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“Les 40 jours du Musa Dagh” (le Mont Moïse) : ils sont l’honneur de la France les amiraux Dartige du Fournet, Darrieus et Pivet

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'évacuation des Arméniens du Musa Dagh sur un navire de guerre français en septembre 1915.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Empire ottoman, .Juillet 1915, les premiers massacres de ce qui s'avèrera être le premier génocide du XXe siècle ont commencé depuis deux mois sous les ordres du gouvernement Jeune-Turc. Dans une province de l'empire, 5 000 Arméniens, refusant d'être déportés, se réfugient dans le massif du Musa Dagh (Le Mont Moïse).

Sur le point de succomber, après avoir tenu en échec l'armée ottomane, ils doivent leur salut à la présence de la flotte française et surtout au vice-amiral Dartige du Fournet, qui, faisant le blocus des côtes syriennes, assurera sous sa propre responsabilité leur évacuation en septembre 1915.

 

Le 5 septembre, dans le cadre des missions de la 3e escadre, le croiseur Guichen aperçoit sur les hauteurs du Mont Musa (prononcer Moussa), un groupe d’hommes et leur pavillon blanc à croix rouge. Le Capitaine de frégate Jean-Joseph Brisson envoie une baleinière qui établit le contact avec le chef arménien Pierre Dimlakian.

Les 6 et 7 septembre, le vice-amiral Louis Dartige du Fournet, qui commande la 3e escadre à bord de la Jeanne d’Arc avec sous ses ordres le Contre-Amiral Gabriel Darrieus, prend la décision courageuse et audacieuse d’intervenir, sans réponse de l'état-major, en évacuant l’ensemble des Arméniens qui tiennent toujours le Musa Dagh mais sont à court de vivres et de munitions, mettant de facto sa carrière en jeu et risquant la destitution. L’Amiral Dartige du Fournet tente de convaincre les autorités anglaises de les accueillir à Chypre, mais c’est Port-Saïd qui sera autorisé.

Il rejoint ensuite la « funeste » zone des Dardanelles où il vient d’être nommé, laissant le commandement de la 3e escadre à l’amiral Darrieus. L’organisation du sauvetage de 4082 Arméniens est alors confiée au Capitaine de Vaisseau Edouard Vergos (croiseur Desaix) qui commandera l’ensemble des opérations menées par les croiseurs Desaix & Guichen déjà sur place, ainsi que par le d’Estrées, l’Amiral Charner et la Foudre demandés en renfort1.

 

Le vice-amiral Pivet , chef d'Etat-Major de la Marine au début de la 1ère guerre mondiale :

"En novembre 1907, il est nommé Major Général du 2e arrondissement maritime de Brest. De 1909 à 1911 Commandant une division de l'escadre de Méditerranée, pavillon sur le Jules-Ferry, puis le Victor-Hugo. Dans le cadre d’une opération internationale, cette escadre participe au sauvetage d’un grand nombre de chrétiens arméniens menacés d’extermination5.

Où il est question de "Bertin" : ""En 1905, il commande le cuirassé République dont il suit les travaux d'achèvement et pratique les essais avant de l'emmener en Escadre de Méditerranée. Les plans de ce navire furent signés par Max Bahon. Les plans de base de ce navire émanaient du Service Technique qui venait d’être créé ; ils appliquaient les idées et réalisaient des progrès importants sur les types antérieurs : Un seul calibre de grosse artillerie (4 X 305 en deux tourelles axiales, avant et arrière) ; artillerie moyenne constituée par 18 X 164, dont douze en tourelles et six en En 1905, il commande le cuirassé République dont il suit les travaux d'achèvement et pratique les essais avant de l'emmener en Escadre de Méditerranée. Les plans de ce navire furent signés par Max Bahon. Les plans de base de ce navire émanent du Service Technique qui vient d’être créé ; ils appliquent les idées d’Emile Bertin et réalisent des progrès importants sur les types antérieurs : Un seul calibre de grosse artillerie (4 X 305 en deux tourelles axiales, avant et arrière) ; artillerie moyenne constituée par 18 X 164, dont douze en tourelles et six en casemates. Protection étendue à toute la longueur de la coque et assurée par une muraille haute en acier spécial, complétée par un cofferdam en abord et par deux ponts formant blindage par éclats. La puissance motrice était répartie sur trois lignes d’arbres contre deux seulement sur le « Courbet », ce qui réduisait le danger de chavirement, en cas d’invasion d’eau dans une des chambres. La vitesse était de plus de 19 nœuds. Le Capitaine de Vaisseau Pivet décora de la Croix de la Légion d’Honneur Max Bahon sur le pont de ce bâtiment. "

source : wikipedia

lire aussi : https://www.lemonde.fr/europe/article/2015/04/24/les-40-jours-du-musa-dagh-le-livre-qui-a-tire-le-genocide-armenien-de-l-oubli_4622026_3214.html