Les livrets réglementés ( le Livret A, le Livret de développement durable et solidaire (LDDS) ou le Livret d'épargne populaire (LEP) )sont les plus populaires :simplicité et taux d'intérêt garantis même peu rémunérateurs. Juste après, vient l'assurance-vie qui rapporte généralement un peu plus.
C'est ainsi qu'environ un Français sur quatre en détient une, comme l'explique TF1 dans un article publié ce lundi 23 décembre. Mais son fonctionnement est un peu plus complexe et pour beaucoup retirer son argent est synonyme d'impôts. Ce qui revient à laisser au fisc une partie des fruits de son épargne. Mais il existe quelques exceptions.
Dans ces situations, vous ne paierez pas d'impôts sur les intérêts de votre assurance-vie
Il faut tout d'abord savoir que contrairement à certaines idées reçues, les fonds placés dans une assurance-vie ne sont pas bloqués. Ils "restent disponibles à tout moment et (…) ne seront pas taxés." Ce qui ne sera pas le cas des intérêts qui vont être soumis à l'impôt sur le revenu s'ils sont retirés avant un délai de huit ans. Néanmoins, les sommes peuvent être exonérées lorsque "l’adhérent ou son conjoint a été licencié, mis à la retraite d’office, ou a cessé son activité à la suite d’une liquidation judiciaire."
Malheureusement, il faudra tout de même s'acquitter des prélèvements sociaux sauf si le rachat "résulte de l’invalidité du titulaire ou de son conjoint." Un cas de figure bien particulier. Mais là où l'assurance-vie se révèle particulièrement intéressante, c'est lorsqu'elle est utilisée dans le cadre de la "transmission d'un patrimoine".
L'assurance-vie est intéressante pour transmettre un patrimoine
Il faut pour cela que les bénéficiaires aient été clairement désignés. Le montant n'est alors pas soumis aux droits de succession et ne rentre pas en compte comme une partie de l'héritage aux yeux de la loi. Une subtilité qui en outre permet de profiter "d’un système d’abattement très avantageux." Il convient donc d'être prévoyant en faisant les démarches avant qu'il ne soit trop tard.
La majeure partie des personnes qui souscrivent une assurance-vie attendent ce fameux délai de huit ans pour récupérer leur épargne. En effet, après ces premières années, un abattement fiscal permet de ne pas payer d'impôts sur les 4 600 premiers euros d’intérêts. Le montant atteint même 9 600 euros dans le cas d'un couple marié ou pacsé.