Sur sa page Facebook,le Premier ministre arménien Pachinyan a répondu à six qustions qu'il
s'est posées:
1-Q ; A quoi sert cette guerre ?
R ; Consolider le statut de l'Artsakh.
2-Q : Aurions-nous pu éviter cette guerre ?
R ; Oui, si nous rendions les territoires et acceptions le statut incertain de l'Artsakh, pour une
periode indeterminée, en l'absence d'un processus établi.
3-Q ; Pourrions nous parvenir a un statut satisfaisant pour l'Artsakh par le biais de négociations ?
R ; Non, car les dernieres possibilités ont echoué en 2011 a Kazan.(*)
4-Q ; Pouvons-nous arrêter cette guerre ?
R ; Théoriquement oui, avec éventuellement une résolution moins mauvaise que celle
mentionée en 2.
5-Q ; La guerre peut-elle résoudre le problème du statut de l'Artsakh ?.
R ; Oui, après une victoire militaire.
6-Q ; Pouvons-nous gagner la guerre ?
R ; Oui, si nous concentrons notre potentiel national autour de cet objectif avec un engagement
sincère et désinteressé afin d'atteindre cet objectif.
(*) Sous le patronage du président russe Medvedev, les espoirs d'une percée sur le conflit entre
l'Arménie et l'Azerbaïdjan ont été degonflés à la réunion de Kazan ( Russie) le 24 juin 2011.
Un accord sur le principe de base aurait permis de commencer à travailler sur un traité de paix.
Zaven Gudsuz zaven471@hotmail.com (ancien élève des collèges mekhitaristes d'Istanbul & de Sèvres)
diplômé d'économie de l'Université de Nantes en France
———————————————————————————————————————
Les réponses de la rédaction de NHM :
1°) Elle n'a servi à rien qu'à sacrifier des jeunes
2°) Oui si l'Arménie avait eu une dissuasion nucléaire ou à défaut si elle s'était armée massivement dès que les services de renseignements arméniens avaient informé des mouvements azéris.
3°) Oui, si à côté l'armée avait été puissante
4°) Oui avec l'appui de la Russie
5°) Non , seul le déploiement de "casques bleus" russes peut amener la paix et préparer une entrée de l'Artsakh dans la fédération de Russie
6°) Oui s'il y avait eu une mobilisation générale , un comité de salut public avec les anciens présidents (surtout Serge Sarkissian et son expérience militaire) les principaux généraux de l'armée, et le chef des services de renseignements.
