Dans la cité-Etat de Singapour, la moindre atteinte à la propreté

ou bien  à

l’hygiène dans l’espace public est passible d’une amende

minimale de 300 dollars singapouriens (190 euros),

 C'était le cinquantième anniversaire de la campagne Keep

Singapore Clean (“garder propre Singapour”), lancée en octobre

1968 .

Le but : faire de Singapour “la ville la plus propre d’Asie”.

Mais il ne s’agit pas seulement de rendre la ville plus agréable :

une ville propre contribue à une économie forte en attirant les

investisseurs et les touristes.

Singapour revendique ce titre,mais elle le doit davantage
à une armée d’agents ,56 000, chargés

du nettoyage , auxquels il faut

ajouter des milliers de travailleurs indépendants non enregistrés.

La cité-Etat dépense chaque année 120 millions de dollars singa-

pouriens pour la propreté et l’hygiène des espaces publics , mais les agents (souvent des étrangers) restent sous

-payés. 

D’où des initiatives

telles que la “journée du nettoyage” qui mobilise des centaines

 

de volontaires à Nee Soon, dans le nord de Singapour. 

 

 

 

 

source : BBC online