Dans les yeux de Sarine

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Nos larmes écarlates coulent à flots,
Alors que le temps était supposé guérir nos maux,
Expliquez-moi…Pourquoi
Les pages de l’histoire sont-elles encore tâchées et ensanglantées,
À chaque moment venu pour les tourner.
***
Cette année, j’écris ces phrases en honneur des femmes et des artistes.
Le mot génocide réfère à la mort humaine, et c’est sur ce point que j’aimerais me pencher. Nous
nous questionnons très rarement sur les différentes formes que peut incarner la mort. Lors du
génocide et des années subséquentes, les femmes Arméniennes ont été dépouillées de leur
liberté, de leur identité et de leur humanité. Les sorts réservés à celles-ci retentissent
silencieusement à travers notre nation. Bravons ce silence pour celles qui ont été enterrées
vivantes.
Ensuite, je crois que l’art est une des seules portes d’entrée à la vie éternelle. L’homme mortel
continue de vivre à travers ses œuvres. C’est en détruisant les poèmes, les chansons, les romans,
etc. que la mort se cristallise. Le génocide est non seulement caractérisé par la mort humaine,
mais il l’est aussi par la mort de la création.
Pour les raisons énoncées ci-dessus, tâchons de nous souvenir, au-delà, des 1.5 millions de morts.
Créons. Innovons.. Aimons. Inspirons…du mieux que nous pouvons, pour vivre à travers les
générations.
 
Sarine Demirjian
——————————————————————————–
Sarine Demirjian est née à  Montréal (Canada) en 1998 de
parents arméniens.
Actuellement elle est en fin d'études de psychologie à
l'Université de Montréal.
Lecture et écriture sont ses passions.
 
Zaven Gudsuz
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