Une « dissuasion limitée » : Pékin veut entretenir une force nucléaire « capable de survivre à une première frappe et de répondre avec assez de force pour conduire de multiples contre-attaques »;  « elle choisit ses cibles pour réaliser une désescalade et retourner à un conflit conventionnel ».  Les armes opérationnelles américaines (3 800 têtes), russes (4 495) , françaises (290) sont déclarées, mais pas les chinoises. 

300 silos 

La Chine « a déjà probablement mis sur pied une triade nucléaire », des plates-formes capables de délivrer la bombe depuis la terre, la mer et les airs.  En 2020, elle a lancé plus de 250 missiles balistiques pour des tests ou des exercices, « soit plus que le reste du monde ». Elle « développe de nouveaux missiles balistiques intercontinentaux (ICBM) qui vont exiger une augmentation de la production de têtes nucléaires ».Le développement de 300 silos à missiles démontrerait que Pékin entend « accroître la préparation en temps de paix de ses forces nucléaires, en évoluant vers une posture de lancement sur alerte » – pouvoir lancer une frappe de représailles dès la détection de l’approche d’un missile ennemi.

sources :  département d'Etat américain

Fondation pour la recherche stratégique.

photo : D.R.