Bien que l'équipe et les stagiaires de CivilNet soient répartis dans le monde entier, nos principales opérations se situent au cœur d'Erevan. Près de 40 personnes y travaillent chaque jour pour vous apporter des informations fiables sur l'Arménie.
Voici quelques-unes de leurs histoires. Vous pouvez les soutenir ici .
Hayk Hovhannisyan fait partie de l'équipe de vérification des faits de CivilNet
Le travail de Hayk consiste à enquêter sur les rumeurs qui circulent en ligne ou sur les déclarations des politiciens. Il veille à ce que les faux discours ne deviennent pas monnaie courante.
Hayk est également spécialisé dans les outils d'IA et forme les journalistes arméniens ainsi que les organisations à les intégrer dans leur travail.
Mais son histoire ne s'arrête pas là. Pendant la guerre du Karabakh de 2020, Hayk commandait un bataillon d'artillerie D-30 sur le front d'Aghdam.
Aujourd’hui, il continue de partager son expertise en tant qu’instructeur bénévole auprès des jeunes membres de l’organisation civico-militaire Art of Survival (VOMA).
Lia Avagyan est une journaliste de la région frontalière de Tavush
En 2022, lorsque l’Azerbaïdjan a attaqué les frontières orientales de l’Arménie, elle s’est portée volontaire comme défenseure de première ligne dans les montagnes de Vardenis, juste en face des positions azerbaïdjanaises.
C'est là qu'elle a rencontré Levon, un autre volontaire de Vanadzor qui occupait un poste voisin.
Levon et Lia se sont mariés le mois dernier.
De nombreux jeunes employés de CivilNet ont participé à la seconde guerre du Karabakh. Nous en parlerons plus en détail la prochaine fois.
MISE À JOUR SUR LES PRISONNIERS ARMÉNIENS EN AZERBAÏDJAN
L'Arménie ne fait actuellement aucun effort pour obtenir des visites à ses citoyens détenus dans les prisons de Bakou, a déclaré cette semaine le défenseur des droits de l'homme Siranush Sahakyan, président du Centre de droit international comparé.
Selon Sahakyan, certains prisonniers arméniens détenus dans les prisons azerbaïdjanaises ont tenté de se suicider ces dernières semaines.
Le Comité international de la Croix-Rouge, seul organisme international ayant accès aux prisonniers et otages arméniens détenus à Bakou, a fermé son bureau en Azerbaïdjan cette semaine, à la demande de ce pays. Le CICR est présent dans la zone de conflit du Karabakh depuis 1992.
Parmi les prisonniers détenus à Bakou figurent trois anciens présidents du Karabakh, à savoir Arkadi Ghukasyan, Bako Sahakyan et Arayik Harutyunyan, le président du Parlement Davit Ishkhanyan, l'ancien ministre d'État Ruben Vardanyan, l'ancien commandant de l'armée de défense Levon Mnatsakanyan, le commandant adjoint Davit Manukyan et l'ancien ministre des Affaires étrangères Davit Babayan. Bakou reconnaît officiellement détenir 23 prisonniers arméniens, les autres étant des prisonniers de guerre capturés pendant la guerre de 2020, ainsi que des civils.
L'Arménie et le Pakistan établissent des relations diplomatiques
Erevan et Islamabad ont convenu d’échanger des représentants et de travailler au développement d’une relation réciproque mutuelle.
La rencontre entre les ministères des Affaires étrangères des deux pays a eu lieu en marge du sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai en cours en Chine.
Cette évolution intervient quelques semaines seulement après que l'Azerbaïdjan et l'Arménie ont convenu d'un texte d'accord de paix. L'accord, négocié sous l'égide des États-Unis, a été salué par Islamabad, un proche allié de l'Azerbaïdjan.
Le Pakistan n'avait pas reconnu l'indépendance de l'Arménie après l'indépendance de cette dernière de l'Union soviétique en raison de la guerre du Haut-Karabakh entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan au début des années 1990.
