Mettre sur la même photo le Général de Gaulle, personnage emblématique de l’Histoire de France, respecté pour son courage, sa droiture et une certaine idée de son pays, et Donald Trump, magnat de l’immobilier controversé et président réélu des États-Unis peu adepte des nuances et de culture, peut paraître osé, voire incongru. Pourtant, Trump pourrait bien être gaulliste , (au nom de la grandeur passée : « great again ») et son souci de l’intérêt des États-Unis, pour le service exclusif du peuple américain.
sa présidence amène le monde, l’Europe et la France en particulier, à s’interroger sur des choix fondamentaux dans les domaines constitutionnels, économiques et politiques que les gouvernements successifs ont effectués, consciemment ou non, depuis près de 50 ans.
Trump a décidé de s’attaquer frontalement, nominalement, juridiquement et financièrement à la Cour pénale internationale, un organe judiciaire supranational reconnu par 126 États, mais ignoré par les nouvelles puissances telles que la Chine, l’Inde, l’Indonésie, la Russie, la Turquie ou les États-Unis. Beaucoup de pays et de juristes s’en émeuvent. Pourtant, cette décision soulève une question politique majeure : les décisions d’une organisation ou juridiction internationale peuvent-elles être supérieures au droit national ?
La France, avec l’évolution de la jurisprudence du Conseil d’État et le fameux arrêt Ni