Et voilà comment on fait la 2ème diaspora du monde….

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Si le port de Beyrouth m'était conté : 
 
Le port de Beyrouth, dévasté le 4 août dernier, était le port
principal du Liban pour les Arméniens , rescapés du génocide, qui partaient trouver refuge , pour certains en
Arménie récemment independante et pour d'autres à
Marseille ou  en Amérique du sud.
Dans les années 1920, les journaux arméniens d'Alep et de
Beyrouth publiaient des annonces des compagnies mari-
times qui informaient  sur l'émigration et les conditions
d'emploi en Argentine et au Bresil.
 
Le nombre des départs est si considérable que le Catloli-
cos de Cilicie, Sahak II, se rend plusieurs fois au port
afin de dissuader les gens d'émigrer.
 
Plus tard, entre 1946 et 1947, le port de Beyrouth voit les
Arméniens partir pour l'Arménie soviétique. Treize 
paquebots transportent 33 000 émigrants arméniens du
Liban, Syrie et Irak  vers la "Terre Promise" mais  où les condi-
tion de vie ne correspondent malheureusement  pas aux
promesses publicitaires  du regime soviètique.
Le Liban compte alors 75 000 Arméniens  avec  24 écoles
accueillant 6800 élèves dont le nombre tombe à 5400
l'année suivante.
La guerre civile au Liban (1975-1990) contraint  les Arméniens à l'exil pour la troisième fois.
 
Une  quatrième vague se déroule  de nos jours suite 
d'abord à l'effondrement économique et politique du pays,
depuis quelque temps , puis à la dévastation de Beyrouth.
Les temps modernes ayant modifié les modes  de
transport  , les Arméniens  quittent  Beyrouth non pas par la
voie maritime mais par un pont aérien vers de nouveaux
horizons et particulierement Erevan. 
 
Pour les Arméniens du Liban, nous aimons a espérer que 
leur billet  d'avion est un aller simple vers l'Arménie ou
ils vivront heureux et auront beaucoup d'enfants dont le
pays a besoin.
 
Zaven Gudsuz
zaven471 @hotmail.com
 
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Avédis Baghtchedjian fait partie de ces Arméniens de l'exil . 
Né à Konia en Turquie , il est déporté avec sa famille vers Alep en Syrie pour à Beyrouth.
Après la seconde guerre mondiale, il arrive à Paris . Il épouse Sona venue elle aussi de Konia mais via IstanbuL
 
Il lit régulièrement "Sovetakan Hayastan" (Arménie soviètique).
 
Il décède à Paris sans avoir pu visiter l'Arménie . Sa veuve Sona accomplit le voyage . Elle en revient en disant que son pays est la France ….. C'était dans les années 80….
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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