Il défend le capitaine Alfred Dreyfus & Samuel Moorat

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Le collège Samuel Moorat (prononcé Moorad en arménien) et Krikor Zohrab . :
 
Krikor (Grégoire, ndlr) Zohrab est un écrivain, philantrope, homme politique et avocat arménien, né a 
Constantinople (actuel Istanbul) en 1861 et assassiné par l'Empire ottoman (le gouvernement "Jeunes Turcs", ndlr) pendant le génocide (des Arméniens, ndlr)  de 1915 à 1923.
 
Outre qu'il lutte par ses écrits pour la défense de ses compatriotes , il prend aussi la 
défense de Dreyfus, en France, et une médaille d'or lui est attribuée par le Comité
juif en 1899.
 
Zohrab s'implique dans l'affaire du testament de Samuel Moorat qui avait créé une
controverse dans  son éxécution.
 
Avec les fonds provenant dudit testament, les Peres Mekhitaristes (congrégagtion catholique, ndlr) fondent une école
à Paris . Mais peu de temps après ils la mettent en vente et la somme est utilisée
pour des achats de terrains en Italie.
 
Le college Raphaelian qui  existait  déjà à Venise est renommé Moorat Raphael pour tenter de
respecter la clause du testataire , Samuel Moorat, dont la volonté était l'établissement d'une
école (et non la fusion avec une autre qui porterait son nom).
 
Menant une bataille juridique  avec ses articles  dans la presse, Zohrab contribue a
une solution équitable  et un  collège est établi à Paris portant le nom de Samuel
Moorat.
 
Zaven Gudsuz
zaven471@gmail.com

 

 
 
source : "Samuel Moorat et la Congrégation Mekhitariste devant la loi" (1892, en arménien)
————————————————————————————————————————-

La Congrégation des pères mékhitaristes est un ordre monastique catholique arménien fondé par Mekhitar de Sébaste en 1700.

L'ordre occupe le monastère Saint-Lazare (San Lazzaro degli Armeni) sur l'île du même nom à Venise. Un autre monastère existe à Vienne en Autriche. Plusieurs écoles dirigées par les pères mékhitaristes existent de par le monde et plus particulièrement en France, le collège Samuel Moorat à Sèvres (Hauts-de-Seine). L'ordre a joué un grand rôle dans le maintien et le renouveau de l'héritage culturel arménien.

Histoire

L'ordre est fondé en 1701 à Constantinople par Mekhitar de Sébaste. Deux ans plus tard, l'ordre s'installe à Modon, sur le territoire vénitien de Morée, pour échapper aux tracasseries du patriarche arménien de Constantinople. Le monastère est abandonné en 1715 à la suite de la conquête turque et l'ordre se fixe sur l'île de San Lazzaro à l'invitation de la République de Venise.

En 20161, le pape François nomme Mgr Lévon Boghos Zékiyan, délégué épiscopal auprès de l'Ordre.

Elle compte 28 moines2 dont 24 prêtres en 2017.

Action culturelle et éducative

Contrairement à la plupart des ordres monastiques chrétiens qui pratiquent au quotidien un travail manuel ou artisanal, les pères mékhitaristes ont le devoir d'accomplir des œuvres intellectuelles. Ainsi, l'écriture, la lecture et la recherche sont les principales occupations de ces prêtres.

Le monastère Saint-Lazare abrite une collection d'œuvres littéraires et artistiques unique au monde. On y trouve notamment certaines des premières bibles imprimées, des manuscrits originaux n'existant plus qu'en langue arménienne (les autres en latin ou en grec ont été perdus ou détruits), des tableaux d'éminents peintres arméniens (Shart, Carzou, Sarian…) et des lithographies et dessins.

Un musée permet de découvrir des objets anciens arméniens et ourartéens, certains de plus de 2 000 ans. Une momie égyptienne et son sarcophage y sont exposés. Tous ces objets ont été soit offerts à la congrégation soit trouvés par les prêtres eux-mêmes durant leurs voyages. Par ailleurs, de nombreux collèges ont existé à travers le monde (Paris, Vienne, Venise, Beyrouth, entre autres). La plupart d'entre eux sont fermés ou n'assurent plus que des cours d'arménien hebdomadaires. Ces collèges, notamment celui de Sèvres, ont accueilli de nombreuses personnalités : le réalisateur Raffy Shart, le producteur de cinéma  Christian Ardan, le compositeur Armen Bedrossian ou le comédien Charles Gérard.

Membres

Notes et références

 

Bibliographie

  • Jacques d'Issaverdenz, Rites et cérémonies de l'Église arménienne, Imprimerie arménienne Saint-Lazare, Venise, 1876

Articles connexes

Liens externes

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