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Jean Carzou

Flèche Rouge Nouvel Hay L'Epoque Contemporaine

Jean CarzouJean Carzou, de son vrai nom Karnik Zouloumian est un peintre, graveur et décorateur français d'origine arménienne, né à Alep (Syrie, alors partie intégrante de l'Empire ottoman et aboutissement de la déportation génocidaire de 1915) le 1er janvier 1907 et décède à Périgueux (Dordogne) le 12 août 2000.

1925
Pourvu d'une bourse arménienne, il s'embarque pour la France où il va suivre, à Paris, la formation de l'Ecole Spéciale d'Architecture, dont il sortira diplômé en 1930.

1933-1940

Parmi d'autres activités "vivrières" (affiches, dessins de tissus), il collabore durablement à la presse quotidienne et hebdomadaire comme dessinateur satirique.

1939

Première exposition particulière à la Galerie Contemporaine, rue de Seine à Paris. Après dix ans de participation aux différents Salons, la notoriété vient avec les Prix de peinture – dont le Prix Saint-François d'Assise, en 1938, avec Bazaine. D'autres suivront après la guerre : Prix Hallmark (1949 – 1952 – 1955), Grand Prix Ile-de-France (1954), Grand Prix de l'Education Nationale (Tokyo, 1955), Grand Prix "Europe" (1ère Biennale de Bruges, 1958).

1946-1965

Il expose régulièrement chez Emmanuel David, en particulier pour "Venise" (1953) et "L'Apocalypse" (1957). Pendant cette période, "La promenade des amants" remporte le Prix du Public au Salon des Peintres Témoins de leur Temps (1953) et la revue "Connaissance des Arts" le classe en 1955 parmi les dix peintres les plus importants de sa génération.

1952-1955

Jean Carzou travaille quatre fois de suite pour la scène. Après l'acte des Incas des "Indes Galantes" de Rameau en 1952 à l'Opéra de Paris, c'est "Le Loup" pour Roland Petit (1953, sur une musique d'Henri Dutilleux), puis "Giselle" à nouveau à l'Opéra en 1954 et "Athalie" à la Comédie-Française en 1955. Ces quatres réalisations assurent sa gloire et il n'y reviendra qu'en 1969 pour "La Périchole" (avec Maurice Lehmann comme au temps des "Indes Galantes"), refusant la plupart des autres propositions de peur de se voir "relégué" au rang de décorateur

1968

L'exposition "Figures rituelles" marque l'avènement des tonalités rouge et orange dans son oeuvre ainsi qu'une hiératisation définitive des scènes issues de son imaginaire.

1976

Le temps des honneurs commence : Il est juré au Festival de Cannes puis élu l'année suivante à l'académie des Beaux-Arts. Lors de sa réception deux ans plus tard, il prononce un discours très discuté sur les tendances contemporaines de la peinture.
Parallèlement, il devient officier de la légion d'Honneur et commandeur des Arts et Lettres et du Mérite

1986

Inauguration d'un musée Carzou à Vence (Alpes-Maritimes), dont il est citoyen d'honneur depuis 1983. Mais la même municipalité qui avait initié ce projet fermera le musée quelques années plus tard…

1988

Il présente à Paris et à Marseille "les années Trente-Quarante", où sa période abstraite est révélée à beaucoup. Mais cela fait plus de vingt ans que s'organisent des rétrospectives de son oeuvre partout en France ainsi qu'en Allemagne, en Suisse, en Arménie ; et il expose à Moscou, à Tokyo, à Londres, à New-York.

1991

Panoramique de la chapelle à la Fondation Carzou

Inauguration de "L'Apocalypse" sur les murs de la Chapelle de la Présentation à Manosque (Alpes de Hautes-Provence), qui devient en même temps Fondation Carzou. Plus de 600 m² de peinture qui reprennent et développent les thèmes visionnaires de l'exposition de 1957.

1994-1995

Sa dernière grande exposition thématique, consacrée à "Versailles", circule de Paris à New-York (dans cette même galerie Wildenstein qu l'avait accueilli en 1959), Osaka et Tokyo.

2000

Il décède à Périgueux (Dordogne), près de son fils Jean-Marie, deux ans après avoir perdu Nane, qu'il avait épousée en 1936

2003

Zao Wou-Ki succède à Carzou à l'académie des Beaux-Arts.

2004

Première grande rétrospective après sa disparition, à Menton (Alpes-Maritimes).

2007

Expositions du centenaire à Orsay, Manosque et Gray (Haute-Saône).

 

Un grand merci à Jean-Marie CARZOU pour la biographie de son père qu'il nous a gentiment confiée pour l'écriture de cette page.

La Rédaction.

 

Quelques oeuvres exclusives de Jean Carzou disponibles ici :

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