Le président turc Recep Tayyip Erdogan, de retour du 17e sommet de l’Organisation de coopération économique eurasiatique au Karabakh, déclare que «l’Arménie, initialement opposée au corridor de Zanguezour (Zankézour en arménien occidental) depuis l’Azerbaïdjan à l’Est de la Turquie,, se montre maintenant plus souple».
Ce projet de route de transit passant par le sud de l’Arménie , ce sont les ambitions géopolitiques et économiques du gouvernement turc et de son allié azerbaïdjanais, dans le Syunik, sous tension car l’opinion arménienne soupçonne son ennemi de vouloir s’en emparer. D’après R.T.Erdogan,, Erevan changerait son positionnement pour «favoriser son intégration économique».
Avec ses 43 km, Zanguezour permettrait le transport de marchandises, manufacturées de Chine, mais surtout de gaz et de pétrole depuis l’Azerbaïdjan, pays producteur et exportateur majeur d’énergies, vers la Turquie et l’Europe. Pour Bayram Balci (prononcer Baldji / vendeur de miel en turc), chercheur au centre de recherches internationales de Sciences-Po : «L’Arménie pourrait trouver des bénéfices, en imposant des taxes.» ,l’enjeu se situant dans la capacité de l’Etat caucasien à contrôler cette route sur son territoire. Le spécialiste de l’espace turcique rappelle la dimension géopolitique ….
sources : JP D.
