En 2025, dans les hautes sphères de la politique turque nous sommes une fois de plus confrontés à un visage.
familier; celui du génocidaire Talat Pacha. En effet une stèle vient d'être établie en sa mémoire au cœur d'Ankara par la
municipalité dirigée par le Parti Républicain Populaire (CHP fondé par Ataturk).
Ce n'est pas un bloc de pierre mais , une atteinte à la mémoire et la continuation du crime et une intention révélée
d'une politique génocidaire.
A Ankara, se découvre déjà un boulevard et une école dédies à Talat.
Le maire d'Ankara, Mansur Yavaş, a déclaré ;
"Nous avons placé un monument sur le boulevard Talat Pacha à Ankara
afin de garder vivante la mémoire du grand homme, l'une des figures
de fier du Comité Union et Progrès"
Le monument témoigne de la continuité de l'esprit d'un Etat.
Ce qui est effrayant c'est que la décision est prise par Mansur Yavaş,
personnage mis en vente comme "un espoir de la démocratie",
"capable de changement" et un éventuel candidat à l'élection
présidentielle de 2028.
Les Arméniens connaissent le nom de Talat Pacha comme celui d'un
génocidaire exécuté par un orphelin arménien, Soghomon Tehlirian,
dans une rue de Berlin.
Des concepts de paix, de justice et de démocratie s'effondrent en Turquie,
candidat depuis 1999 à l'adhésion de l'Union Européenne.
Mansur Yavaş élu maire d'Ankara sur la liste du CHP, fondée par
Atatürk. Et ce parti est membre de l'Internationale Socialiste, préten-
dument composé de parti Sociaux Démocrates.
L'adhésion de CHP et de la FRA (tachnaktsoutioun) à cette Internationale
révèle la conception des dirigeants, au pouvoir ou dans l'opposition,
des partis politiques dépourvus de notion de justice et de démocratie
Zaven Gudsuz zaven471@hotmail.com (ancien élève des collèges mekhitaristes d'Istanbul & de Sèvres)
diplômé d'économie de l'Université de Nantes