1 Nouvel Hay Magazine

Henry Cuny , ancien ambassadeur de France en Arménie , fait un bilan enthousiaste du 1er Festival du cinéma arménien à Nice

Henry CunyLe festival du cinéma arménien, réalisé sous le haut patronage de S.E. M. Henry Cuny, a été organisé par la Jeunesse Arménienne de la Côté d'Azur (JACA), avec le soutien du conseil départemental des Alpes-Maritimes, en partenariat avec d'autres associations : l'UGAB Paris, l'UGAB Marseille et la JAF Marseille (pour la projection de "1915, le film") et avec France Musa Dagh (pour la projection de "refuges arméniens").

 Il convient de saluer cette belle collaboration qui est le fruit du travail de très nombreux bénévoles de toutes ces associations.

 

"Le festival du cinéma arménien, dans cette première édition niçoise, vient de s'achever en apothéose avec le magnifique, drôlatique et touchant film de Serge Avedikian : "Celui qu'on attendait". Derrière le burlesque des situations perce à chaque instant la tendresse, l'émotion, cette richesse intérieure qui se nourrit du dénuement des êtres. Je tiens à remercier les organisateurs du travail de préparation en amont, du choix des films et des intervenants, de toute la logistique mise en place pour que le lancement de ce festival soit un plein succès et remplisse chaque fois les salles. Ce fut pour moi un honneur et un plaisir de le parrainer et je souhaite qu'il devienne une tradition pour mieux faire connaître la culture, les habitants et les paysages d'Arménie, l'ADN d'une mémoire millénaire dont chaque film présenté, ainsi que les commentaires des intervenants, ont tenu à montrer qu'elle n'était pas un enfermement et que les regards devaient aussi se porter vers l'avenir.

C'est pour ma part ainsi que j'ai porté le mien sur chacun des quatre films présentés : 1915 de Garin Hovannisian et Alec Mouhibian, Les chemins arides de Arnaud Khayadjanian, Refuges arméniens de Mathieu Proust et Celui qu'on attendait de Serge Avedikian. "

Henry Cuny

Ecrivain, ancien ambassadeur de France en Arménie