Les kémalistes sont victorieux au bout de quatre années de conflit.
Le traité de Sèvres, qui n'est pas ratifié par tous ses signataires, est suivi par le traité de Lausanne (), conclu avec la Turquie d’Atatürk.
Mieux encore pour la Turquie, le traité de Kars, conclu en avec la Russie soviétique, lui permet de récupérer le territoire de Kars perdu en 1878 par les sultans et de bénéficier de l'armement soviétique dans sa lutte contre les Arméniens, les Grecs et la Triple-Entente.
Les traités de Kars puis de Lausanne sont en revanche désastreux pour l'Arménie — à nouveau partagée entre Turquie et Russie — et pour la Grèce.
Cette dernière qui, après s'être émancipée de la protection obligatoire que les grandes puissances lui avaient imposée à la suite de la guerre d'indépendance grecque[3] et après avoir été à deux doigts de réaliser sa Grande Idée, perd tous ses acquis et doit, en plus, accueillir un million et demi de réfugiés grecs d'Asie mineure (tandis que plus de 300 000 autres, notamment dans la région du Pont et en Cilicie, doivent se convertir à l'islam et passer à la langue turque pour survivre)[5] : c'est ce que les Grecs appellent la « Grande Catastrophe ».
Les Arméniens l'appellent par son vrai nom : c'est un Génocide ….
sources : wikipedia