Palmyre , les Bouddhas, Les Croix de pierre du Nakhitchevan ,des exemples de l’impuissance des armées à protéger le patrimoine mondial

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Le samedi 21 Octobre 2017 sur la chaine franco-allemande : "Palmyre" ou l'impuissance des armées impliquées à protéger le patrimoine mondial .

Cible du groupe Etat islamique pendant la guerre en Syrie, la cité antique de Palmyre a vu ses trésors archéologiques pillés et ses édifices emblématiques détruits par les terroristes.

Depuis la libération de la ville, des chercheurs et des spécialistes tentent de déterminer, à travers des mesures précises et des images en haute résolution, l'étendue des dégâts. La reconstruction du site pourrait bien amener le renouveau dont la Syrie a besoin .

L'Armée de la Culture & du Patrimoine

A l'heure actuelle les puissances qui ont des armées succeptibles d'intervenir ne peuvent pas le faire.

D'où l'idée : contre les destructions du patrimoine mondial , une « Armée de la Culture » ou « Armée du Patrimoine ». Comme le droit d’ingérence humanitaire de Bernard Kouchner , un droit d’ingérence culturel & patrimonial

Les exemples de destructions du patrimoine :.

Destructions du patrimoine mondial : les Bouddhas

http://www.la-croix.com/Monde/Des-Bouddhas-geants-mosquees-15-destruction-patrimoine-2016-03-08-1200745300

Palmyre : destructions de Daech : on s’acharne maintenant à reconstruire d’après des images en 3D.

les Croix de Pierre (Khatchkars en arménien) : l’Azerbaïdjan a détruit pas moins de 27.000 monuments culturels arméniens au Nakhitchevan de 1998 à 2006, dont les milliers de croix de pierre (khatchkars) du cimetière médiéval de Djulfa. Cette politique de profanation radicale d’un patrimoine chrétien n’est pas sans rappeler les exactions actuelles de l’organisation Etat islamique. Cette dernière a d’ailleurs des ramifications en Azerbaïdjan, où d'aucuns estiment que le succès, dans le pays, de la prolifération de l'idéologie islamiste fondamentaliste, serait impossible sans un soutien au sein des organes au pouvoir à Bakou. Soulignons par ailleurs que l’Azerbaïdjan s’en prend également à l’une de ses minorités musulmanes, celle des Taliches, de langue iranienne, dont les mosquées sont détruites .

Des bouddhas de Bamiyan en Afghanistan aux manuscrits de Tombouctou en passant par Palmyre, les attaques délibérées contre les grands sites mondiaux du patrimoine se sont multipliées ces dernières années. Dans une résolution adoptée à l'unanimité, les membres du Conseil de sécurité  de l’ONU ont appelé à défendre systématiquement le patrimoine, après de premières mesures prises dans la foulée des attaques de l'organisation État islamique en Irak et en Syrie.

Le texte appelle à protéger le patrimoine dans toutes les zones de conflit, sans limitation géographique et pour tous types de menaces confondus (destruction, vol et pillage, trafic). Il souligne aussi qu'attaquer des sites du patrimoine culturel ou religieux «peut constituer, dans certaines circonstances et conformément au droit international un crime de guerre», et les «auteurs de telles attaques doivent être poursuivis en justice».

«C'est la même volonté destructrice qui vise dans leur chair des femmes, des hommes, des enfants mais aussi dans la pierre, l'argile, les trésors du patrimoine, les musées»

a déclaré Audrey Azoulay,qui  représentait la France auprès du Conseil de Sécurité de l'ONU.

Le Conseil appelle les pays à créer des unités spécialisées dans cette lutte, et à une coopération internationale renforcée pour lutter contre le trafic de biens culturels venus de zones de conflits. «L'acharnement délibéré contre le patrimoine de l'humanité procède d'une volonté d'anéantissement de la mémoire», a souligné Audrey Azoulay, alors ministre française de la Culture qui présentait le texte avec l'Italie.«C'est aussi un enjeu majeur de sécurité puisque le trafic finance bien souvent le terrorisme», a-t-elle ajouté. Cette lutte renforcée nécessite des moyens importants et qui ne cessent d'augmenter, a reconnu la directrice de l'Unesco, Irina Bokova, venue appuyer le texte.

Sept pays, dont la France, l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis ainsi qu'un donateur privé ont promis à Paris quelque 75,5 millions de dollars pour la sauvegarde du patrimoine culturel menacé par la guerre et le terrorisme. Ils permettront d'assurer l'approvisionnement du fonds international créé pour financer le sauvetage et la restauration des oeuvres mises en péril par les conflits. Les villes concernées sont prioritairement Palmyre (Syrie), Bamiyan (Afghanistan), Tombouctou (Mali) et Mossoul (Irak), dont le musée a récemment été retrouvé en ruines par les forces armées irakiennes.

Dans la continuation de la conférence dite d'Abu Dhabi, un réseau international de «refuges» devrait également être créé pour mettre à l'abri de manière temporaire le patrimoine mis en péril par les conflits armés ou le terrorisme. Séduisante sur le papier, la mesure sera difficile à appliquer – même si elle vaut le coup d'être tentée. Lors de la guerre civile en Espagne, la France avait ainsi accueilli sur son territoire les chefs-d'œuvre des musées espagnols. 80% des œuvres des musées syriens ont déjà été mis à l'abri, au Kurdistan notamment.

Mais surtout dès qu'une menace sur le patrimoine mondial est prévisible , il faudrait qu'une armée se déploie pour protéger le patrimoine en danger. Comme des "casques bleus" du patrimoine Utopîque peut-être mais il faut

1ère étape : une conférence sur l’ "Armée du Patrimoine" au Sénat, à la Sorbonne , ou à l'Assemblée Nationale..

sources : Arte , wikipedia , La Croix, Collectif Van

 

 

 

 

 

 

 

 

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