La haine des Chrétiens n’existe pas, mais l’ Azerbadjian, la Turquie, la Syrie, le Pakistan … tuent ! L’édito de BF
On attaque l’Artsakh un jour de septembre 2020. On ré- attaque l’Artsakh après 9 mois de blocus. On assassine lâchement une population coincée dans une enclave, en pleine crise du Covid. En masse. Pas par dix, pas par centaines, par milliers.
Ce drame est bouleversant et aurait dû rassembler tous les citoyens du monde épris de justice, de dignité et de respect.
Les Français en premier.
Personne ne devrait risquer sa vie en vivant sur ses terres ancestrales, en pratiquant sa foi dans son pays , qu’il soit musulman, juif ou chrétien.
Mais ce nettoyage ethnique , aussi tragique soit-il, n’aurait rien à voir avec une prétendue haine des Chrétiens . Il n’existe même pas un mot pour désigner cette haine, alors qu’il existe pour les 2 autres religions du Livre les mots: islamophobie et anti-sémitisme ”.
L’islamophobie n’existe pas en droit français. Il n’a aucun fondement juridique, aucune légitimité intellectuelle, et son usage relève d’une manipulation politique grave, initiée par les Fréres musulmans, pour interdire toute critique de l’Islam. Mais qui avait montré l’exemple , avec l’antisémitisme ?
Ce que le droit interdit, ce n’est pas de critiquer une religion, c’est de s’en prendre à des individus à raison de leur foi.
Critiquer le christianisme, comme on critique l'islam ou le judaïsme, est un droit fondamental.
Il n’y a pas de délit de blasphème en France. Il n’y en aura jamais, tant que nous resterons une démocratie.
Parler de christianophobie” pour qualifier le nettoyage ethnique de l’Artsakh ou des morts arméniens de Turquie de 1915 – et même avant- à aujourd’hui ( un simple exemple : Hrant Dink dont le meurtrier est devenu un héros, comme les responsables du génocide dont les noms sont donnés aux plus belles avenues en Turquie ou Azerbaïdjan !
Ce n’est pas instrumentaliser la mort de ces chrétiens qu’à des fins idéologiques.
C’est en fait aussi, très trivial : étendre leurs territoires.
Et la porte est grand ouverte puisqu’il n’y a pas eu de sanction, depuis le génocide « de 1915 & années suivantes», puisqu’il se poursuit encore aujourd’hui !
Et pour cause : puisque les meurtres de millions d'Arméniens n’a jamais été qualifié par plusieurs pays qui n’ont pas voulu, pour des raisons triviales ou idéologiques ou stratégiques , comme Israël qui instrumentalise, de façon éhontée, ayant subi pourtant dans la foulée le même sort que les Arméniens à 30 ans d’intervalle, les Allemands avaient déjà été alliés des Turcs et complices du génocide (ou de la « Grande catastrophe « comme l’ont baptisée les Arméniens, le mot « génocide » n’existant pas encore et ayant été inventé bien après 1915 à cause du massacre des Juifs organisé par les nazis) – en tous cas, jamais sanctionné : ni lorsque les villages arméniens ont été occupés en dépit du droit international et le respect des frontières, ni quand l’autodétermination d’un peuple qui vivait en Artsakh (90% d’Arméniens sur les 120 000 habitants) ont été ciblés, bombardés , ni quand les bombes au phosphore blanc, armes de sous-munitions interdites par le droit international ont plu sans cesse des jours et des jours .
Quand plus personne apprend l’Histoire ou ne s’en souvient, l’Histoire se rappelle à eux, en se répétant.
De plus, ce fut, très probablement, des crimes anti-chrétiens et ils doivent être punis comme tels. Seule la communauté internationale peut le faire car ce furent des décisions d’état, d’états dictatoriaux, exclusivement . Comme par hasard !
Bien au delà du crime d’opinion qui sévit en permanence dans les pays musulmans. Les pays les pires étant ceux qui se prétendent laïques, pour bien cacher leur jeu – voir la tikya ou l’artde tromper la méfiance, comme Erdogan le fait , lui qui a planifié depuis longtemps le retour de l’Empire Ottoman et avance, dissimulé, avec l’aide de ses adversaires, ennemis de surcroît et des institutions internationales : l’OTAN, l’ONU, l’UNICEF… !
Hier Chypre, … Demain l'Arménie, la Syrie, le Liba
n, puis la Grèce … Qu'importe l’ordre chronologique,il arrivera à ses fins, sans un sursaut de dernièreminute car c’est vraiment la dernière minute .
Après, après ce sera trop tard, vraiment trop tard et irrécupérable, incorrigible ! On n’aura pas compris assez tôt, assez vite !
On voit bien qu’il ne s’agit pas « seulement « d’un crime d’opinion que d’annihiler les Arméniens, par exemple car ce n’est pas une conséquence de la liberté de critiquer une religion mais bien l’anéantissement ou la soumission de peuples, en l’occurrence chrétiens, à l’islam .
Le choix est simple : l’islam ou la mort. Que choisiriez-vous, si vous n’aviez que ce choix, vous ?
L’histoire se répète. La question est taboue mais combien d’islamisés de force, dans la population turque ? Et combien de morts pour ceux qui ont refusé de renoncer à leur foi ?
Et qui a peur de se saisir de ce dossier ? Tous . Et pourtant, la Défense de l’Arménie en France fait l’unanimité. Pour l’instant.
Difficile de faire autrement que l’unanimité , tant le cas est clair, hors des islamistes patentés et hors des Francs Maçons , même de ceux d’obédience dite « chrétienne » qui veulent en réalité «récupérer» la « puissance » divine à leur profit, quitte à la nier, puisque … leur besoin est !
Une cause trans-partisane qui, finalement ne permet à aucun parti de s’en glorifier !
Donc, l’intérêt n’est que de façade. Elle n’intéresse quasiment personne au fond, si on soustrait les intérêts électoraux. Et les rares qui restent profondément convaincus et combattifs, craignent, en plus, d’être accusés par leurs adversaires, de « récupération politique » !
Après, pour connaître les sincères, les déterminés, les dignes, qui portent les valeurs républicaines qu’ils affirment défendre, ceux qui continuent à bondir, au moindre coup de rafale, il suffit de compter sur les doigts d’une – soyons optimistes – de deux mains.
Où sont les Frères chrétiens ?
Il ne s’agit pas d’une pure opération électoraliste destinée à flatter un électorat communautaire. Pas plus d’une opération de communication. Il y a des vies, derrière la politique et nos ronds de cuir feraient bien de s’en souvenir ! Il y a de quoi crier au loup, de quoi faire un tollé, manifester, donner de la voix, donner des sanctions, condamner et faire respecter les décisions de justice internationales, avant que la haine ne se répande sur le monde entier , au nom d’une idéologie sectaire et intolérante !
Quand il arrive un seul – c’est déjà trop – assassinat d’un musulman, on en fait les choux gras pendant des semaines comme début mai.
Pourquoi pas le même traitement par la presse et les politiques ? Un mort , c’est déjà trop.
Alors des milliers …
Quand le Père Hamel est égorgé dans son église au nom de l’Islam, Mélenchon ne manifeste pas. Quand des enseignants sont décapités au nom de l’Islam, il reste silencieux. Quand un fidèle musulman meurt, il crie à la haine islamophobe.
Ce deux poids, deux mesures est une gifle à l’intelligence.
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La vérité, c’est que les Insoumis ont participé à créer ce climat de terreur intellectuelle. Celui où l’on ne peut plus parler d’islam sans être accusé de racisme. Celui où des proviseurs, comme celui du lycée Maurice-Ravel, sont contraints de quitter leurs fonctions pour avoir appliqué la loi sur la laïcité, parce qu’ils ont osé demander à une élève d’enlever son voile dans l’enceinte d’un établissement scolaire…
L’islam doit se libérer de l’islamisme
Tant que l’islam ne se libèrera pas de l’islamisme, la France ne pourra pas se libérer de cette emprise qui gangrène nos quartiers, nos écoles, nos institutions. Ce n’est pas aux non-musulmans de résoudre le problème. C’est aux musulmans eux-mêmes de faire ce que les juifs de France ont fait face à Napoléon au début du XIXème siècle, lorsqu’on leur a demandé de choisir entre leur foi et leur pays. Ils ont choisi la France.
Aujourd’hui encore, cette question se pose : êtes-vous français d’abord, ou musulmans d’abord ? Il ne peut y avoir de double allégeance. Il ne peut y avoir d’ambiguïté.
Certains ont déjà répondu , ceux par exemple qui se baptisent «Les musulmans en France » et non…«Les musulmans de France », « de » étant remplacé par « en », pour bien marquer la distinction, la volonté de ne pas appartenir à la nation, mais plutôt de l’occuper !
Ce groupe a d’ailleurs approuvé la guerre menée par l’Azerbaïdjan, juste au nom de l’Islam !
Chaque attentat nous rappelle que l’ennemi est là, parmi nous. Fiché S, radicalisé, déjà condamné, déjà hospitalisé, toujours dangereux. Et pourtant, ils ont pu tuer à nouveau. Comme toujours, on évoque la santé mentale des islamistes. Comme toujours, on appelle au calme. Mais à force de ne pas nommer les choses, on finit par nier la réalité. L’islamisme n’est pas une dérive religieuse, c’est la pratique à la lettre de l’Islam : c’est une idéologie totalitaire qui a déclaré la guerre à notre civilisation.
Les victimes de cette barbarie sont françaises, britanniques, allemandes. Elles étaient hier ennemies sur les champs de bataille, elles sont aujourd’hui unies par les valeurs occidentales, par la démocratie, par la liberté.
L’islamisme, lui, ne distingue pas les nations. Il hait tout ce qui n’est pas lui. Et il frappe partout. Il est temps d’en tirer les conséquences. Il est temps que la France regarde la réalité en face, qu’elle cesse de trembler devant des accusateurs professionnels qui distribuent des fatwas contre ceux qui osent encore défendre la France et ce qu’il reste de sa République.
Mal nommer les choses, écrivait Camus, c’est ajouter au malheur du monde.
C’est le cas du génocide arménien, , nié aujourd’hui par des gouvernements en poste,(celui d’Israël compris, Israël voulant se réserver l’exclusivité du mot, et pas que pour des raisons sémantiques !) mais avoués à l’époque, au siècle dernier par les Allemands et les historiens honnêtes.
Nous n’avons plus le droit d’ajouter au malheur des chrétiens – et surtout pas à ceux de l’Arménie, la mère de l’Eglise, 1ère nation au monde à avoir reconnu le christianisme comme religion d’état, en 301, avant tout le monde, dont l’Éthiopie, la Géorgie et bien avant Rome et de la France, elle -même la sœur aînée de l’Eglise.
Arménie et France, appartiennent donc à la même famille !
Depuis des générations. Depuis presque toujours, depuis l’an 301 après JC.
Il y a même eu un roi français originaire du Sud-ouest, en Arménie, c’est dire si les liens ont toujours été étroits , et en particulier, dès l’époque des Croisés, quand leur route justement croisait le territoire peuplé d’Arméniens, en Anatolie orientale. Territoire, donné à la Turquie – pourtant perdante de la 2ème GM, par le Traité de Lausanne, trahissant, – en l’absence des Arméniens autour de la table, celui de Sèvres, récompensant la loyauté des Arméniens pour la France qui avait été signé 3 ans plus tôt !
Péché originel des « grandes puissances occidentales » en Orient,dans le Caucase, du chaos d’aujourd’hui, amplifié par Staline ( rattachement de l’Artsakh/ Ht-Karabagh à l’Azerbaïdjan) et dans la continuité, toujours inique, par l’Europe menée par la politique de Van der Leyen !
On n’est trahi que par les amis !
« Préservez -moi de mes amis, mes ennemis, je m’en charge ! » Voltaire.
B.F.
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