Le débat sur la fin de vie fait ce lundi son retour à l’Assemblée nationale.
Les députés débattront deux semaines durant, weekends compris s’il le faut, de deux propositions de loi, portant l’une sur les soins palliatifs, et l’autre sur l’aide à mourir. Un vote solennel pour chacune est prévu le 27 mai
Consensuelle, la première prévoit notamment la création d’un « droit opposable » aux soins palliatifs, (seuls la moitié des besoins étaient pourvus /2023).
Plus clivante, la seconde a été approuvée par 28 députés contre 15 le 2 mai en commission. Un vote sans ambiguïté qui laisse espérer qu’il y ait dans l’hémicycle une majorité « conséquente » pour .Les députés devront d’abord examiner les plus de 3.300 amendements déposés sur les deux textes.
Soumis à une forte pression des députés, le Premier ministre François Bayrou a remis l’ouvrage sur le métier, en scindant le projet de loi en deux, de manière à laisser la liberté aux députés de voter pour un texte mais pas pour l’autre.
La création d’une aide à mourir, autre nom du suicide assisté et de l’euthanasie, suscite de vifs débats jusqu’au sein du gouvernement.
Emmanuel Macron a réaffirmé son engagement en faveur de cette évolution sociétale, estimant que le débat ne pouvait « être réduit » à pour ou contre la vie, mais devait poser la question du « moindre mal ».
La question des critères ouvrant l’accès à ce nouveau droit sera débattue.
Le texte prévoit que le patient soit « atteint d’une affection grave et incurable, quelle qu’en soit la cause, qui engage le pronostic vital, en phase avancée ou terminale ».
la « phase avancée », c'est « l’entrée dans un processus irréversible marqué par l’aggravation de l’état de santé qui affecte la qualité de vie » :le gouvernement entend reprendre cela dans un amendement. « Cela correspond à des patients en fin de vie qui ont un pronostic vital extrêmement engagé et qui souffrent de douleurs insupportables et réfractaires aux traitements »,…
sources : tous les médias (dont Le Figaro, Paris-Match, La Tribune, Le Parisien..), le rapporteur du texte Olivier Falorni, La Haute Autorité de Santé autorité publique indépendante, Philippe Juvin , la ministre de la Santé Catherine Vautrin, le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, la Cour des comptes, le Président Emmanuel Macron….
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