Cela avait pourtant bien commencé pour R.T.Erdogan mais …

0
(0)

L’occupant de la Maison Blanche a levé les sanctions américaines contre la Syrie.

Une décision attendue par le pouvoir turc, en raison de sa proximité avec son voisin, de ses appétits économiques, &  de son souhait de résorber l’épineuse question migratoire.

En plus des hommes d’affaires américains, M. Erdogan lui-même aurait persuadé M. Trump d’agir en ce sens.

La presse turque progouvernementale a diffusé la photo sur laquelle les trois dirigeants, assis autour d’une « pieuvre » téléphonique, échangeaient avec le palais d’Ankara.

De quoi conforter la stature du président, le « dünya lideri », ("le leader du monde" en turc), comme le surnomment ses partisans.

Sabah, a eu beau titrer « Bonne nouvelle après les pourparlers de paix : le monde a suivi la Turquie », le chef de l’Etat n’a pas réussi à faire se rencontrer les présidents russe et ukrainien. C’est Donald Trump, absent lui aussi, qui a appelé les protagonistes à son retour à Washington, sans mentionner la Turquie.

soutenir Kiev sans fâcher Moscou –,:

le chef de l’Etat turc a certes réussi l’exploit de ne s’aliéner aucune des parties en conflit. Il a aussi montré  ses faiblesses. Entre la Russie, son principal fournisseur d’énergie, l’Ukraine, son meilleur partenaire pour l’industrie de défense, et la coalition anti-Poutine de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN), Recep Tayyip Erdogan a tout misé sur une diplomatie transactionnelle, avec ses risques, ses désenchantements et ses calculs politiciens….

sources : JP D. , N.B.

photo : D.R.

Vous avez trouvé ce post utile ?

Cliquez sur une étoile pour l'évaluer !

Note moyenne 0 / 5. Nombre de votes : 0

Soyez le premier à évaluer cet article.

Vous avez trouvé cet article utile ?

Suivez-nous sur les réseaux sociaux !

Suivez-nous !