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Pourquoi certains Armeniens s’accrochent aux montagnes de l’Artsakh ( Haut Karabag)h

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Pourquoi certains Armeniens (pas tous) s'accrochent a "leurs" montagnes de l'Artsakh (Haut Kara Bagh / Jardin Noir en turc). :tout comprendre en quelques minutes en visionnant cette video : :https://fb.watch/kYgRJdJJYw/.

Mais d'autres Armeniens , eux d'Armenie , disent qu'il vaut mieux abandonner cet Etat , l'Artsakh, don du criminel Staline a l'Azerbaidjan.

C'est l'opinion de certains Armeniens de la rue a Erevan , la capitale de l'Armenie. Les Armeniens de la diaspora sont majoritairement contre le rattachement a l'Azerbaidjan , et certains pour le rattachement a l'Armenie.

sources : B.F. , wikipedia

Le Haut-KarabaghHaut-Karabakh ou Artsakh, en forme longue la république d'Artsakh8 (anciennement république du Haut-Karabagh, en arménien Արցախ, Artsakh ou Լեռնային Արցախ, Lernajin Artsakh; en azéri Dağlıq Qarabağ ou Yuxarı Qarabağ et Dağlıq Qarabağ Respublikası ou Yuxarı Qarabağ Respublikası; également appelé Nagorny Karabakh9, en russe Нагорный Карабах), est une république autoproclamée de Transcaucasie en sécession de l'Azerbaïdjan, lequel considère le Haut-Karabagh comme part de son territoire souverain. En 2015, la population du Haut-Karabagh est estimée à 148 917 habitants10 pour une superficie de 11 430 km2. Sa capitale et plus grande ville est Stepanakert.

Pendant la période soviétique, le pays forme une oblast autonome du Haut-Karabagh (4 388 km2), majoritairement peuplée d'Arméniens (95 %) mais subordonnée à la république socialiste soviétique d'Azerbaïdjan dans laquelle elle est enclavée. Lors de la dislocation de l'Union soviétique, le Haut-Karabagh proclame unilatéralement son indépendance le , mais elle n'est reconnue par aucun État membre de l'ONU, pas même l'ArménieLes hostilités entre les Arméniens et l'armée azerbaïdjanaise cessent après la trêve négociée par la Russie le , bien que des combats se déroulent parfois, notamment en avril 2016. Intégrés entre 1991 et 2020 dans l'État autoproclamé (6 742 km2), certains territoires alentour étaient peuplés de Kurdes et d'Azéris qui ont été déplacés et remplacés par des réfugiés arméniens venus du reste de l'Azerbaïdjan après le pogrom de Soumgaït.

À l'issue de la guerre de 2020, un accord de cessez-le-feu est signé le , actant la perte des trois quarts des territoires sous le contrôle de la république et un nouveau déplacement des populations.

Dénomination

Le mot « Karabagh », d'origines turque et persane, signifie littéralement « jardin noir » (kara = noir en turc et bagh = jardin en persan). Le nom apparaît pour la première fois aux xiiie et xive siècles en Géorgie et en Perse11. Une autre théorie donne au nom une origine turco-arménienne signifiant « Grand Baghk », en référence au royaume de Ktish-Baghk, une des composantes de l'Artsakh12.

Sous l'Union soviétique, la république autonome a été appelée Nagorny Karabakh (Нагорный Карабах), nagorny signifiant « haut » ou « montagneux » en langue russe. Ni l'Arménie, ni l'Azerbaïdjan n'utilisent plus cette dénomination aujourd'hui.

Actuellement, dans les langues locales, le nom de la république est souvent une traduction de « Montagneux (ou haut) Karabagh » ou « Jardin noir montagneux » :

  • en arménien : Լեռնային Ղարաբաղ (Lernaïn Gharabagh) ;
  • en russe : Нагорный Карабах (Nagorny Karabakh) ;
  • en azéri : Dağlıq (montagneux) ou Yuxarı (haut) Qarabağ.

Les Arméniens désignent également la région sous le nom d'Artsakh (Արցախ) en référence à la dixième province du royaume d'Arménie, un temps intégrée à l'Albanie du Caucase. Les inscriptions urartéennes (ixe – viie siècles av. J.-C.) citent le nom « Urtekhini »13, l'Orkhistène de l'Antiquité.

Histoire

Préhistoire

La grotte d'Azokh a notablement livré des vestiges d'hominidés remontant au Pléistocène moyen (~300 000 ans).

Protohistoire

Au Bronze ancien, la région du Haut-Karabagh actuel est comprise dans la sphère d'influence de la culture Kouro-Araxe. La culture Khodjali-Gədəbəy date quant à elle de l'âge du Bronze final (xiiie siècle – viie siècle avant notre ère). Des découvertes ont été faites concernant cette culture dans le village de Khodjaly (aujourd'hui Ivanian) en 1895.

Antiquité

Articles connexes : Royaume d'Arménie et Albanie du Caucase.

La région est intégrée au plus tard au viiie siècle av. J.-C. à l'Urartu14.

Sa population originelle, constituée d'autochtones et de tribus nomades15 auxquels se mêle un élément arménien16, est intégrée au royaume d'Arménie, soit à l'époque orontide au ive siècle av. J.-C.17, soit à l'époque artaxiade au iie siècle av. J.-C.15. Au sein de ce royaume, la région est incluse dans la province historique d'Artsakh18. La ville de Tigranakert y est fondée à l'époque artaxiade19.

Paysage du Haut-Karabagh.

Monastère d'Amaras.

En 387, l'Empire romain et l'Empire sassanide concluent un traité de paix, qui leur attribue à chacun une partie de l'Arménie. Dans ce cadre, l'Artsakh et l'Outik sont intégrés à l'Albanie du Caucase, alliée des Sassanides20, bien qu'il soit possible que l'Artsakh n'ait été rattaché à l'Albanie du Caucase qu'après 45121. À la même époque, le processus d'arménisation s'achève, l'élément non arménien n'étant désormais plus identifiable22. En parallèle, la région voit le christianisme s'y épanouir sous l'action de l'Église arménienne et en particulier de Mesrop Machtots, qui ouvre ainsi à Amaras la première école arménienne23.

En 451, à la suite de la bataille d'Avarayr, de nombreux nobles arméniens se retirent dans les montagnes et forêts peu accessibles, notamment en Artsakh, qui devient un centre de résistance contre la Perse24.

Moyen Âge

Articles connexes : Khatchen et Karabagh.

Du viie au ixe siècle, la Transcaucasie est dominée par le califat ; les princes d'Artsakh sont au viie siècle sous l'influence des souverains de Siounie25. Au début du ixe siècle, deux princes arméniens — Sahl Smbatean et Esayi Abu-Muse — se révoltent toutefois contre les Arabes et établissent deux principautés indépendantes en Artsakh, le Khatchen et le Dizak ; la lignée de Khatchen gouverne l'Artsakh jusqu'au xixe siècle et au rattachement de la région à l'Empire russe26. Les deux principautés deviennent des royaumes à la fin du xe siècle27. Le Khatchen est ensuite partagé entre les quatre fils de Hasan Ier le GrandN 2 à son abdication en 118228. Les princes arméniens bénéficient de la bienveillance relative des Mongols, avant d'être dépossédés de leurs terres puis d'être restaurés par la dynastie des Qara Qoyunlu sous Jihan Shah après 144128, avec le titre de « mélik »29.

Époque perse

Articles détaillés : Mélikats du Karabagh et Khanat du Karabagh.

Les mélikats sont ensuite incorporés à la Perse séfévide ; Abbas Ier reconnaît par ailleurs leur autonomie30. À la suite de l’effondrement de la dynastie séfévide et de l’intervention ottomane dans l’Est de la Transcaucasie, les mélikats jouissent après l’insurrection de David Bek d’une courte période d’indépendance entre 1722 et 173031.

Nader Chah confirme ensuite lui aussi l’autonomie de la région32 dans le cadre du khanat du Karabagh33. En 1747Panah-Ali Khan Javanshir (en), un chef de clan turcoman, met cependant à profit l’assassinat de Nâdir Châh, qu’il a servi comme officier, et la succession sanglante qui suit pour se faire reconnaître khan du Karabagh par Adel Chah. Il rejette la suzeraineté iranienne en 174834. Son fils Ibrahim Khalil Khan (en) met fin à l’autonomie des derniers mélikats qui ne reconnaissaient pas encore son autorité. La région est cependant reprise en main par l'Iran d'Agha Mohammad Chah35. En 1797, le chah lui-même étant tué après quelques jours après son entrée à la capitale du Khanat.[réf. nécessaire]

Le khanat est temporairement occupé par les Russes lors de l'expédition russe en Perse de 179636 avant d'être repris par les Iraniens37.

Époque russe

Articles connexes : Arménie russe et Gouvernement d'Elisavetpol.

Chouchi (en 1920) après le massacre (1905) de sa population arménienne.

L'Empire russe annexe la région en 1805, lors de la guerre russo-persane de 1804-1813 ; l'annexion est confirmée par le traité de Golestan, signé le 38. Elle est intégrée en 1868 au gouvernement d'Elisavetpol39.

Après la révolution russe, le Haut-Karabagh est disputé entre la république démocratique d'Arménie et la république démocratique d'Azerbaïdjan40. Les Britanniques, qui commandent dans la région après la Première Guerre mondiale, acceptent cependant la nomination d'un gouverneur azéri41 ; dès 1919, des massacres d'Arméniens ont lieu42. Le , les représentants de la région acceptent temporairement l'autorité azerbaïdjanaise, dans l'attente d'un règlement définitif — qui ne viendra jamais — de la question lors de la conférence de la paix de Paris43. Peu après, en mars 1920, la population arménienne de Chouchi est massacrée, ce qui entraîne l'arrivée de l'armée arménienne44. Une brève République arménienne de la montagne (1918-1921) préfigure alors l'actuel Haut-Karabagh.

Époque soviétique

Article détaillé : Oblast autonome du Haut-Karabagh.

L'Azerbaïdjan est soviétisé en avril 192045, et les forces arméniennes doivent se retirer de la région en mai46. Les bolcheviks prennent ensuite le pouvoir en Arménie en novembre 1920 et créent la république socialiste soviétique d'Arménie47. En présence de Staline, le bureau caucasien du Comité central du parti bolchevik, auparavant favorable à l'Arménie, décide le rattachement du Haut-Karabagh à la république socialiste soviétique d'Azerbaïdjan le 48. À cette époque, le territoire est peuplé à 94 % d'Arméniens49. En 1923 est constitué l'oblast autonome du Haut-Karabagh, séparé de l'Arménie par un « couloir azéri » pourtant peuplé d'Arméniens48.

Pendant soixante-cinq ans, la situation n'évolue plus jusqu'en 1988 où, profitant de la perestroïka, la région autonome s'autoproclame le  comme République socialiste soviétique à part entière, à égalité avec l'Arménie et l'Azerbaïdjan50. D'après le recensement de 1989, sur une population de 189 000 habitants, il y avait alors dans le pays 145 500 Arméniens et 41 000 Azéris51. Le , l'Azerbaïdjan revendique auprès de Mikhaïl Gorbatchev la réintégration du Haut-Karabagh à son territoire. Des violences éclatent la même année en Azerbaïdjan comme en Arménie. Des pogroms anti-arméniens font plusieurs centaines de victimes à Soumgaït près de Bakou52 puis en 1990 à Bakou même.

Guerre et situation actuelle[modifier | modifier le code]

Articles détaillés : Guerre du Haut-Karabagh (1988-1994)Conflit frontalier au Haut-Karabagh (depuis 2008)Guerre des Quatre Jours (2016)Guerre de 2020 au Haut-KarabaghGroupe de Minsk (négociations de paix)Miatsum et Blocus du Haut-Karabagh de 2022-2023.

Monument commémoratif (un char T-72) à proximité d'Askeran.

La dislocation de l'URSS en 1991 entraîne l'indépendance de fait de l'Azerbaïdjan et de l'Arménie. À cette occasion, l'Assemblée nationale du Haut-Karabagh proclame l'indépendance du pays le  de cette année-là. L'Azerbaïdjan réplique en annulant son statut d'autonomie le  suivant. La proclamation d'indépendance est réaffirmée par les habitants à la suite d'un référendum organisé le 10 décembre qui aboutit à une écrasante majorité de « oui »53. Pour rétablir leur contrôle sur le Haut-Karabagh, les autorités azerbaïdjanaises envoient alors des troupes. Entre 1990 et 1992, une catastrophe humanitaire a lieu dans cette région à la suite du blocus imposé par l'Azerbaïdjan. Les habitants du Haut-Karabagh s'organisent pour s'alimenter et se défendre avec l'aide de l'Arménie, repoussant les Azerbaïdjanais. Les affrontements entre Arméniens et Azerbaïdjanais font de nombreuses victimes et de nombreux massacres ont lieu de part et d'autre.

Cette situation, et l'occupation de plusieurs raïons du territoire azerbaïdjanais par les forces armées du Haut-Karabagh, donnent lieu à l'adoption de quatre résolutions par le Conseil de sécurité des Nations unies en 199354.

En mai 1994, un cessez-le-feu est obtenu et des négociations pour une résolution du conflit sont organisées dans le cadre du Groupe de Minsk, une instance créée en 1992 par l'OSCE et coprésidée par la France, la Russie et les États-Unis. Sur le terrain, les violences cessent, exceptées quelques escarmouches.

En 2016, les violences reprennent entre le 2 et le 5 avril55 lors de la guerre des Quatre Jours, causée par une attaque azerbaïdjanaise56,57. Le gouvernement arménien reconnaît la perte de huit cents hectares, tout en parvenant globalement à contenir l'offensive azerbaïdjanaise58.

Le  a lieu un référendum qui porte sur une modification de la constitution. Celle-ci est approuvée par 76,4 % des électeurs qui ont participé. Le « oui » obtient 87,6 % des suffrages exprimés, le « non », 9,7 % et 2,7 % ont voté blanc ou nul. Cent quatre observateurs électoraux de plus de trente pays sont présents lors du référendum, dont trois députés européens : Frank Engel du Luxembourg, Eléni Theochárous de Chypre et Jaromír Štětina de la République tchèque, l'ancien ambassadeur allemand à Erevan, Hans-Jochen Schmidt, et l'ancien député européen allemand Hans-Jürgen Zahorka (de). Cette modification de la constitution entraîne une présidentialisation du régime, le poste de Premier ministre disparaissant et le gouvernement étant dirigé directement par le président. Enfin le pays change de nom et devient la « République d'Artsakh »59.

Le 27 septembre 2020, le Haut-Karabagh est visé par des bombardements sur la ville de Stepanakert par les Forces armées azerbaïdjanaises. Le président de la République azerbaïdjanais Ilham Aliyev signe le 27 septembre un décret sur la déclaration de l’état de guerre, tandis que les autorités de l'Artsakh déclarent la loi martiale et la mobilisation générale60.

En orange pâle, les territoires contrôlés par l'Artsakh depuis la guerre de 2020 au Haut-Karabagh : environ 2 330 km2 (soit environ 60 % des 4 388 km2 de l'ancienne oblast autonome du Haut-Karabagh et 30 % des 6 742 km2 contrôlés entre 1991 et 2020.

Le gouvernement arménien annonce la mobilisation générale ainsi que la mise en place de la loi martiale dans la foulée des dirigeants du Haut-Karabakh. Le premier ministre Nikol Pachinian déclare que les deux pays sont proches d'une «  guerre d’envergure »61. Le président turc, Recep Tayyip Erdoğan, assure l'Azerbaïdjan du soutien turc « avec tous nos moyens »62. Commence alors une guerre au Haut-Karabagh.

L'Arménie accuse début octobre la Turquie d'envoyer des mercenaires syriens dans la zone disputée et, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme au moins 850 combattants pro-Ankara y auraient effectivement été envoyés63. Des mercenaires libyens sont également déployés par le gouvernement turc64.

Le , l’Arménie rappelle son ambassadeur en Israël, pour protester contre des ventes d’armes israéliennes à son rival azerbaïdjanais65.

Début novembre, la moitié de la population du Haut-Karabakh a fui la région alors que l’armée azérie poursuit son avancée66.

Un accord de cessez-le-feu est signé le 67.

En , le président des médiateurs de l'Organisation de la coopération islamique est appelé afin de mener une étude visant à établir une carte des mines laissées par les Arméniens dans la zone récupérée par l'Azerbaïdjan68.

En décembre 2022, le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev instaure un blocus, exigeant un accès aux sites miniers arméniens qu'il estime « illégaux ». Il invite également la population à partir ou à prendre la citoyenneté azerbaïdjanaise69.

Géographie

Géographie physique

Orographie

Le Haut-Karabagh se situe sur la frange nord-orientale du haut-plateau arménien (plateau du Karabagh) et dans le Sud-Est du Petit Caucase ; il est bordé à l'est par les plaines de l'Araxe et de la Koura. L'altitude moyenne est 1 100 m et le point culminant est le Gomshasar (hy) (3 724 m) situé dans la chaîne de Mourovdag70.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Les principaux cours d'eau sont l'Araxe, le Vorotan, l'Akera, le Tartar et la Khatchen (de)71.

Climat[modifier | modifier le code]

À la différence de la république d'Arménie, la région connaît un climat plus tempéré. Située globalement à moins de 800 mètres d'altitude, les étés sont certes chauds, mais les hivers sont bien moins froids qu'en Arménie. En hiver, les températures moyennes minimales sont en dessous de 0 °C, mais les températures moyennes maximales sont positives. La pluviométrie moyenne annuelle est assez uniformément répartie.

Géographie humaine

Subdivisions territoriales

Kashatagh

Chouchi

Hadrout

Askeran

Martakert

Martouni

Chahoumian

Chahoumian

Stepanakert

Article détaillé : Divisions administratives du Haut-Karabagh.

En plus de la capitale, le Haut-Karabagh était, jusqu'en 2020, composé de sept régions :

Région Population (2010)72 Superficie (km2)72 Densité
Stepanakert 52 300 25,7 2 035,02
Askeran 17 700 1 196,3 14,8
Hadrout 12 400 1 876,8 6,61
Martakert 19 600 1 795,1 10,92
Martouni 23 500 951,1 24,71
Chahoumian 3 000 1 829,8 1,64
Chouchi 5 100 381,3 13,38
Kashatagh 7 800 3 376,6 2,31

Démographie[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Démographie du Haut-Karabagh.

Politique

Article détaillé : Constitution du Haut-Karabagh de 2006.

Le régime politique du Haut-Karabagh est un régime présidentiel, au sein duquel le pouvoir exécutif est exercé par le président qui désigne les ministres, cf.supra. Le pouvoir législatif est exercé par l'Assemblée nationale de la république de l'Artsakh73.

Reconnaissance internationale

Article connexe : Représentations diplomatiques du Haut-Karabagh.

L'indépendance du Haut-Karabagh, proclamée le  n'est reconnue par aucun État membre de l'ONU. Seuls trois États, eux-mêmes non membres de l'ONU, reconnaissent cet état : l'Abkhazie, l'Ossétie du Sud-Alanie74 et la Transnistrie75,N 3. L'Arménie indique quant à elle une « reconnaissance de facto » (et non de jure)1.

Par ailleurs, aux États-Unis, la Chambre des représentants (en) du Rhode Island adopte le  une résolution appelant le président et le Congrès américains à reconnaître cette indépendance76,77. Elle est suivie en ce sens par la Chambre des représentants du Massachusetts le 78, par les deux chambres de la législature du Maine le 79,80, par le Sénat de Louisiane le 81, et par la Législature de Californie le 82. Le comté de Fresno, en Californie, a également reconnu le Haut-Karabagh le 23 avril 201383.

En Australie, le Conseil législatif du Parlement de Nouvelle-Galles du Sud a adopté le  une résolution demandant à l'État australien de reconnaître l'indépendance du Haut-Karabagh84.

En Espagne, le gouvernement de la province basque du Guipuscoa reconnait la république du Haut-Karabagh le 85, tandis que le Parlement autonome du Pays basque adopte une motion reconnaissant le droit à l'autodétermination du Nagorno-Karabah le 86.

La question de la reconnaissance est également à l'étude en Uruguay depuis 201187.

Par une déclaration du 31 octobre 2019, le Parti communiste français (PCF) a demandé instamment au président de la France de prendre acte du processus démocratique par lequel la population du Haut-Karabagh a proclamé la République88.

Le , le Sénat français vote une proposition de résolution appelant à la reconnaissance de la république du Haut-Karabagh89,90.