Redéfinir la diplomatie régionale de l'Arménie
Couverture proactive et engagement stratégique dans un monde multilatéral
Par Ararat Kostanian
La récente participation de l'Arménie à un sommet mondial de haut niveau en Chine, dans le cadre de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS), marque un tournant important et complexe dans l'évolution de sa politique étrangère.
Si les gestes symboliques, comme la participation à des sommets, ont un poids diplomatique, la valeur de ces engagements doit être évaluée en termes de retombées stratégiques à long terme.
Il ne suffit pas à l'Arménie de simplement participer à de tels événements ; elle doit également formuler des attentes claires et en tirer des bénéfices tangibles. Il s'agit notamment de veiller à ce que le potentiel géographique et géopolitique de l'Arménie ne soit pas négligé dans le vaste projet chinois de l'initiative « la Ceinture et la Route » , d'autant plus que cette initiative continue de privilégier des voisins régionaux comme la Géorgie et l'Azerbaïdjan.
La Chine, superpuissance mondiale ayant des intérêts particuliers dans la connectivité régionale et les corridors commerciaux, a la responsabilité de traiter l'Arménie comme un partenaire sérieux.
Parallèlement, l'Arménie doit s'affirmer plus efficacement, non pas comme un acteur périphérique, mais comme un canal essentiel au sein du Caucase du Sud, qui demeure l'une des régions les plus sensibles et stratégiquement importantes au monde.
La position enclavée et pourtant centrale de l'Arménie devrait être mise à profit non seulement pour l'intégration économique, mais aussi pour renforcer son influence diplomatique au sein des structures eurasiennes plus larges. En savoir plus .
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