REMETTRE LA SÉCESSION RÉPARATRICE SUR LA TABLE POUR RENVERSER LE NETTOYAGE ETHNIQUE DU HAUT-KARABAKH

de Sheila Paylan et Lusine Sargsyan

Suite à la dissolution forcée de la République de facto du Haut-Karabakh et au nettoyage ethnique qui s'en est suivi de sa population arménienne, les mécanismes juridiques internationaux se sont révélés insuffisants pour traiter et inverser les violations flagrantes des droits humains commises. Cet article réévalue la doctrine de la sécession réparatrice, affirmant sa nécessité comme contre-mesure à de telles violations, notamment dans le contexte d'États non reconnus comme le Haut-Karabakh. À travers une analyse détaillée du blocus du corridor de Latchine et de l'adhésion de l'Arménie au Statut de Rome de la Cour pénale internationale, cet article met en évidence les lacunes de la réponse de la communauté internationale et propose la sécession réparatrice non seulement comme cadre théorique, mais aussi comme nécessité pratique. De plus, cet article examine les implications de la sécession réparatrice à la lumière du principe de responsabilité de protéger, soulignant la nécessité d'une approche des conflits internationaux fondée sur les droits humains, transcendant les débats traditionnels sur la souveraineté et l'intégrité territoriale. Cet article s'appuie sur une analyse approfondie du droit international, des traités relatifs aux droits de l'homme et de décisions judiciaires récentes pour plaider en faveur d'une évolution du discours vers une priorité donnée à la sécurité et à la dignité humaines dans la résolution des conflits. Lire la suite…

Le député Harabedian et la California Armenian Legislative Caucus Foundation condamnent l'annulation par l'université de Californie à Berkeley de la projection du film sur le génocide arménien

Le député John Harabedian (D-Pasadena), président de la California Armenian Legislative Caucus Foundation, a publié aujourd'hui la déclaration suivante condamnant la décision de l'Université de Californie à Berkeley d'annuler la projection étudiante de My Sweet Land, un documentaire sur le génocide arménien :

« En tant qu'Américain d'origine arménienne et président de la California Armenian Legislative Caucus Foundation, je trouve honteux que l'Université de Californie à Berkeley réduise au silence la voix de tous les Arméniens en annulant la projection, organisée par des étudiants, de My Sweet Land, un documentaire sur le génocide arménien. Cette trahison est particulièrement poignante, car elle a été annulée le jour du 110e anniversaire du génocide arménien. Les Arméniens du monde entier méritent des excuses et une déclaration publique selon laquelle l'Université de Californie à Berkeley réparera leurs torts en projetant le film et en commémorant les 1,5 million de vies perdues pendant le génocide arménien », a déclaré le député John Harabedian.

Harabedian a souligné que la suppression du dialogue ouvert sur les atrocités historiques porte atteinte à la réputation de longue date de l'UC Berkeley en tant que champion de la liberté d'expression et de la liberté académique.

Le membre de l'Assemblée Harabedian et la California Armenian Legislative Caucus Foundation appellent l'UC Berkeley à reprogrammer immédiatement la projection, à présenter des excuses publiques à la communauté arménienne et à s'engager à respecter les principes de la liberté d'expression à l'avenir.

L'annulation a eu lieu le 24 avril, jour du 110e anniversaire du génocide arménien, apparemment en raison de l'influence du gouvernement turc.