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Le Secrétaire général du Conseil de l'Europe tiendra des pourparlers de paix avec Erevan et Bakou

Le Secrétaire Général du Conseil de l'Europe, Alain Berset, a déclaré qu'il s'entretiendrait avec l'Arménie et l'Azerbaïdjan au sujet du traité de paix.

« Les pourparlers de paix entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan sont extrêmement importants », a-t-il déclaré aux journalistes lors du Sommet de la Communauté politique européenne à Tirana, en Albanie. 

« Le mois prochain, j'aurai des discussions à la fois avec l'Arménie et avec l'Azerbaïdjan. Nous devons travailler ensemble pour prendre les meilleures décisions possibles pour la stabilité régionale», a ajouté M. Berset.

Published by Armenpress, original at https://armenpress.am/fr/article/1219801

 

 

NAM ( Nouvelles d'Arménie)

16 mai 2025

Décryptage : Caucase : vers une nouvelle initiative américano-russe ou un front de confrontation ? Par Hakob Badalyan

 

Dans un entretien accordé au site Breitbart, l’émissaire spécial du président américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, a exprimé l’espoir que l’Arménie et l’Azerbaïdjan rejoignent, une fois la paix établie, les « Accords d’Abraham ». Signés sous l’impulsion de Donald Trump lors de son premier mandat, ces accords visent à normaliser les relations entre certains États arabes et Israël. À ce jour, seuls les Émirats arabes unis, le Bahreïn, le Soudan et le Maroc y ont adhéré — sans que des poids lourds régionaux comme l’Arabie saoudite ne franchissent encore le pas.

Dans ce contexte, l’éventuelle intégration de l’Arménie et de l’Azerbaïdjan — deux pays ni arabes ni en conflit avec Israël — soulève des interrogations. Bakou, partenaire militaire et économique étroit d’Israël, semble a priori le candidat le plus naturel. D’ailleurs, la perspective d’une adhésion azérie aux accords avait ressurgi à l’agenda à la veille d’une visite attendue de Benjamin Netanyahu à Bakou — visite finalement annulée, Ankara ayant refusé l’accès de son espace aérien à l’avion du Premier ministre israélien. Cette obstruction turque pourrait bien signaler une réticence d’Ankara face à une proximité azerbaïdjano-israélienne accrue.

Côté arménien, la réaction a été plus discrète. Interrogé par Radio Liberty, le porte-parole du ministère arménien des Affaires étrangères n’a ni confirmé ni démenti l’existence de discussions sur une éventuelle adhésion aux accords, se bornant à rappeler que plusieurs questions étaient débattues dans le cadre du dialogue stratégique avec Washington. Il a néanmoins souligné que toute initiative favorisant la paix régionale pouvait représenter une opportunité.

Il convient de rappeler que le 14 janvier dernier, Erevan a signé avec l’administration Biden la charte des commissions de partenariat stratégique, acceptant dans la foulée de participer à la Coalition mondiale contre Daech. Une annonce faite d’abord par Antony Blinken, puis confirmée par le ministre arménien Ararat Mirzoyan. Or, Donald Trump semble désormais vouloir délaisser cette coalition au profit d’un autre schéma régional : redonner à la Turquie et à l’Arabie saoudite un rôle central en Syrie et lever certaines sanctions contre Damas à leur demande. Une redistribution des cartes qui s’inscrit dans une logique plus large.

Witkoff, proche conseiller de Trump, s’est d’ailleurs rendu à plusieurs reprises à Moscou ces dernières semaines, y compris pour des rencontres avec Vladimir Poutine. Faut-il y voir les prémices d’une nouvelle architecture sécuritaire que Trump chercherait à étendre du Moyen-Orient jusqu’au Caucase, sous l’étiquette revisitée des Accords d’Abraham ?

Si tel est le cas, la question se pose : cette ambition entre-t-elle en collision avec l’accord stratégique russo-iranien signé à Moscou trois jours avant la réinstallation de Trump à la Maison Blanche ? Si oui, le Caucase pourrait bien devenir le théâtre d’une nouvelle ligne de fracture entre grandes puissances.

 

 

NAM ( Nouvelles d'Arménie)

15 mai 2025

Le Premier ministre arménien a rencontré Antonio Costa et Ursula von der Leyen à Tirana et présenté le projet « Carrefour de la paix »

Le Premier ministre de la République d’Arménie, Nikol Pachinian, a rencontré le président du Conseil européen, Antonio Costa, et la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, dans le cadre du 6e sommet de la Communauté politique européenne qui s’est tenu à Tirana.

 

Au cours de la réunion, les questions à l’ordre du jour visant à approfondir les relations entre l’Arménie et l’Union européenne ont été discutées et l’importance du développement continu de la coopération bilatérale a été soulignée, notamment dans les domaines du renforcement de la démocratie, de l’intégration économique, de la modernisation des infrastructures et des réformes.

Nikol Pachinian s’est déclaré grandement apprécier le soutien constant de l’Union européenne aux réformes mises en œuvre en Arménie et a souligné la volonté du gouvernement arménien de continuer à approfondir la coopération avec l’UE, garantissant ainsi une nouvelle étape de coopération efficace.

Les présidents du Conseil européen et de la Commission européenne ont à leur tour réaffirmé leur soutien aux progrès démocratiques de l’Arménie et ont salué les mesures positives prises par l’Arménie pour assurer la paix et la stabilité régionales.

Antonio Costa et Ursula von der Leyen ont salué et considéré l’adoption de la loi sur le lancement du processus d’adhésion de l’Arménie à l’Union européenne comme une étape importante. Ils ont également souligné l’importance d’une accélération bilatérale du processus de libéralisation des visas.

Les représentants de l’UE ont salué l’accord sur le texte de l’accord de paix entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, soulignant son importance pour assurer la sécurité et la stabilité régionales. Ils ont souligné la volonté de l’UE de continuer à soutenir le processus de paix et à promouvoir la stabilité à long terme dans la région.

Il a été fait référence au projet « Carrefour de la paix » du gouvernement arménien. Antonio Costa et Ursula von der Leyen ont salué le projet et ont souligné l’importance de débloquer les voies de communication régionales.

Les parties ont souligné l’importance de poursuivre le dialogue et ont convenu de coopérer activement sur de nouvelles étapes, en tenant compte de toutes les questions d’intérêt mutuel.

 

Krikor Amirzayan

 

 

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FRANCE – EUROPE

 

Nor Haratch

16 mai 2025

Arménie et Géorgie exclues du sommet des Affaires étrangères de l’UE

Le sommet des ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne, qui s’est tenu les 7 et 8 mai en Pologne, a suscité une vive polémique en raison de l’absence remarquée de l’Arménie et de la Géorgie parmi les pays invités. Alors que la volonté d’intégration européenne d’Erevan est affichée publiquement, l’Arménie ne figurait pourtant pas sur la liste des participants.

Outre les membres de l’UE, ce sommet a réuni les pays candidats et candidats potentiels à l’adhésion : l’Albanie, la Bosnie-Herzégovine, le Monténégro, la Macédoine du Nord, la Moldavie, la Serbie, la Turquie, l’Ukraine et le Kosovo. Toutefois, ni la Géorgie, ni l’Arménie, ni même l’Azerbaïdjan n’ont été conviés, ce qui a suscité des réactions contrastées.

La Géorgie dénonce une injustice

Irakli Kobakhidze, figure politique géorgienne, a jugé cette exclusion
« injuste » et n’a pas hésité à pointer du doigt l’UE et la Pologne comme responsables de cette mise à l’écart. Maka Bochorishvili, président de la commission parlementaire sur l’intégration européenne, a également fustigé ce choix, soulignant que la Géorgie ne souffre ni d’un déficit démocratique, ni d’un recul politique, comme certains le laissent entendre.

Lors d’une rencontre avec des journalistes, Bochorishvili a interpellé directement la Pologne : « Demandez à la Pologne pourquoi elle ne nous a pas invités. Ma réponse est simple : les doubles standards existent partout. Nous ne pouvons pas éradiquer cette pratique du jour au lendemain. »

Les regrets de l’UE face à la situation géorgienne

L’ambassadeur de l’UE en Géorgie, Pavel Gerchinsky, a exprimé ses regrets lors d’un événement à Tbilissi consacré à la Journée de l’Europe, laissant entendre que la Géorgie pourrait manquer une opportunité d’intégration européenne en raison de la situation actuelle.

L’absence de représentants géorgiens lors de la célébration du 75e anniversaire de la création de l’Union européenne à Varsovie, le 8 mai, est perçue par certains comme un signe de l’éloignement progressif du pays par rapport au projet européen.

Arménie : l’ombre de Moscou

Pour l’Arménie, cette absence est d’autant plus frappante que le pays continue d’afficher sa volonté de se rapprocher de l’Europe, mais sa participation récente à des événements organisés à Moscou pourrait avoir pesé dans la balance. Alors que l’Arménie cherche à s’affirmer sur la scène européenne, cette mise à l’écart est un rappel cruel des réalités géopolitiques auxquelles elle doit faire face.

Cette situation démontre les difficultés rencontrées par certains pays du Caucase pour se faire accepter dans l’espace politique européen, malgré des aspirations affirmées. Pour l’Arménie et la Géorgie, cette exclusion souligne les défis constants posés par leur positionnement géopolitique entre l’Est et l’Ouest. ■

 

Nor Haratch

16 mai 2025

Paris – Journée d’étude – Organisation Terre et Culture (sur inscription)

L’Organisation Terre et Culture vous propose une journée d’étude sur le patrimoine arménien, le dimanche 18 mai, réunissant chercheurs et spécialistes autour de plusieurs conférences. La matinée posera les fondements théoriques et historiques : comprendre ce qu’est le patrimoine, retracer l’histoire de la restauration, et découvrir la richesse de l’architecture arménienne. L’après-midi, plus concrète, sera consacrée à deux exemples emblématiques de restauration, l’un situé en Arménie et l’autre en France, avant de conclure sur une intervention dédiée aux nouvelles technologies au service de la sauvegarde du patrimoine. Horaire : 10h00-17h00 – Lien d’inscription : https://www.helloasso.com/associations/organisation-terre-et-culture/evenements/journee-d-etude-organisation-terre-et-culture – Intervenants : Kéram Kévonian (Président de l’Union Internationale des Organisations Terre et Culture UIOTC), Camille Bretas (Architecte du patrimoine, Agence Pallas-Athéna), Patrick Donabédian (Historien d’art – Université Aix-Marseille), Levon Vassilyan (Architecte du patrimoine – Erevan), Mélinée Miguirditchian (Restauratrice de peintures), Jirair Kasparian (Membre du Conseil d’OTC), Paul Barnoud (Architecte en chef et inspecteur général des monuments historiques), Hulé Kéchichian (Directrice de l’Armenian Cultural Heritage Institute et du département de scanning 3D à TUMO).

18 mai 2025 – 118 rue de Courcelles, Paris. Horaire : 10h00-17h00 .

 

 

Nor Haratch

16 mai 2025

 

Bientôt, une chapelle des chrétiens d’Orient à Notre-Dame de Paris

 

Une icône de Saint Grégoire l’Illuminateur conçue et réalisée par l’artiste Chahé Kazandjian (KAZAN) y sera disposée

À l’occasion de la réouverture de la cathédrale Notre-Dame de Paris, un projet unique prend forme : une chapelle dédiée aux chrétiens d’Orient sera inaugurée le 25 mai 2025, à l’initiative de L’Œuvre d’Orient en collaboration avec le diocèse de Paris.

Ce projet consiste en la création de huit grandes icônes orientales, chacune représentant un berceau historique des chrétiens d’Orient : les sièges apostoliques comme Constantinople, Jérusalem et Antioche, ainsi que des églises plus lointaines comme celles d’Éthiopie, d’Inde et d’Arménie. Ces huit icônes sont réalisées par huit iconographes différents (six artistes basés en France et deux en Orient), formant une équipe plurielle comprenant des catholiques et des orthodoxes.

Pour symboliser l’unité et les racines communes, toutes les planches servant de support aux icônes proviennent du même arbre de Bourgogne et ont été fabriquées par le même ébéniste basé en Charente. Ce projet prend une dimension particulièrement significative dans le contexte actuel du Moyen-Orient, notamment avec la participation d’un iconographe basé à Alep, en Syrie.

L’Église Arménienne Catholique participe à ce projet avec une icône conçue et réalisée par l’artiste Chahé Kazandjian de Paris.

 

Cette initiative s’inscrit dans une dynamique plus large : Mgr Ullrich, archevêque de Paris, est l’ordinaire des catholiques orientaux de France, et Mgr Pascal Gollnish, directeur de L’Œuvre d’Orient, en est le vicaire depuis 2014. Le projet fait suite à la solidarité exprimée par les com-
munautés orientales après l’incendie de Notre-Dame en 2019, notamment par l’évêque maronite d’Alep qui avait offert une croix reproduisant celle miraculeusement préservée dans la cathédrale.

La chapelle sera consacrée lors d’une cérémonie présidée par Mgr Ullrich et Mgr Gollnish, avec une messe célébrée par un prélat oriental, en présence de représentants de toutes les Églises orientales.

Brève note biographique

Chahé KAZANDIAN dit KAZAN est né en 1948 à Beyrouth (Liban)

Diplômé de l’E.N.S.B.A. (École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris), des ateliers Gustave Singier (peinture), R. Plin (dessin), R. Licata (mosaïque), Le Norman (fresque), N. Wacker (technique picturale).

Au cours de cette période académique, il participe à différents salons Parisiens (Salon des indépendants, Salon d’Automne…) et effectue des séjours d’études en Italie.

Retour en 1975 au Liban où il enseigne à l’académie des Beaux-Arts en pleine guerre civile avant de s’installer définitivement à Paris en 1978.

Obtient la licence d’arts plastiques, maîtrise d’Esthétique, D.E.A. d’Ethno-Esthétique et Anthropologie de l’art, entame sa thèse de doctorat, sous la direction du professeur Jean Laude De l’Université de Paris I Sorbonne.

En 1983 représente le Liban à la 17e Biennale Internationale d’art de Sao Paulo. Participe périodiquement au salon des « Réalités Nouvelles ». 2017 : 18e Biennale Internationale de la gravure de Sarcelles.

Depuis sa première exposition personnelle en 1974 au CCI : centre culturel de la cité internationale. Une trentaine d’autres expositions lui serons consacrées tant en France qu’à l’étranger. La dernière exposition personnelle en 2015 à Barbizon était consacrée au bicentenaire de Jean François Millet. Dernière expo personnelle à la Galerie Marie Albert 2019

Il est l’auteur de plusieurs fresques, mosaïques, vitraux pour des édifice publique et privées. Également des illustrations pour des recueils de poèmes.

Ses œuvres figurent dans les collections de la B.N.F., musée des Beaux-Arts de Nîmes, musée d’art modern d’Erevan, San Lazzaro-Venise, dans des ambassades et collections privées en France, Liban, États-Unis, Londres, Allemagne, Argentine, Brésil.

Ancien professeur de technique picturale à l’Université de l’Ouest (Angers), il est membre de jury pour différents concours artistiques et certifications professionnelles.

1987 Chargé de Projet de la coupole de St Sépulcre de Jérusalem – pour la partie arménienne. 

 

Sud Radio

14 mai 2025

Les massacres en Arménie

Avec Aram Mardirossian, historien, professeur agrégé des droit et auteur de "Ne meurent que les pleutres" éd. Sigest.

Les massacres en Arménie – YouTube_

 

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RUSSIE

 

 

Nor Haratch

15 mai 2025

Le Premier ministre Pachinian a assisté au défilé militaire dédié à la victoire de la Grande Guerre patriotique ..

Le 9 mai, le Premier ministre Nikol Pachinian était présent sur la Place Rouge de Moscou pour assister au défilé militaire dédié au 80e anniversaire de la victoire de la Grande Guerre patriotique. Ensuite, les dirigeants de dif férents pays ont déposé des fleurs au monument du Soldat inconnu

 

 

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TURQUIE – AZERBAÏDJAN

 

NAM ( Nouvelles d'Arménie)

16 mai 2025

Azerbaïdjan : des soldats dénoncent des ponctions sur leurs salaires pour financer la « restauration » du Haut-Karabakh

 

Selon plusieurs témoignages relayés par les pages Facebook Gundelik Nakhchivan et Hamam Times, des militaires stationnés dans l’enclave autonome du Nakhitchevan affirment que leurs salaires sont amputés chaque mois au nom de la reconstruction du Haut-Karabakh. Des prélèvements allant de 100 à 300 manats (60 à 180 dollars) seraient opérés sans explication, suscitant colère et soupçons au sein des troupes.

« Nous avons donné notre vie pour cet État, mais ils nous retirent notre argent au nom de la construction du Karabakh, sans que nous y croyions », témoigne un officier identifié comme B.N. D’autres, comme M.D., dénoncent le contraste avec l’enrichissement facile de certains fonctionnaires corrompus, et réclament que les fonds viennent de ces élites plutôt que des rangs de l’armée.

Les accusations ne sont pas nouvelles : un ancien officier rappelle qu’en 2000 déjà, des sommes avaient été prélevées sous prétexte de travaux, alors que des budgets officiels avaient déjà été alloués. Le ministère de la Défense azerbaïdjanais, sollicité par OC Media, n’a pas répondu.

 

 

Nor Haratch

14 mai 2025

L’Inde suspend les importations en provenance d’Azerbaïdjan

 

Le conflit entre l’Inde et le Pakistan concernant le Cachemire, qui dure depuis des décennies, s’est intensifié le 7 mai dernier lorsque l’armée indienne a lancé des frappes contre le territoire pakistanais et les zones du Cachemire sous contrôle d’Islamabad. Baptisée « Sindoor », cette opération vise, selon New Delhi, « l’infrastructure terroriste du Pakistan ».

Le Pakistan a riposté par des frappes similaires et mobilisé son aviation militaire. Ces affrontements, qui ont causé des pertes humaines et des blessés dans les deux camps, semblaient néanmoins s’apaiser ces dernières heures.

Dans ce contexte tendu, l’ambassadeur du Pakistan en Azerbaïdjan, Hasim Mohiuddin, a révélé aux médias azerbaïdjanais que selon ses informations, l’Inde a décrété une interdiction totale des importations de marchandises en provenance d’Azerbaïdjan.

Rappelons que Bakou avait manifesté sa solidarité avec Islamabad et condamné fermement les opérations militaires indiennes. ■

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SYRIE

 

NAM ( Nouvelles d'Arménie)

16 mai 2025

Discussions américano-syriennes sur une normalisation

Le secrétaire d’État américain Marco Rubio a rencontré jeudi son homologue syrien pour discuter de la normalisation des relations après la levée des sanctions contre Damas décidée par le président Donald Trump.
Le plus haut diplomate américain, qui se trouve dans la station balnéaire turque d’Antalya pour une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’Otan, a entamé des discussions avec le ministre syrien des Affaires étrangères, Assaad al-Chaibani, a déclaré un responsable du département d’État.
La réunion à huis clos a également impliqué de hauts responsables turcs, dont le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan, a ajouté le fonctionnaire.
La Turquie a été le principal soutien de l’offensive éclair de décembre des islamistes qui ont chassé le dirigeant Bachar al-Assad après des années de guerre civile.
La Turquie et l’Arabie saoudite ont fait pression en faveur de meilleures relations avec le nouveau gouvernement syrien et d’une levée de la pression économique en place depuis l’époque Assad.
Lors d’une visite à Ryad mardi, M. Trump a annoncé qu’il lèverait les sanctions, déclarant qu’il voulait donner aux Syriens « une chance ».
M. Trump a noté tout au long de son voyage dans le Golfe qu’il avait été ovationné lors de l’annonce faite devant un forum d’investissement.
À Ryad, M. Trump a rencontré le président par intérim de la Syrie, Ahmad al-Chareh, qui figurait jusqu’à récemment sur la liste des personnes recherchées par les États-Unis, et l’a qualifié de « jeune homme séduisant ».
M. Trump a déclaré que M. Rubio discuterait plus en détail de la normalisation lors de sa rencontre avec le ministre syrien des Affaires étrangères.

Antalya (Turquie), 15 mai 2025 (AFP) –

 

 

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