Les frères Safavrov, deux citoyens russes d'origine azerbaïdjanaise, sont tués dans de mystérieuses circonstances. Selon le média azerbaïdjanais 1news.az, leur corps comporte des hématomes, des fractures, des blessures à la tête, au torse et aux jambes.
Pour Bakou, il n'agit ni plus ni moins que des traces de tortures qui auraient conduit à des morts violentes. Des accusations qui vont à l'encontre des premières conclusions du comité d'enquête russe, qui évoquent un arrêt cardiaque et une insuffisance cardiaque aiguë.
D'après le portail azerbaïdjanais Oxu.az, le parquet général a ouvert une enquête pour « actes de torture par les forces de l'ordre russes contre des citoyens d'origine azerbaïdjanaise ». Le ministère azerbaïdjanais des Affaires étrangères a également convoqué le chargé d'affaires russe à Bakou et « adressé une note de protestation ferme ».
Le 29 juin, Bakou a ainsi annulé la visite de sa délégation à Moscou pour la prochaine session de la commission interparlementaire bilatérale et a suspendu tous les événements culturels russes sur son sol, y compris concerts, festivals et expositions. Le lendemain, les bureaux du média Spoutnik en Azerbaïdjan ont été perquisitionnés et deux journalistes, soupçonnés d'être des agents du renseignement russe, arrêtés.
À son tour, la Russie a qualifié l'arrestation de « provocation inacceptable », selon l'agence de presse russe Tass, et dénonçant « la détention illégale des journalistes ». « Il y a encore quelques années, ce genre de tragédie n'affectait pas les relations entre les deux de cette manière », note le service russe de la BBC. Mais l'occasion était trouvée pour durcir les relations ent…
sources : Tass, JP D.
photo : Mikoyan, Staline / DR