L’Alliance solaire internationale

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Le premier sommet international de l’Alliance solaire s'est tenu le 11 mars 2018 à New Delhi en présence d’Emmanuel Macron, président de la République, de Jean-Yves Le Drian, ministre de l’Europe et des affaires étrangères, et de Ségolène Royal, envoyée spéciale pour la mise en œuvre de l’Alliance.

Il a porté sur le renforcement de la dynamique de l’Alliance solaire internationale, des projets et des stratégies de financement pour la mise en œuvre des objectifs de l’Alliance solaire internationale.

Les objectifs poursuivis :

  • réduire massivement les coûts de l’énergie solaire
  • répondre à la forte demande énergétique dans les pays en développement
  • contribuer à la lutte contre le changement climatique

Comment atteindre ces objectifs ?

Les pays membres de l’ASI s’engagent à agréger et harmoniser leur demande de financements, de technologies et d’innovation pour créer un "marché commun" afin de faire baisser les coûts, de renforcer le contrôle qualité, de mieux adapter les produits aux besoins, et d’améliorer les technologies.

Pour rendre l’énergie solaire abordable aux plus pauvres, l’Alliance souligne l’importance de canaliser le capital, de réduire les coûts par des mécanismes financiers, de promouvoir l’accès universel à l’énergie et d’aider à la création de normes communes pour garantir une qualité de produits adéquate dans l’utilisation des produits par les pays membres.

Pour atteindre ses objectifs, l’Alliance vise la mise en œuvre d’instruments financiers permettant de mobiliser plus de 1.000 milliards de dollars d’investissement en énergie solaire d’ici 2030.

5 programmes :

1. Mettre en place une ingénierie financière visant le financement à grande échelle de ces projets ainsi que d’un mécanisme financier de couverture des risques.

2. Déployer des applications solaires décentralisées, notamment dans les domaines de l’irrigation et de l’éclairage public.

3. Développer les mini-réseaux solaires visant l’autonomie énergétique des territoires insulaires et isolés.

4. Favoriser les installations solaires de toiture.

5. Encourager la mobilité électrique solaire.

Un statut d’organisation internationale depuis le 6 décembre 2017

À ce stade, 64 pays participent à l’Alliance à travers leur point de contact national. Le 6 décembre 2017, l’Alliance solaire internationale a accédé au statut d’organisation internationale. L’accord-cadre définissant ses statuts a été signé par 55 pays en faisant une des coalitions les plus prometteuses pour lutter contre le changement climatique.

Ségolène Royal, envoyée spéciale pour la mise en œuvre de l’Alliance solaire internationale

En liaison avec le ministre de la Transition écologique et solidaire et le ministre de l’Europe et des affaires étrangères, et à la demande du président de la République, Ségolène Royal a été chargée :

  • d’accélérer le rythme d’adhésion des États à l’Alliance ;
  • de favoriser le déploiement à grande échelle de l’énergie solaire grâce à des projets concrets, portés par l’Alliance ;
  • de rassembler l’ensemble des partenaires et des forces qui pourront être mobilisés (les entreprises, notamment l’initiative Terrawatt, les territoires, les villes, les ONG, les bailleurs de fonds, les institutions internationales) ;
  • de finaliser l’ingénierie financière indispensable à ces projets

Mise à jour : 09.03.18

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