Synonymes : Chargé / chargée des relations extérieures , Chargé / chargée des relations presse, Chargé / chargée des relations publiques
Secteurs professionnels : Communication, Culture – patrimoine, Édition, librairie, bibliothèque
Centres d'intérêt : J'ai le sens du contact, J'aime communiquer, j'adore le dessin d'humour
Attaché / Attachée de presse
Pour sélectionner les informations à transmettre aux journalistes, l'attaché(e) de presse doit parfaitement maîtriser le produit (dessin d'humour) à promouvoir. Ensuite, il réalise les communiqués et les dossiers de presse : rédaction, choix des illustrations, suivi de la maquette…
Il envoie ces documents ( assortis des produits) à un réseau de journalistes et s'assure qu'ils les ont bien reçus.
La sortie d'un produit ou le développement d'une activité (le dessin d'humour) peuvent être annoncés lors d'opérations de communication (conférences, séminaires, salons, foires, événements sportifs ou culturels, déjeuners presse, voyages de presse…) financées par une entreprise ou une collectivité territoriale.
À l'attaché de presse alors d'établir le programme de la manifestation, de préparer les invitations, de relancer les journalistes et de les accueillir le jour dit tout en respectant le budget alloué pour l'opération de communication.
À lui aussi de leur fournir toutes les informations complémentaires et de répondre à leurs demandes spontanées.
Le recueil des parutions dans la presse écrite et audiovisuelle permet enfin à l'attaché de presse de mesurer les retombées médiatiques de ses actions.
sources : onisep
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-le statut juridique : il s’agit du statut sous lequel vous allez effectuer vos ventes : vous pouvez être Artiste-Auteur ( rattaché à la Maison des Artistes), Auto-entrepreneur, créer une société (EURL, etc.), ou comme moi choisir de devenir Entrepreneure-Salariée en CAE-SCOP (il en existe de nombreuses, réparties sur toute la France : ArtEnréel, Oxalis, SmART, etc.)
–Le statut fiscal : Il s’agit de la manière dont vous allez déclarer vos ventes aux impôts. En général, les revenus générés par vos ventes sont à déclarer en « Bénéfices non-Commerciaux » (BNC), mais là encore, cela dépendra du choix de votre statut juridique et de votre chiffre d’affaires. De mon côté, par exemple, étant salariée de ma coopérative, je déclare mon CA sous forme de salaire.
-Enfin, concernant l’aspect social, il s’agit de toutes les cotisations liées à votre activité artistique : cotisations sociales obligatoires, mais également prestations maladies, maternité, retraite complémentaire, etc. Là encore, le choix de votre statut juridique influe grandement sur vos charges sociales et votre niveau de « couverture ». En tant qu’entrepreneure-salariée en CAE-Scop, je bénéficie de toutes les protections sociales d’une salariée : mutuelle, assurance-maladie, retraite, et également droits au chômage si je décide de quitter la Scop. Cela dit, je cotise à hauteur de 50% de mon Chiffre d’Affaires pour payer mes charges.
Dans ce complexe, mais néanmoins obligatoire, choix du statut, je peux vous conseiller quelques lectures afin de vous aider à y voir plus clair :
–Le kit de survie du créatif : site bien connu des graphistes professionnels, celui-ci devrait déjà vous donner des pistes de réponses.
–Profession Graphiste Indépendant, de Julien Moya, la référence !
–Vivre de son art, de Laurence Bourgeois, très bonne lecture pour tous les artistes indépendants ou ceux qui souhaitent le devenir,
–Le Guide du graphiste Indépendant, de Christelle Capo-Chichi
Enfin, si vous êtes plutôt orientés réseaux sociaux, vous pourrez trouver, en cherchant directement dans la barre de recherche de FB, de nombreux groupes d’entraide (souvent privés), tels que :
–Artistes-auteurs : MDA, Agessa, Ursaff, j’y comprends que dalle !
-Graphiste et indépendant, le groupe
Allez également fureter vers Discord, pour trouver des espaces de discussion thématiques sur tout un tas de sujets !
Bon, vous l’aurez compris, je ne suis pas une spécialiste de la législation, mais tâchez vraiment d’être dans les clous avant de vous lancer. Si j’ai choisi mon statut d’entrepreneure-salariée (j’en parle également dans cet article sur le statut) c’est à la fois pour sa simplicité, pour son impact social (aider d’autres porteurs de projets à se lancer) et pour ce qu’il représente à mes yeux ( un fonctionnement démocratique, et les avantages du salariat sans la subordination). C’est même plus un engagement politique de ma part qu’un simple statut professionnel, car mes cotisations sont assez élevées ( 10% de mon CA part pour la coopérative, et 50% du restant paye mes charges), mais c’est un choix qui me comble par bien d’autres aspects ( par exemple, nous avons pu bénéficier du chômage partiel durant les divers confinements, un vrai coup de pouce pour de nombreux créateurs !).
Bon, je referme ici cette parenthèse juridique, et passons maintenant au coeur du sujet : la vente !
2- Combien vendre ?

Haaaa, le délicat sujet de l’argent !
J’ai déjà abordé longuement ce sujet dans mon article « Fixer son tarif », que je vous encourage à (re)lire, même s’il est plus axé sur le graphisme et la prestation de service. Gardez en tête que tout travail mérite salaire, et il en va de même pour le dessin. Évitez donc au maximum les concours non rémunérés, et demandez toujours à être payé pour vos commandes (oui, même avec les amis et la famille !!).
Il est très difficile de fixer ses tarifs, lorsque l’on débute : on a tendance à se baser sur des calculs compliqués, prenant en compte le temps passé, les fournitures, les charges, etc. Le total nous semble d’ailleurs souvent bien trop élevé (sans même parler de se faire une marge !), et nous réalisons bien souvent nos premiers devis à perte.
Prenons comme exemple ce calcul, tiré du livre « Vivre de son art » de Laurence Bourgeois, page 93 :
Imaginons que vous vendez une oeuvre sur laquelle vous avez passé 5 heures de travail (ici, peu importe la taille ou la technique de l’oeuvre). Vous valorisez votre heure de travail à 30€, soit un total de 150€ pour votre temps de travail.
Puis vous rajoutez vos frais fixes (loyer de votre atelier, électricité, chauffage, connexion internet, etc), disons 20€.
Et enfin vos frais variables (prix des matériaux utilisés, abonnement logiciel…), disons 30€.
Vous devriez donc vendre à minima votre oeuvre 200€ pour rentrer dans vos frais, et cela, donc, avant même de penser vous faire une marge. Sans compter que ces 200€ n’iront pas directement dans votre poche, mais devront vous servir à payer vos diverses cotisations. Si, comme moi, vous cotisez à hauteur de 50%, vous n’aurez plus que 100€ suite à cette vente… et encore !
À première vue, ce calcul pourrait paraître juste, mais le principe de facturer au temps me dérange.
Si l’on doit être rémunéré au temps passé ( disons 30€ de l’heure, comme dans l’exemple ci-dessus), que se passe-t-il au fur et à mesure que l’on prend de l’aisance dans son travail ? Si réaliser un dessin au début de votre carrière vous prend 5 heures, et que vous n’y passez plus qu’une heure quelques années plus tard, allez-vous réduire vos tarifs ? Non, ce serait incohérent, car votre expérience se paie, aussi.
De mon côté, en ce qui concerne mes illustrations, j’ai créé une « grille de tarifs », selon la taille (A4, A3, etc) et la technique utilisée (numérique, aquarelle, ligne claire…), avec un ou deux exemples de chaque, et je ne travaille pas à moins de 300€ HT la journée (oui, je compte toujours au minimum une journée de travail pour une illustration, ce qui comprend la prise de brief, l’envoi des esquisses, la réalisation au propre et les différents échanges avec le client).
J’ai compilé tout cela dans un PDF, qui me sert à la fois de portfolio et de catalogue. Lorsque mon client me contacte pour une demande d’illustration, avoir un aperçu de ce qu’il peut obtenir pour son budget l’aide souvent à se décider ( soit cela valide son choix, soit il décide de mettre un peu plus cher pour un meilleur rendu).
Partir du principe d’une grille tarifaire fixe, en fonction du format et de la technique, et proposer des « options » payantes ( un encadrement, un export dans un format différent – par exemple, reprendre des éléments d’une affiche pour réaliser une bannière de site internet, etc.) peut déjà donner un ordre d’idée à votre client, et vous faire gagner du temps dans l’élaboration de vos devis… Un peu comme une pizza basique, sur laquelle on rajouterait des suppléments (olives, anchois, etc.) !
Je relaie ici, également, un très bon article de KNESS qui traite de ce sujet. Kness est une artiste bien connue de la blogosphère pour avoir participé à la création du forum Cafe Salé, qui a longtemps été une référence pour de nombreux artistes (oui, j’en suis nostalgique…). Selon elle, « En dessous de 300 Euros la journée, en 2020, vous ne serez pas rentable » (constat que je partage dans mon article). Elle rappelle également que « de nombreux auteurs, illustrateurs, sont très en dessous de ce tarif, et ainsi plus de la moitié de la profession vit avec moins que le SMIC« .
Il est de votre ressort de faire vivre votre activité et de la rendre pérenne, et pour cela il vous faut facturer au prix le plus juste, pour vous et votre client. N’hésitez pas à être pédagogue, à expliquer vos méthodes de travail et à impliquer votre client dans sa commande. Enfin, relisez mes articles « Profession free-lance » pour apprendre à rédiger un devis, gérer vos clients et comprendre la législation sur la cession de vos droits d’exploitation et de diffusion ( que vous devez également facturer) !
3- Quoi vendre ? Numérique ou papier ?

Hé bien, tout dépend de la demande de votre client, encore une fois !
Ne vous bloquez pas sur un support en particulier. Vous pouvez tout à fait réaliser votre original sur papier, le scanner et le nettoyer avec un logiciel de retouche photo (personnellement, je vous conseille le très bon Affinity Photo, plutôt que Photoshop, mais à vous de voir selon votre budget, vos usages, etc.).
Vous trouverez de nombreux tutos vous expliquant pas-à-pas comment nettoyer votre scan, par exemple :
–Ici, pour obtenir un dessin en noir et blanc très propre (Spreadshirt)
–Là, pour cleaner une aquarelle, (Kness, encore !)
–Ou encore ici, pour préparer vos fichiers selon votre usage (Elodie, illustratrice de mode)
Pour revenir à mon exemple de grille tarifaire (ou de pizza avec suppléments, si vous préférez), vous pouvez tout à fait vendre votre original à un particulier pour qu’il l’expose chez lui, conserver le document scanné, et lui proposer en supplément l’impression de son dessin « coup de coeur » sur des cartes postales, du papier en-tête, un avatar pour ses réseaux sociaux, etc.
De mon côté, étant à l’aise avec une tablette graphique et dessinant depuis quelques années directement sur mon Ipad Pro avec Procreate, je ne passe quasiment plus par l’étape « papier + scan ». Le plus : j’y gagne du temps, et les retouches sont plus simples à réaliser. Le moins : du coup, je ne propose plus d’originaux à l’achat, juste des formats numériques à imprimer, qui se vendent forcément moins cher. Quoique…
Faisons un simple calcul : vous vendez votre original 200€, c’est très bien et vous fêtez cette vente comme il se doit, avant de retourner à votre atelier/ bureau pour travailler sur les prochaines.
Ou alors : vous vendez votre original, toujours 200€, mais vous avez pris le soin de le numériser avant (ou si, comme moi, vous travaillez directement en numérique, auquel cas pas de vente d’original au début). Vous pouvez ensuite créer une boutique en ligne (ou vendre depuis une plate-forme de créateurs, voir point suivant), et continuer de proposer votre visuel à la vente, au fur et à mesure que vous travaillez sur les prochains. Votre catalogue s’enrichit donc au fur et à mesure, tout en permettant à un maximum de vos visiteurs d’obtenir une illustration qui leur plait !
Vous le voyez, il n’y a pas, pour moi, de rupture entre vente de support papier ou numérique. Les deux se complètent et répondent à deux demandes distinctes : le client qui veut un original paie la rareté du support, et pourra capitaliser sur votre renommée pour, peut-être, le revendre plus tard. Il est donc prêt à payer plus cher. Ceux qui achèteront vos reproductions veulent simplement avoir un petit bout de votre univers chez eux, car votre style les touche. Ils seront plus nombreux, et paieront moins cher, mais à terme c’est sans doute eux qui vous feront le plus vivre :).
4- Où vendre ?

Gagnez de l’argent dans le monde physique :
- Exposez et vendez sur les salons d’art,
- Dans les galeries marchandes, les restaurants, les bars,
- Dans les mairies, les médiathèques, les collectivités, etc.
- Dans les espaces de coworking, les tiers-lieux…
- Proposez vos oeuvres à la location pour les particuliers, les collectivités ou les entreprises (c’est un marché en plein essor)
- Participez à un appel d’offres, seul ou à plusieurs
- faites une demande pour une résidence d’artistes auprès des collectivités, des Fonds d’aide aux artistes, etc.
- Donnez des cours ou des ateliers,
- Démarchez des studios avec votre portfolio ( nous verrons bientôt quoi mettre dans votre portfolio !) pour créer pour eux des mascottes, des logos, des illustrations, des BD , etc.
- Explorez d’autres pistes : décors pour du design textile, sur des objets, etc.
Gagnez de l’argent en ligne :
-1 : En créant votre propre boutique
- C’est, pour moi, la meilleure façon de procéder, car vous évitez les intermédiaires qui prennent toujours, forcément, un pourcentage de votre vente. J’ai choisi d’intégrer ma boutique personnelle dans mon site wordpress en utilisant le plugin Woocommerce, car je souhaitais à la fois avoir un espace blog (articles et présentation de mon travail) et un espace boutique.
- Certains sites seront plus orientés « Commerce en ligne » ( comme Prestashop, par exemple). Gardez cependant à l’esprit qu’à partir du moment où de l’argent transite en ligne ( lors d’une vente, ou d’un remboursement), il vous faut être « carré » au niveau de la légalité et de sécurité des données, et que les frais de transaction auront également un coût. D’une façon générale, méfiez-vous des solutions gratuites… je préfère de mon côté largement payer un plugin sur mon site, et pouvoir éditer mes factures dans les règles de l’art à chacune de mes ventes.
- Enfin, votre site (et votre boutique) sera plus difficile à trouver, dans la jungle d’internet… À vous de communiquer sur votre travail un maximum : réseaux sociaux, forums, etc. vous seront utiles pour créer votre communauté et toucher vos futurs clients.
-2 : en vendant sur des plates-formes dédiées (qui prendront un pourcentage, en cas de vente) :
–Etsy est sans doute l’une des plus connues, sur laquelle vous pouvez vendre à peu près tout : cartes postales, patrons de coutures, pdf, lampions ou objets à imprimer et à monter chez soi, etc., ainsi qu’un espace dédié aux artistes.
–Ebay, même si elle n’est pas spécialement orientée sur la vente de création d’art, vous permet de toucher un large panel d’utilisateurs en ligne et dispose d’une rubrique « Art contemporain »,
-Amazon Handmade, filiale du groupe Amazon, spécialisée dans la vente de produits artistiques et culturels, et dans le « fait-main »,
-Toutes les boutiques de création « print on demand », du style Spreadshirt : vous proposez votre visuel pour décorer un t-shirt, et si celui-ci est choisi, vous recevez une commission sur chaque vente.
-Petite exception, en ce qui concerne les communautés en ligne (Deviant Art, Communautés FB, DIscord, etc.). Vous pourrez discuter avec des fans et obtenir des demandes de commandes, directement, sans que la plate-forme ne prenne de pourcentage sur ces mises en relation. Mais veillez, encore une fois, à être dans la légalité dès que toute transaction implique de l’argent !
-3 : en partageant vos connaissances :
- Créez des tutos, sur des sites dédiés comme Tuto.com
- Créez votre propre chaîne Youtube
- Créez un podcast, un blog, un vlog…
- Écrivez un manuel technique, ou un livre ( je vous expliquerai bientôt, en détail, la façon de produire un manuel et de l’auto-éditer !)
- Proposez des cours ou des webinaires en lignes, etc.
-4 : en sollicitant votre communauté :
Si vous créez du contenu, quel qu’il soit, et qu’il est utile à votre communauté (articles, PDF, vidéos, newsletter, etc.), vous pouvez leur proposer de vous soutenir dans votre démarche, sur la base du financement participatif.
Voilà les plates-formes les plus connues :
-Pour financer un projet : Ulule, KissKissBankBank, Kickstarter…
-Pour soutenir un créateur sur le long terme : Patreon, Tipeee…
Grâce à ce système, de nombreux auteurs et artistes ont pu ainsi s’affranchir de leurs éditeurs, managers, ou du financement par la publicité, et être financés à 100% dans leur démarche créative par leurs lecteurs ou auditeurs. C’est peut-être le modèle économique de demain ?
De mon côté, je crois plus que jamais à la force du financement participatif pour aider les créateurs de contenu à rester indépendants. Aussi, si vous souhaitez me soutenir dans mon travail d’écriture sur ce blog et m’aider à compiler des infos toujours plus utiles pour vous, vous pouvez devenir « tipeur » en cliquant sur l’image ci-dessous !

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