1 Nouvel Hay Magazine

ASN (Armenian Students Network)

Quelle sera l'influence des Arméniens à Washington, Bruxelles, Moscou et Pékin  en  2040 ?
Combien de lauréats du prix Nobel aurons-nous et quelle sera la contribution de la diaspora dans la patrie d'ici là ?
Il faut fixer le niveau de notre ambition, aujourd'hui !

L'une des missions délibérées de DiasporArm est de faire le pont entre les différentes communautés de la diaspora, avec pour objectifs de

  1. créer une synergie entre associations, groupes et individus
  2. contribuer à l'avancement des Arméniens, dans la diaspora comme dans la patrie, économiquement, culturellement, socialement et dans l'éducation.

 

La première des délibérations de DiasporArm est d'assurer l'avancement de sa jeunesse, de préparer des individus influents et prospères en tant que futurs dirigeants de leurs communautés respectives. Par conséquent, DiasporArm a lancé le Réseau des étudiants arméniens (ASN), faisant le pont entre les associations d'étudiants arméniens (ASA) dans différents pays, les éducateurs et le monde des entrepreneurs.
Le rôle des éducateurs est d'aider avec le mentorat indispensable, en donnant aux étudiants une orientation en termes d'éducation, diverses subventions, bourses d'études, etc.
Le rôle des entrepreneurs est de proposer des emplois, des stages, de parrainer des projets et de trouver des talents pour leurs entreprises.

L'ASN relie les structures existantes, telles que : 1) les associations d'étudiants arméniens (par exemple, l' UEAF de France et l'All-ASA, une confédération d'ASA de la côte ouest des Etats-Unis), etc. 2) les associations d'enseignants, telles que l'Armenian Society of Fellows (ASOF), qui a réuni 135 universitaires de 16 pays, dont 2 lauréats du prix Nobel, et 3) des associations professionnelles (médecins, avocats, bijoutiers, etc.).

Dans la perspective de coordonner chaque métier au niveau mondial, DiasporArm coopère avec HyeConnect, un portail conçu pour relier les « sociétés » arméniennes avec des « communautés » (sous-groupes) pour chaque discipline (médecine, ingénierie…).
Nous devons évoluer et profiter des opportunités qu'offre le cybermonde global, permettant aux étudiants d'Arménie, d'Australie, de France, de Russie, des États-Unis, du Canada, etc. d'interagir, chacun dans sa discipline, telle que la philosophie, intelligence artificielle, nano technologie…, et permettre aux entrepreneurs de les identifier.

Dans notre démarche « d'éducation », il est important de fixer le niveau de notre ambition. Devrions-nous, au-delà de « l'enseignement de l'arménien », nous fixer comme objectif l'élévation du niveau éducatif, des valeurs humaines et socio-économiques de nos communautés ? Les Juifs représentent 0,2% de la population mondiale mais 25% des lauréats du prix Nobel. Nous n'avons que 99 ans de retard sur l'association des étudiants juifs Hillel, fondée en 1923 à l'Université de l'Illinois, représentée actuellement dans plus de 550 collèges et communautés dans le monde… Nous avons cependant un grand avantage, car nous avons une référence existante. Ici, je voudrais inviter tous les incrédules à se retirer.

Dans cette entreprise et dans le cybermonde, nous devrions aussi nous préoccuper de 97% des enfants de la Diaspora qui ne sont pas scolarisés dans les écoles arméniennes, en particulier ceux de la "Nouvelle Diaspora" dispersés dans diverses villes à travers l'Europe, élevés dans des familles souvent non encore bien intégrées dans la société au sens large et dépourvus de structures communautaires.

Notre besoin dans chaque communauté est une plate-forme, indépendante des structures partisanes existantes, plutôt qu'une confédération (voir ici Donnez à César). La plate-forme est censée être bien financée et, à cette fin, devrait être régie par un conseil consultatif composé de personnes de confiance et capables, où les donateurs ont leur mot à dire.

L'effort est fondamental et titanesque. DiasporArm recrute des étudiants dans chaque communauté, de Sydney à Los Angeles, des « Missionnaires » qui vont d'abord inscrire les étudiants puis identifier le « Who’s Who » des professionnels influents dans chaque communauté. DiasporArm coopère avec des organisations déjà initiées, telles que l'AA en Russie, le CFA et le MA en France. Dans les autres régions, DiasporArm encourage la mise en place de structures fédératrices.

Cet effort est fondamental et titanesque. Fixons notre niveau d'ambition et élevons nous ENSEMBLE.
Veuillez écrire vos idées dans la section des commentaires ci-dessous.

Hovel Chenorhokian
Le Raincy, France

29 mars 2022