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Le dictateur Aliyev 
ne parle pas d’une paix juste et pérenne mais de la “paix” imposée par le vainqueur au vaincu Les conditions préalables qu’il impose n’ont pour objet que d’humilier et fragiliser l’Arménie, dans l’espoir d’une nouvelle guerre et de nouvelles conquêtes.
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Francois, le digne fils de Patrick, feu son père, parti si tôt « à cause » du Covid, officiellement. C’était un pur de la république française qu’il chérissait plus que tout. comme sa directrice de cabinet au Conseil départemental du 92 aime le rappeler , tout au long de ses livres – voir « Le Monarque , son fils, son fief » , son best-seller , fable politique mordante sur la présidence de M. Sarkozy ».
Un engagement en politique pour « l’Arménien », comme le surnommait Sarkozy, dangereux, en France en particulier, l’élite ayant noyauté les plus hautes marches.
Patrick Devedjian a eu beaucoup d’obstacles, expérimenté nombre de trahisons, la plus spectaculaire, celle de celui pour lequel il s’était investi corps et âme, pour faciliter son ascension à la présidence, Nicolas Sarkozy, qui avait d’ailleurs trahi plusieurs de ses soutiens et « amis de longue date » !
Une fois élu,la maladie d’Alzheimer l’a-t-elle atteint ? En tous cas, aucune reconnaissance, sans doute préférait-il ignorer « l’Arménien » pour ne pas se sentir redevable vis-à-vis de lui ?
Et puis, avec sa moralité, ses valeurs d’un « autre âge », l’honneur, la probité, l’amitié, le patriotisme, la fidélité…, n’était-il pas trop crédule, naïf ou trop profond et sincère ou tout simplement trop pur, pas assez filou, trop droit dans ses bottes, trop franc ( et français ) du collier, pour avoir un maroquin top niveau !
Pas assez roublard, pas assez « mafieux » .
Les affaires de la France, pour Sarkozy, c’est peut-être plus une affaire de commerce, de gros sous, de communication, que de patriotisme.
Patrick DEVEDJIAN a aimé la France, sa France, parce que lui, il savait être reconnaissant, il avait la gratitude des rescapés du génocide pour qui la France, malgré tous ses défauts, avait été une terre d’accueil, même si c’était pour se faire pardonner d’avoir sacrifié le traité de Sèvres, signé sur son territoire , au profit de celui de Lausanne favorable à la future Turquie – pourtant défaite car complice aux côtés des nazis – qui a enterré l’Arménie occidentale définitivement .
Il est fondamental de le rappeler, d’autant que la culture historique de la nouvelle génération biberonnée aux fake news et au zapping, est plus que spartiate quand elle n’est pas inexistante. Et alors l’histoire, têtue, de répétera, puisque personne n’en aura tiré les leçons , par inculture.
L’engagement aux côtés de l’Arménie est une façon , très cosmétique, bien trop légère, de rattraper les fautes du passé colonial de la France , idem pour le Liban, sous mandat français à l’époque. Mais cela ne pourra pas effacer les errements et erreurs graves, catastrophiques même, commises par elle et ses alliés , il y a un siècle dans cette région et qui continuent à empoisonner la stabilité et la paix dans la région du Caucase notamment. Il y a plus trivialement, une visée aussi électoraliste, à l’intention des Français d’origine arménienne, ne faisons pas l’impasse dessus. Tout compte, d’autant que la communauté arménienne n’est quantitativement et qualitativement pas négligeable dans notre pays ! Messieurs Fillon, Lisnard , Wauquiez l’ont compris. Ce dernier, incohérent, s est rapproché de Dati, l’insubmersible actrice politicienne qui passe au travers des tempêtes politiques, médiatiques malgré les controverses et les affaires et l’égérie de la famille Aliyev,( le clan des dictateurs azerbaïdjanais), toutes deux friande des boutiques de grands créateurs de mode des faubourgs du 8 ème arrondissement de Paris. Mme Dati peut ainsi parader sur son 31, au Festival de Cannes sans bourse déliée, tout en étant payée par les fonds publics. Quelle mauvaise comédie ! Quelle mascarade ! Quelle honte et quel écœurement !
On pourrait dire que Patrick Devedjian, grand homme d’Etat, a tout raté, même sa mort, enterré en catimini en pleine épidémie de Covid, accompagné par à peine une vingtaine de proches masqués… Quand des forces qu’on va appeler « obscures » œuvrent contre vous, il est quasi-impossible de gagner la partie trop déséquilibrée, David contre Goliath, si vous voyez ce que je veux dire. Ses 4 fils, sa femme peuvent être fiers de lui et lui peut être fier d’eux aussi car ils perpétuent ses combats dont celui pour l’Arménie.
Quelle famille !
À ce propos, lire le magnifique livre plein de secrets révélés sur ce milieu digne de la Mafia, « La cathédrale des ombres »de Marie-Célie GUILLAUME qui vient de sortir . Et lire l’article que nous lui consacrons avec un extrait.
B.F.
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