Attentats à Ankara

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Le Parti-Front de libération du peuple révolutionnaire (DHKP-C) revendique les attentats à Ankara contre le Ministère de la Justice & les bureaux du parti au pouvoir, l'AKP.DKHP-C

 

 

Dans un communiqué , il déclare qu'il continuera de viser le  parti du premier ministre T. Erdogan à cause des "atteintes à la liberté de pensée" commises,d'après lui,  par le gouvernement.

Une bombe a explosé ce matin près de bureaux de l'administration,sur la rive asiatique d'Istanbul  où la police a aussi désamorcé des explosifs devant un ccentre culturel.

Les attentats ont d'abord été présentés comme des tentatives de sabotage du processus de paix entre Ankara & le chef de la rébellion kurde Abdullah Öcalan qui doit lancer ,pour le Nevrouz, un appel au cessez-le feu à ses partisans du PKK.

L'HISTOIRE :Historique

Cette organisation est l’héritière d’une continuité de mouvements :

  • TIP (1961 – Parti ouvrier de Turquie)
  • FKF (1965 – Fédération des Clubs de réflexion)
  • DEVRIMCI-GENÇLIK (1969 – Jeunesse révolutionnaire)
  • THKP-C (1970-1972, Parti-Front de libération populaire de Turquie)
  • DEV-GENÇLIK (1974-76)
  • DEVRIMCI YOL (1976-78-80, Chemin révolutionnaire)
  • DEVRIMCI SOL (1978-1994, Gauche révolutionnaire)
  • DHKP-C (1994)

Le mouvement communiste incarné par le Parti révolutionnaire de libération du peuple (DHKP) et son Front (DHKC), se bat depuis trente-cinq ans, officiellement pour la libération sociale des peuples turc, kurde, arabe, laze, circassien, bosniaque, géorgien, abkhaze, grec, rom, arménien, chaldéen, assyrien et autres, qui cohabitent en Turquie.

Le DHKP-C est issu d’un long processus politico-militaire interrompu par deux coups d’État militaires (en 1971 et en 1980). Le mouvement apparaît en 1970 sous le nom de THKP-C (Parti-Front révolutionnaire de libération de la Turquie) et en 1978, refait surface sous l’appellation « Devrimci Sol » (Gauche révolutionnaire).

Depuis 1988, le mouvement, sous ses différentes appellations, collabore avec le PKK. Jusqu’en 1992, ses hommes, qui ont été jusqu’à 5 000, s’entraînaient au Liban, sous la protection de la Syrie.

Le 1er novembre 1991, s'est clos le procès de 1 243 membres du mouvement. 582 ont été acquittés, soixante-six ont bénéficié d’un non-lieu, 553 ont été condamnés à une peine de prison à temps, quarante-et-un à la réclusion à perpétuité, un à mort (non exécuté).

Le chef du DHKP-C, Dursun Karatas, évadé d’une prison turque en 1980 et figurant au registre rouge d’Interpol dans 174 pays, a été arrêté en France en 1994, puis libéré par les autorités françaises (février 1995).

De 1998 à 2002, le DHKP-C a assassiné 53 personnes en Turquie, dont 32 policiers, les autres étant de simples civils.

Le 20 octobre 2000, le DHKP-C lance un mouvement de grève de la faim contre la réforme des prisons, laquelle vise à transférer les prisonniers politiques vers des établissements pénitentiaires de haute sécurité (prisons de type F) inspirés du modèle US et répondant officiellement aux normes européennes. Les prisonniers du DHKP-C entrent en « jeûne jusqu’à la mort » pour protester contre leur mise en isolement dans des cellules individuelles où ils se plaignent des mauvais traitements. Le 19 décembre 2000, vingt prisons-dortoirs (prisons de type E) sont prises d’assaut par les militaires. Au cours du programme de déportation de plus de trois mille prisonniers politiques insurgés qui s’ensuivit, vingt-huit détenus périront criblés de balles, torturés, asphyxiés par les gaz lacrymogènes ou carbonisés par les lance-flammes. Cette résistance s’achève le 22 janvier 2007 et aboutit à une solution négociée avec le ministère de la Justice sous forme de circulaire permettant aux détenus isolés de se rencontrer par groupe de dix à raison de dix heures par semaine. Mais durant ces sept années de résistance passive, pas moins de 122 militants, dont plus de 100 membres du DHKP-C, perdent la vie.

Au printemps 2004, une opération conjointe des polices turque, belge, allemande, néerlandaise et italienne, fondée sur 56 000 heures d’écoutes téléphoniques, aboutit à l’arrestation d’une quarantaine de personnes, suspectées de cinq attentats commis en Turquie pendant l’année 2003.

Début 2013, l'organisation continue de revendiquer des attentats, comme celui contre l'ambassade américaine.

source :wikipedia.fr

 

 

 

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