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Adana en Turquie ,protegee par le missile Patriot

La ville d'Adana , dans le sud-est de la Turquie est maintenant protegee contre les missiles syriens , par une batterie Patriot des Pays-Bas , a declare l'etat major de l'OTAN.

La Turquie qui est membre de l'OTAN, avait demande l'installation d'anti-missiles Patriot pour prevenir d'eventuelles attaques syriennes.

L'OTAN avait accede a sa demande & des batteries Patriot des Pays-Bas & des USA avaient ete acheminees dans la ville de Gaziantep (Ayntab de son nom d'origine) .Avec l'Allemagne ce sont les 3 seuls pays a posseder ces anti-missiles Patriot.

 

ADANA : l'Histoire (source wikipedia)

Adana : Au Moyen Âge , la ville est alors connue sous le nom de Sis . Elle est l ancienne capitale du royaume arménien de Cilicie , de 1186 à 1375 . Elle est également le siège du Catholicos d Arménie d Ani de 1292 à 1441 , puis celui du Catholicos de Cilicie jusqu en 1919

Adana devient arménienne en 1132, capturée par les forces armées de la principauté de Petite-Arménie et en fait partie jusqu'en 1360.

Les Arméniens continuent de s'y installer au fil des siècles, formant une population prospère et créatrice. À la fin du XIXe siècle, le sultan Abdülhamid II, animé par le panislamisme, sorte de nationalisme musulman, met en œuvre une campagne de massacres d'Arméniens qui, en 1896, aura fait plus de 200 000 morts[1]. Ces massacres provoquent l'indignation de toute l'Europe qui n'intervient toutefois pas. Les Arméniens de l'empire et de la diaspora, sous le choc, accueillent positivement l'arrivée au pouvoir du mouvement « Union et Progrès » qui promet la réconciliation entre les religions et les ethnies de l'empire. Mais une des premières dispositions des Jeunes-Turcs, à la tête du mouvement, est de massacrer les Arméniens de la province d'Adana afin de mettre fin à leurs mouvements de protestation.

 

Cadavres d'Arméniens massacrés à Adana.

 

Déroulement

Organisés par le mouvement Jeunes-Turcs arrivé au pouvoir en 1908, ils font entre 20 000 et 30 000 morts[2]. À l'instar du sultan Abdülhamid, les Jeunes-Turcs sont animés par un nationalisme musulman, le panturquisme, qui place la race turque au-dessus des Arabes et des Perses. L'idée originale que « l'Empire de l'Islam sera assez vaste pour que nous puissions rompre tout contact avec les Chrétiens » a fait son temps et l'idée de régénération de la Turquie est finalement passé par une épuration de tous les « infidèles de l'Empire »[3].

Organisés quelques années après les massacres hamidiens de 18941896, ils sont aussi le prélude au génocide arménien de 1915-19923

 

 

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Adana devient arménienne en 1132, capturée par les forces armées de la principauté de Petite-Arménie et en fait partie jusqu'en 1360.

Les Arméniens continuent de s'y installer au fil des siècles, formant une population prospère et créatrice. À la fin du XIXe siècle, le sultan Abdülhamid II, animé par le panislamisme, sorte de nationalisme musulman, met en œuvre une campagne de massacres d'Arméniens qui, en 1896, aura fait plus de 200 000 morts[1]. Ces massacres provoquent l'indignation de toute l'Europe qui n'intervient toutefois pas. Les Arméniens de l'empire et de la diaspora, sous le choc, accueillent positivement l'arrivée au pouvoir du mouvement « Union et Progrès » qui promet la réconciliation entre les religions et les ethnies de l'empire. Mais une des premières dispositions des Jeunes-Turcs, à la tête du mouvement, est de massacrer les Arméniens de la province d'Adana afin de mettre fin à leurs mouvements de protestation.

 

Cadavres d'Arméniens massacrés à Adana.

 

Déroulement[modifier]

Organisés par le mouvement Jeunes-Turcs arrivé au pouvoir en 1908, ils font entre 20 000 et 30 000 morts[2]. À l'instar du sultan Abdülhamid, les Jeunes-Turcs sont animés par un nationalisme musulman, le panturquisme, qui place la race turque au-dessus des Arabes et des Perses. L'idée originale que « l'Empire de l'Islam sera assez vaste pour que nous puissions rompre tout contact avec les Chrétiens » a fait son temps et l'idée de régénération de la Turquie est finalement passé par une épuration de tous les « infidèles de l'Empire »[3].

Organisés quelques années après les massacres hamidiens de 18941896, ils sont aussi le prélude au génocide arménien de 19151916.

 

Notes