants, ses artistes, ses étudiants, son esprit.
Et c'est ainsi qu'elle a créé :
L'Université américaine d'Arménie – parce qu'elle savait que la connaissance était la meilleure défense.
Programmes de musique, centres de jeunesse – parce qu'elle savait que la survie sans culture n'était que l'existence.
UGAB News Magazine – pour connecter les Arméniens à travers les océans, à travers les générations.
Elle n'a pas cherché les projecteurs.
Elle était la lumière – pour des milliers.
Son nom n'est peut-être pas tendance.
Mais son héritage vit dans chaque école construite, chaque vie sauvée, chaque Arménien qui ose rêver de plus.
Elle est décédée en 2019. Mais son histoire d'amour avec son peuple perdure.
Aux visionnaires tranquilles, aux femmes qui se reconstruisent à partir de l'ombre, à celles qui ne dirigent pas pour le pouvoir mais pour le but,
vous êtes l'héritage de Louise Manoogian Simone.
Et au monde qui apprend encore à quoi ressemble le vrai leadership…
Ça ressemble à Louise.
En français :
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source : B.F.