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  1. Europe 1
  2. 21 décembre 2020

Crimes de guerre au Haut-Karabagh: pourquoi il faut très vite juger les coupables

Plus d'un mois après le cessez-le-feu dans la région du Haut-Karabagh, on mesure enfin l'étendue des crimes de guerre commis là-bas. Des vidéos pointent du doigt le comportement de soldats azéris, coupables de tortures ou d'exécutions contre des civils et des prisonniers arméniens.

Crimes de guerre au Haut-Karabagh: pourquoi il faut très vite juger les coupables (europe1.fr)

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  1. Les nouvelles d’Arménie

22 décembre 2020

La question du Karabakh évoquée à la réunion élargie du Collège du Ministère russe de la Défense

 

 

 

La réunion élargie du Collège du Ministère russe de la Défense a eu lieu lundi au Centre National de contrôle de la défense. Le Président de la Fédération de Russie, le Commandant en chef suprême des Forces armées, Vladimir Poutine, a participé à la réunion. Le Ministre russe de la Défense, le général d’armée Sergueï Choïgou, a fait un rapport où il a évoqué le conflit du Karabakh.

 
"Depuis le 10 novembre, conformément aux accords trilatéraux, le contingent militaire russe a mené avec succès une opération de maintien de la paix sur le territoire du Haut-Karabagh.

Dans les plus brefs délais, le groupement de troupes russes a été déployé dans les zones désignées et a commencé à exécuter des tâches dans 23 postes d’observation.

À ce jour, pas un seul incident grave ne s’est produit.

La circulation sécuritaire des véhicules civils le long du corridor de Latchin est ouverte et soutenue.

Sous la direction des soldats de la paix russes, un échange de prisonniers de guerre entre les parties arménienne et azerbaïdjanaise a été effectué sur le principe du « tout pour tous ».

Un échange de corps est également organisé.

Les civils retournent en toute sécurité dans leurs zones de résidence et reconstruisent leurs maisons. Ils sont assistés par les militaires du Centre de gestion des opérations de maintien de la paix.

Depuis le 14 novembre, les soldats de la paix russes ont assuré le retour de plus de 42 000 réfugiés.

Le déminage du territoire du Haut-Karabagh est en cours. Plus de 8 300 objets explosifs ont été découverts et neutralisés.

Pour accueillir les soldats de la paix russes, deux « villes » modernes modulaires en blocs (pour 330 personnes) ont été construites à Stepanakert.

Jusqu’au 1er avril de l’année prochaine, nous déploierons 32 villes. En conséquence, des conditions de service et de vie confortables seront créées pour le contingent de maintien de la paix."

par Stéphane le mardi 22 décembre 2020

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  1. Les nouvelles d’Arménie

22 décembre 2020

Le directeur national du renseignement américain soumettra au Congrès une évaluation du statut du Karabakh

 

 

 

 

Le Congrès des Etats-Unis appelle l’administration américaine à fournir un rapport détaillé sur l’agression dans et autour de l’Artsakh (Haut-Karabakh), exigeant une analyse détaillée de l’impact de l’aide militaire américaine à l’Azerbaïdjan et à l’Arménie et ses ramifications sur l’équilibre des pouvoirs dans la région du Caucase , a rapporté le Comité national arménien d’Amérique (ANCA).

La demande du Congrès pour le rapport sur l’Artsakh est incluse dans le projet de loi sur l’aide étrangère pour l’exercice 2021 (FY2021) (HR133), adopté par la Chambre parallèlement au plan de relance COVID-19 plus tôt aujourd’hui. Le Sénat devrait voter sur la mesure plus tard dans la soirée. Il est similaire aux propos du président du comité du renseignement de la Chambre, Adam Schiff (D-CA), dans la loi sur l’autorisation du renseignement FY2021, dont le leadership a été essentiel pour son inclusion dans le projet de loi sur l’aide étrangère. La mesure a également maintenu le soutien à l’article 907 de la loi de soutien à la LIBERTÉ, qui limite l’aide américaine à l’Azerbaïdjan pour son agression et le blocus continus de l’Arménie et de l’Artsakh.

Selon l’évaluation des tensions entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, « au plus tard 90 jours après la date de promulgation de cette loi, le directeur du renseignement national soumettra aux commissions du renseignement du Congrès une évaluation écrite des tensions entre les gouvernements arménien et Azerbaïdjan, notamment en ce qui concerne le statut de la région du Haut-Karabakh. Cette évaluation comprend chacun des éléments suivants :

(1) Une identification des intérêts stratégiques des États-Unis et de leurs partenaires dans la région Arménie-Azerbaïdjan.

(2) Une description de tous les usages significatifs de la force dans et autour de la région du Haut-Karabakh et de la frontière entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan au cours de l’année civile 2020, y compris une description de chaque usage significatif de la force et une évaluation de qui a initié le recours à une telle force.

(3) Une évaluation de l’effet de l’assistance militaire des États-Unis à l’Azerbaïdjan et à l’Arménie sur l’équilibre régional des forces et la probabilité d’un recours ultérieur à la force militaire.

(4) Une évaluation de la probabilité de tout autre recours à la force ou d’activités potentiellement déstabilisantes dans la région à court et à moyen terme.

b) FORME DE L’ÉVALUATION. – L’évaluation exigée en vertu de la présente section doit être soumise sous une forme non classifiée, mais peut contenir une annexe classifiée.

ARMENPRESS.

par Stéphane le mardi 22 décembre 2020

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  1. Les nouvelles d’Arménie

22 décembre 2020

Evoquant la présence des djihadistes syriens en Azerbaïdjan la Russie a mis en garde Bakou en affirmant « ils ne doivent pas être ici »

 

 

 

 

L’agence russe de presse RIA Novosti rappelle le 21 septembre les propos d’Oleg Siromolotov vice-ministre russe des Affaires étrangères à propos des djihadistes-mercenaire syriens utilisés par l’Azerbaïdjan contre les Arméniens au Haut-Karabagh.
« Les mercenaires extrémistes n’ont pas leur place au Haut-Karabagh » a déclaré Oleg Siromolotov. Et d’ajouter « l’utilisation des combattants du Moyen-Orient dans les opérations militaires au Haut-Karabagh n’est pas confirmé uniquement par nous » dit Oleg Siromolotov en ajoutant « il y a eu près de 2 000 mercenaires, nous avons dès le début exprimé notre inquiétude sur la présence des mercenaires qui répandent l’idéologie du djihadisme. Par rapport à eux, notre position n’a pas changé : ils ne doivent pas être ici ».
Un avertissement de plus pour l’Azerbaïdjan.

Krikor Amirzayan

par Krikor Amirzayan le lundi 21 décembre 2020

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  1. Les nouvelles d’Arménie

21 décembre 2020

Le Président de l’Artsakh rend visite à 6 soldats retrouvés après 70 jours de disparition

 

 

 

 

Le président de l’Artsakh Arayik Harutyunyan, accompagné du vice-Premier ministre arménien Tigran Avinyan, a rendu visite le 21 décembre à 6 conscrits de l’armée de défense, qui sont rentrés en Arménie le 20 décembre après avoir été considérés comme portés disparus pendant 70 jours.

Arayik Harutyunyan s’est enquis de leur situation sanitaire, a parlé avec eux et a assuré qu’en cas de nécessité, l’État organisera leur traitement dans les cliniques internationales de santé. Les médecins ont assuré que la vie des militaires n’est pas en danger mais qu’ils doivent rester sous la surveillance de spécialistes pendant un certain temps.

ARMENPRESS

par Stéphane le lundi 21 décembre 2020

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  1. Les nouvelles d’Arménie

22 décembre 2020

Construire dans la solitude, par René Dzagoyan

Au lendemain du cessez-le-feu, un Arménien de la diaspora faisait part de son amertume à un de ses amis franco-israélien : voici deux peuples, aux destins identiques, parmi les plus petits de la planète, cernés par les mêmes ennemis, menacés de la même disparition. Pourtant, au cours de sa jeune histoire, Israël a mis en échec 90 millions d’Égyptiens au temps de Nasser, 6 millions de Palestiniens du temps d’Arafat, 30 000 combattants du Hezbollah et les troupes du Hamas soutenus par 80 millions d’Iraniens. À la question « Comment faites-vous ? », la réponse fut : « Vous ferez comme nous le jour où vous comprendrez que vous êtes seuls. »

Le temps est venu pour nous de faire la somme de nos solitudes. Nous avons longtemps cru que la Russie serait un allié indéfectible ; cette guerre nous a appris qu’elle n’était l’allié que d’elle-même. Nous avons espéré qu’en cas d’attaque de la Turquie, l’Europe pèserait de tout son poids pour la faire reculer ; nous avons appris qu’en dehors du commerce, l’Europe n’est qu’une fiction. Nous avons pensé que les États-Unis soutiendraient de leurs sanctions la seule démocratie aux frontières de l’Asie, jusqu’à ce qu’on s’aperçoive que les 4 400 km² de liberté de l’Artsakh ne valaient pas grand-chose à côté des 140 000 m² de résidences hôtelières des deux Trump Towers à Istanbul. Nous avons longtemps cru que les autres nous aimaient. Après le génocide de 1915, le vol de nos terres historiques, le bradage de Kars et d’Ardahan, la perte du Nakhitchevan et l’amputation de l’Artsakh, il est temps de nous rendre compte que nos voisins nous haïssent, qu’ils veulent notre disparition et que les autres y sont indifférents.

S’ils étaient les seuls… Hélas… Alors que le pays est proche de la dislocation et l’ennemi proche de nos frontières, le président de la République d’Arménie, dont la fonction consiste à garantir le bon fonctionnement des institutions, demande la démission de son Premier ministre alors que cette prérogative ne lui appartient pas. Pour le déstabiliser, il laisse publiquement entendre que celui-ci a dilapidé l’argent du Fonds Arménien, fragilisant ainsi la confiance des donateurs en une des rares institutions crédibles de la Diaspora, laissant entendre de surcroît que les dirigeants du Fonds n’ont pas exercé leur devoir de vigilance. Dans son réquisitoire, il a oublié de préciser qu’il est lui-même, ès qualité, président du Conseil d’administration de cette institution. Si défaillance de contrôle il y a, il en est donc le premier responsable. Mais qu’importe la vérité quand le but est inavouable.

Dans la même veine, le Catholicos, dont le rôle spirituel est de plaider et prier pour la paix entre les hommes, entonne les mêmes antiennes, au risque d’entraîner le pays dans la désobéissance civile. Pas besoin d’avoir fait l’ENA et Sciences-Po pour deviner que le rêve de tout ce beau monde est de ramener au pouvoir les tenants de l’ancien régime, dans un scénario où l’actuel président Armen Sarkissian, l’ancien, Serge Sarkissian, et un ex-Premier ministre retiré du formol, reprendraient les manettes de l’État après avoir éjecté Pachinian. Oui, mais qui mettre à sa place ?

Le remplaçant est tout désigné : Vazken Manoukian, 74 ans, un jeune, éphémère Premier ministre de Lévon Ter-Pétrossian en 1991, puis candidat malheureux à la présidence contre Serge Sarkissian en 2008. Score : 1,3 % des voix. Un homme de poids. Douze ans après, que reste-t-il de sa popularité ? En tout cas, elle est intacte auprès du président Sarkissian qui le recevait le 12 décembre (après avoir rencontré son homonyme Serge le 8) et du Catholicos qui le rencontrait le lendemain. Quels sont ses soutiens ? Les trois personnalités citées. Quel est son programme ? Préparer le come-back de ses supporters. C’est bien peu pour répondre aux drames que vit le peuple, mais c’est largement suffisant pour eux. Sans doute, à force de manifestations soigneusement organisées où les protestataires, dit-on à Erevan, sont payés 5 000 drams par jour par les partis politiques au rancard, à force de désespérer un peuple déjà perclus de chagrin et de rage, ils arriveront peut-être à leurs fins. Pour en faire quoi ? Donner à l’Arménie un gouvernement de septuagénaires revanchards pour piller, sous la protection de leur sponsor du Nord, le peu qui reste dans les caisses de l’État, comme au bon vieux temps.

Que Pachinian soit amené à quitter son poste, cela est évident. Personne n’est resté en fonction au lendemain d’une défaite. Napoléon après la Bérézina, Guillaume II après Compiègne, Paul Reynaud après la percée de Sedan en témoignent. La question n’est plus celle de son départ, mais de ceux à qui il revient de choisir son successeur : le peuple, pour qui l’avenir ne peut pas ressembler au passé ? Ou les vieux chevaux de retour, autoproclamés faiseurs de roi, qui proposent le passé pour seul avenir ?

Devant ce choix, le peuple d’Arménie est seul. La Diaspora aussi. Mais quand on est seul à deux, on ne l’est déjà un peu moins. Les jeunes trentenaires de la Diaspora ou d’Arménie, nés après l’indépendance, ne se reconnaissent pas dans ces dirigeants de l’ancien monde. Ce sont ces jeunes qui planteront des arbres fruitiers dans des plaines désertes, créeront des start-ups à la pointe de la technologie et construiront des drones pour protéger le tout. Comme l’autre peuple jumeau. Maintenant que nous savons que nous sommes seuls, il nous reste, comme lui, à apprendre à construire dans la solitude.

René Dzagoyan

par Ara Toranian le mardi 22 décembre 2020

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  1. Les nouvelles d’Arménie

22 décembre 2020

Poutine salue l’action de la force de paix russe au Karabagh

 

 

 

 

Le 10 novembre, les soldats de la paix russes se sont engagés dans une mission très difficile au Haut-Karabagh. Leur présence est devenue la garantie du respect des termes de la déclaration relative à la cessation des hostilités”, a déclaré le président russe Vladimir Poutine lors d’une rencontre avec de hauts responsables du ministère russe de la défense, lundi 21 décembre. V.Poutine a aussi souligné que les quelque 2 000 soldats russes assurent également le retour en toute sécurité des réfugiés au Haut-Karabagh, et aident à la reconstruction des infrastructures publiques de la région, s’occupent du déminage des zones civiles et de la protection des monuments religieux. “Ils risquent leurs vies pour apporter la paix sur ce territoire”, a ajouté Poutine, cité par l’agence de presse russe RIA Novosti. Le ministre russe de la défense Serguei Shoigu a lui aussi évoqué l’opération de maintien de la paix dans son allocution lors de cette réunion présidée par Poutine. “Les civils retournent dans leurs foyers et reconstruisent leurs maisons dans des conditions de totale sécurité”, s’est félicité S. Shoigu.Les soldats de la paix russes ont mis en place 23 postes d’observation dans et autour du Karabagh peu après la signature de l’accord russo-arménio-azéri du 9 novembre qui a mis fin à six semaines de guerre. Ils sont aussi déployés le long du corridor de Latchine, seul axe désormais reliant le Karabagh à l’Arménie. Le contingent russe a subi sa première perte la semaine dernière lorsqu’un officier russe a été tué par l’explosion d’une mine lors d’une opération de déminage près de la ville de Shushi (Shusha), qui est passée sous contrôle azéri. D’après S.Shoigu, les troupes russes ont d’ores et déjà neutralisé plus de 6 000 mines antipersonnel et autres engins explosifs.

par Garo Ulubeyan le mardi 22 décembre 202

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  1. France TV Info

21 décembre 2020

Marseille : Arméniens et Kurdes manifestent contre les massacres dans le Haut-Karabakh (francetvinfo.fr)

Marseille : Arméniens et Kurdes manifestent contre les massacres dans le Haut-Karabakh

Alors que l'Arménie entame trois jours de deuil en hommage aux victimes du conflit qui l'oppose à l'Etat turc,  Arméniens et kurdes arméniens manifestent dans de nombreuses villes de France, comme à Marseille, pour dénoncer "les crimes commis par les états turc et azeéri".

 

 

 

Ils étaient plusieurs centaines à s'être réunis devant l'hôtel de ville de Marseille, ce samedi 19 décembre, pour dénoncer les massacres commis dans le haut Karabakh et le nord de la Syrie. 

L'appel a été lancé par le Conseil de coordination des organisations arméniennes de France 13 et le Collectif Solidarité Kurdistan 13, soutenus par les associations grecques, assyro chaldéennes et chypriotes.
Ils dénoncent "
les crimes barbares commis impunément par les Etats turcs et azeéri sous les ordres des deux dictateurs Erdogan et Aliyev".

"Aujourd'hui nous manifestons dans toute l'Europe et on veut que tout le monde nous entende. Vive la liberté", s'est exprimé un Kurde devant la mairie. Les manifestants ont ensuite défilé jusqu'à l'ombrière du Vieux-Port.

Un conflit meurtrier

Plus de 5.000 personnes, y compris des civils, ont été tués dans le conflit qui oppose depuis fin septembre deux pays ex-soviétiques l'Arménie et l'Azerbaïdjan.

La guerre a éclaté autour de l'enclave du Nagorny Karabakh, peuplée d'Arméniens en Azerbaïdjan.
Elle s'est soldée par la signature le 9 novembre d'un accord de cessez-le-feu sous l'égide de Moscou, 
accordant d'importants gains territoriaux à l'Azerbaïdjan, soutenu par la Turquie, même si le Nagorny Karabakh survit amoindri.

Cet accord a provoqué de la colère en Arménie, où l'opposition manifeste presque chaque jour pour obtenir la démission du Premier ministre.
En vertu de l'accord signé, la Russie a déployé quelque 2.000 soldats de maintien de la paix au Nagorny Karabakh. Un démineur russe a été tué par une explosion cette semaine.

  1. Les Nouvelles d’Arménie

22 décembre 2020

Les 62 civils Arméniens prisonniers des Azéris se portent bien et devraient être transférés en Artsakh prochainement

 

 

Le général Roustam Mouradov le commandant des forces russes chargées du maintien de la paix au Haut-Karabagh a indiqué aux députés arméniens Sofia Hovsepyan, Nazéli Baghdasaryan et aux proches des 62 Arméniens civils capturés par l’Azerbaïdjan qu’ils étaient en sécurité et que leur vie n’était pas en danger. Cette semaine la Russie s’adressera à Bakou pour fixer la date du retour de ces prisonniers en Artsakh. Le retour de ces civils Arméniens est à saluer. Mais la question est de savoir pourquoi et par quel droit les forces azéries se comportent ainsi avec la population civile arménienne qui vit dans ses villages arméniens sur ses terres de l’Artsakh ? Et l’Azerbaïdjan qui prend le rôle du « gentil » qui libère des prisonniers Arméniens devrait être sanctionnée pour les avoir capturé.

Krikor Amirzayan

par Krikor Amirzayan le mardi 22 décembre 2020

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  1. Les Nouvelles d’Arménie

22 décembre 2020

L’Azerbaïdjan retarde la visite de la mission de l’UNESCO chargée d’évaluer la situation des monuments culturels au Haut-Karabagh

 

 

 

 

L’UNESCO reste toujours dans l’attente de la réponse de l’Azerbaïdjan pour déléguer au Haut-Karabagh une mission d’experts indépendants chargés d’évaluer l’état des monuments et lieux du patrimoine culturel arménien dans les zones occupées par l’armée azérie.
L’
UNESCO affirme que toutes les demandes adressées à ce jour aux autorités azéries n’ont pas abouti. Bakou refusant de répondre.
L’
UNESCO a rappelé à Bakou son obligation de protéger les biens culturels en vertu de la Convention de 1954 pour la protection des biens culturels en cas de conflit armé, convention à laquelle l’Arménie et l’Azerbaïdjan ont adhéré. « Par conséquent, l’UNESCO propose de mener une mission d’experts indépendants sur le terrain pour réaliser un inventaire préliminaire des biens culturels importants comme condition préalable à une protection efficace du patrimoine de la région » a indiqué dans un communiqué l’UNESCO.

Cette proposition a reçu le plein appui des coprésidents du groupe de Minsk, ainsi que l’accord de principe des représentants de l’Arménie et de l’Azerbaïdjan.

Krikor Amirzayan